Au cours du meeting tenu le samedi 28 novembre 2009 au stade de Korhogo, le docteur Issa Malick Coulibaly, directeur national de campagne du président Laurent Gbagbo, a fait une véritable leçon à son neveu Amadou Gon, directeur national de campagne de Ouattara. Voici l’intégralité de son intervention. “Mes premiers mots seront une série de remerciements. Je voudrais d’abord remercier mes parents qui sont venus me soutenir. Mes chers parents, merci à vous du fond du cœur. Si je suis ici aujourd’hui, c’est parce que vous m’avez bien éduqué et bien formé.
Je voudrais ensuite remercier le ministre Dibonan qui a effectué le déplacement de Katiola jusqu’ici pour nous soutenir. Infiniment merci , Monsieur le ministre. J’associe à ces remerciements le représentant du président Fologo qui est venu ce matin-même de Sinématiali.
Merci aussi aux chefs des cantons au nom de qui mon oncle, maître Lanciné, Gon a parlé.
Je voudrais enfin remercier les femmes qui nous donnent cette belle occasion de nous réunir ici. Ces femmes qui ont décidé de soutenir le candidat de la majorité présidentielle, le président Laurent Gbagbo, et de le conduire à la victoire au premier tour. Ce que femme veut, Dieu le veut. Comme vous les femmes, vous voulez la victoire du président Gbagbo, Dieu le veut aussi. Je suis venu ici dans le cadre des visites que j’ai décidé d’entreprendre dans toutes les régions du pays depuis que le président de la République a décidé de me confier la direction nationale de sa campagne pour l’élection présidentielle. Il fallait que je vienne d’abord prendre la bénédiction et l’onction de mes parents. Et que les choses se passent bien ! C’est ce que vous venez de faire avec cette très forte mobilisation. Il ne s’agit pas d’une visite du chef de l’Etat et pourtant vous êtes venus très nombreux. Le stade est archicomble. Ce faisant, vous venez de me donner votre caution et la force pour aller de l’avant.
Ma visite s’étend du 26 au 30 novembre et elle a été officiellement annoncée au préfet. Cette visite comportait trois étapes.
La première étape, c’était notre arrivée le 26 novembre. La deuxième étape, c’était notre participation à la fête de la Tabaski à la mosquée et la troisième étape, c’était l’investiture de trois mouvements de femmes et de jeunes que nous venons justement d’investir.
Le jour de notre arrivée, vous nous avez réservé un accueil enthousiaste et très chaleureux. Nous avons marqué un arrêt dans tous les villages depuis Niakara jusqu’à Korhogo, et cela à la demande des populations qui nous attendaient en joie. Depuis le carrefour de Tioro où nous avons fait une escale de plus de 30 minutes, c’est un cortège de plus d’une centaine de voitures et de plus de 300 motos qui nous a escortés jusqu’à Korhogo sur plus de 5 kilomètres. J’ai pu apprécier aussi tout ce monde que j’ai vu à la cour royale et qui a pu m’écouter malgré la coupure d’électricité. Je n’oublierai jamais cet accueil qui m’est allé droit au cœur.
J’aurais bien voulu me taire sur l’incident de la mosquée qui est pour moi un épiphénomène, voir un détail. Mais depuis ce matin, mon téléphone n’a pas arrêté de crépiter, eu égard à ce qui a été écrit dans les journaux sur cet incident avec des interprétations diverses selon les tendances politiques. En effet, beaucoup de personnes se sont demandé pourquoi je n’ai pas réagi à l’incident créé par mon propre neveu Amadou Gon à la mosquée. Je n’ai pas réagi pour trois raisons :
La première raison, c’est que pour moi la famille est sacrée. C’est une création de Dieu. Nos activités politiques émanent du choix de chacun. Mais la famille est un don de Dieu. Or rien ne doit être au-dessus de la création de Dieu. La famille est donc sacrée.
La deuxième raison, c’est que nous étions à la mosquée. C`est-à-dire dans la maison de Dieu. Mieux, nous étions à la fête de la Tabaski et un vendredi. Toutes ces choses sont également sacrées pour le croyant. Moi, j’ai été 5 fois à la Mecque. Après avoir prié à la mosquée du Prophète, après avoir prié à la mosquée de la Kaaba, il y a des comportements que je ne peux avoir. Il y en a qui n’ont pas eu la même chance que moi. Je ne peux donc pas me laisser distraire par leur comportement indigne d’un croyant. Vous aussi ne vous laissez pas distraire par eux.
La troisième raison, c’est que pour moi la vraie réaction, c’est celle-ci, votre grande mobilisation. Votre présence massive dans ce stade rempli comme un œuf constitue pour moi une réponse suffisante à ces enfantillages et à ces mesquineries qui ne font pas avancer la libre expression démocratique pour laquelle nous sommes censés nous battre tous. Pour moi, avec cette grande mobilisation, vous avez clos le débat, démontrant ainsi que je n’avais vraiment pas besoin de répondre à ces mesquineries et qu’il faut aller à l’essentiel, c`est-à-dire aux élections qui vont reconduire le président Laurent Gbagbo à la magistrature suprême.
Nous venons d’investir trois mouvements de femmes et de jeunes. Ils ont décidé solennellement, devant nos parents de soutenir le président Gbagbo. C’est cela l’essentiel. Et, tout à l’heure, nous allons investir d’autres mouvements dans d’autres quartiers. Allons-y donc doucement, doucement en souriant vers la victoire certaine du président Gbagbo au premier tour.
Mais pourquoi donc, dans tout le nord, et ici à Korhogo de façon particulière, nous allons voter le président Gbagbo ?
Mon jeune frère Gervais Coulibaly vous en a donné les raisons. Mais je voudrais ajouter ceci : vous voyez que la voie venant d’Abidjan a été entièrement refaite jusqu’en ville. Le président Gbagbo, lors de sa visite d’Etat, avait promis 9 kilomètres de bitume à la commune. Ce sont ces travaux qui ont été réalisés.
Beaucoup de villages sont électrifiés et d’autres sont en voie de l’être. Certains veulent se l’approprier. Mais nous savons que c’est le président Gbagbo qui le fait.
Nous aurons bientôt une trentaine de nouvelles communes et une dizaine de nouvelles sous-préfectures pour le seul département de Korhogo. Dans la région des savanes le nombre des départements est passé de 4 à 8. Au niveau des nouvelles autorités de développement nommées, notre région en a eu une.
Le président Gbagbo nous a donné de l’eau potable à hauteur de 4 milliards. L’eau est source de vie. Aujourd’hui, nos parents ont de l’eau potable pour avoir la santé.
Allez voir dans les villages. Il y a un vaste programme d’hydraulique villageoise qui est en cours pour permettre à nos parents qui sont dans les villages d’avoir de l’eau potable eux aussi.
En ce qui concerne les religieux, je suis moi-même témoin. Qu’il s’agisse des catholiques ou des musulmans, le président Gbagbo fait beaucoup. Tout cela parce que le président Gbagbo pense au développement de notre région et en fait, par ces actes concrets, une réalité.
C’est pour toutes ces raisons, et pour bien d’autres encore, que nous allons voter Gbagbo ici à Korhogo. Un homme qui n’a aucune haine dans son cœur. Un homme qui ne fait aucune discrimination, qui ne trie pas. Un homme qui aime la Côte d’Ivoire et les ivoiriens de tous bords.
Merci donc pour cette mobilisation exceptionnelle. Avec votre participation si massive, vous me donnez la force de parcourir tout le pays et d’apporter la bonne nouvelle dans tous les hameaux.
Que Dieu vous bénisse.
Je vous remercie.
Propos recueillis par
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
envoyé spécial
à Korhogo
Je voudrais ensuite remercier le ministre Dibonan qui a effectué le déplacement de Katiola jusqu’ici pour nous soutenir. Infiniment merci , Monsieur le ministre. J’associe à ces remerciements le représentant du président Fologo qui est venu ce matin-même de Sinématiali.
Merci aussi aux chefs des cantons au nom de qui mon oncle, maître Lanciné, Gon a parlé.
Je voudrais enfin remercier les femmes qui nous donnent cette belle occasion de nous réunir ici. Ces femmes qui ont décidé de soutenir le candidat de la majorité présidentielle, le président Laurent Gbagbo, et de le conduire à la victoire au premier tour. Ce que femme veut, Dieu le veut. Comme vous les femmes, vous voulez la victoire du président Gbagbo, Dieu le veut aussi. Je suis venu ici dans le cadre des visites que j’ai décidé d’entreprendre dans toutes les régions du pays depuis que le président de la République a décidé de me confier la direction nationale de sa campagne pour l’élection présidentielle. Il fallait que je vienne d’abord prendre la bénédiction et l’onction de mes parents. Et que les choses se passent bien ! C’est ce que vous venez de faire avec cette très forte mobilisation. Il ne s’agit pas d’une visite du chef de l’Etat et pourtant vous êtes venus très nombreux. Le stade est archicomble. Ce faisant, vous venez de me donner votre caution et la force pour aller de l’avant.
Ma visite s’étend du 26 au 30 novembre et elle a été officiellement annoncée au préfet. Cette visite comportait trois étapes.
La première étape, c’était notre arrivée le 26 novembre. La deuxième étape, c’était notre participation à la fête de la Tabaski à la mosquée et la troisième étape, c’était l’investiture de trois mouvements de femmes et de jeunes que nous venons justement d’investir.
Le jour de notre arrivée, vous nous avez réservé un accueil enthousiaste et très chaleureux. Nous avons marqué un arrêt dans tous les villages depuis Niakara jusqu’à Korhogo, et cela à la demande des populations qui nous attendaient en joie. Depuis le carrefour de Tioro où nous avons fait une escale de plus de 30 minutes, c’est un cortège de plus d’une centaine de voitures et de plus de 300 motos qui nous a escortés jusqu’à Korhogo sur plus de 5 kilomètres. J’ai pu apprécier aussi tout ce monde que j’ai vu à la cour royale et qui a pu m’écouter malgré la coupure d’électricité. Je n’oublierai jamais cet accueil qui m’est allé droit au cœur.
J’aurais bien voulu me taire sur l’incident de la mosquée qui est pour moi un épiphénomène, voir un détail. Mais depuis ce matin, mon téléphone n’a pas arrêté de crépiter, eu égard à ce qui a été écrit dans les journaux sur cet incident avec des interprétations diverses selon les tendances politiques. En effet, beaucoup de personnes se sont demandé pourquoi je n’ai pas réagi à l’incident créé par mon propre neveu Amadou Gon à la mosquée. Je n’ai pas réagi pour trois raisons :
La première raison, c’est que pour moi la famille est sacrée. C’est une création de Dieu. Nos activités politiques émanent du choix de chacun. Mais la famille est un don de Dieu. Or rien ne doit être au-dessus de la création de Dieu. La famille est donc sacrée.
La deuxième raison, c’est que nous étions à la mosquée. C`est-à-dire dans la maison de Dieu. Mieux, nous étions à la fête de la Tabaski et un vendredi. Toutes ces choses sont également sacrées pour le croyant. Moi, j’ai été 5 fois à la Mecque. Après avoir prié à la mosquée du Prophète, après avoir prié à la mosquée de la Kaaba, il y a des comportements que je ne peux avoir. Il y en a qui n’ont pas eu la même chance que moi. Je ne peux donc pas me laisser distraire par leur comportement indigne d’un croyant. Vous aussi ne vous laissez pas distraire par eux.
La troisième raison, c’est que pour moi la vraie réaction, c’est celle-ci, votre grande mobilisation. Votre présence massive dans ce stade rempli comme un œuf constitue pour moi une réponse suffisante à ces enfantillages et à ces mesquineries qui ne font pas avancer la libre expression démocratique pour laquelle nous sommes censés nous battre tous. Pour moi, avec cette grande mobilisation, vous avez clos le débat, démontrant ainsi que je n’avais vraiment pas besoin de répondre à ces mesquineries et qu’il faut aller à l’essentiel, c`est-à-dire aux élections qui vont reconduire le président Laurent Gbagbo à la magistrature suprême.
Nous venons d’investir trois mouvements de femmes et de jeunes. Ils ont décidé solennellement, devant nos parents de soutenir le président Gbagbo. C’est cela l’essentiel. Et, tout à l’heure, nous allons investir d’autres mouvements dans d’autres quartiers. Allons-y donc doucement, doucement en souriant vers la victoire certaine du président Gbagbo au premier tour.
Mais pourquoi donc, dans tout le nord, et ici à Korhogo de façon particulière, nous allons voter le président Gbagbo ?
Mon jeune frère Gervais Coulibaly vous en a donné les raisons. Mais je voudrais ajouter ceci : vous voyez que la voie venant d’Abidjan a été entièrement refaite jusqu’en ville. Le président Gbagbo, lors de sa visite d’Etat, avait promis 9 kilomètres de bitume à la commune. Ce sont ces travaux qui ont été réalisés.
Beaucoup de villages sont électrifiés et d’autres sont en voie de l’être. Certains veulent se l’approprier. Mais nous savons que c’est le président Gbagbo qui le fait.
Nous aurons bientôt une trentaine de nouvelles communes et une dizaine de nouvelles sous-préfectures pour le seul département de Korhogo. Dans la région des savanes le nombre des départements est passé de 4 à 8. Au niveau des nouvelles autorités de développement nommées, notre région en a eu une.
Le président Gbagbo nous a donné de l’eau potable à hauteur de 4 milliards. L’eau est source de vie. Aujourd’hui, nos parents ont de l’eau potable pour avoir la santé.
Allez voir dans les villages. Il y a un vaste programme d’hydraulique villageoise qui est en cours pour permettre à nos parents qui sont dans les villages d’avoir de l’eau potable eux aussi.
En ce qui concerne les religieux, je suis moi-même témoin. Qu’il s’agisse des catholiques ou des musulmans, le président Gbagbo fait beaucoup. Tout cela parce que le président Gbagbo pense au développement de notre région et en fait, par ces actes concrets, une réalité.
C’est pour toutes ces raisons, et pour bien d’autres encore, que nous allons voter Gbagbo ici à Korhogo. Un homme qui n’a aucune haine dans son cœur. Un homme qui ne fait aucune discrimination, qui ne trie pas. Un homme qui aime la Côte d’Ivoire et les ivoiriens de tous bords.
Merci donc pour cette mobilisation exceptionnelle. Avec votre participation si massive, vous me donnez la force de parcourir tout le pays et d’apporter la bonne nouvelle dans tous les hameaux.
Que Dieu vous bénisse.
Je vous remercie.
Propos recueillis par
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
envoyé spécial
à Korhogo