Le séminaire sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme a pris fin le 26 novembre dernier à Abidjan. Organisé par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique (GIABA), cette manifestation était orientée vers les banques et établissements financiers francophones et lusophones de la CEDEAO. Ci-dessous, l’importante communication du minsitre ivoirien de l’Economie et de Finances Charles Diby Koffi, faite lors de la clôture dudit séminaire.
« C’est un très grand plaisir pour moi de me retrouver avec vous, au moment où s’achèvent les travaux du « séminaire sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme à l’intention des banques et établissements financiers francophones et lusophones de la CEDEAO ». Je me félicite de l’excellente organisation du séminaire qui parvient à son terme après quatre (4) journées de dur labeur, de travail soutenu avec une endurance. Organisateurs, animateurs, vous avez fait montre d’une appréciable détermination qui, pour moi, s’inscrit dans le droit fil des objectifs visés par le GIABA, qui sont de mettre à la disposition des banques et des établissements financiers de notre sous-région, des ressources humaines formées pour mener avec compétence et dextérité la lutte contre la criminalité économique et financière. Je remercie une fois de plus la Direction générale du GIABA pour la réalisation de ce séminaire, pour le judicieux des thèmes qui sont entre autres. La problématique de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et présentation du dispositif applicable dans l’Union Monétaire Ouest-Africaine. La mise en œuvre de la législation communautaire par les institutions financières de l’UMOA. L’organisation de la lutte anti-blanchiment au sein des institutions financières. Les diligences à accomplir pour connaître le client. L’organisation de la lutte contre le financement du terrorisme et la gestion des embargos. Et la surveillance des opérations dans le cadre de la lutte anti-blanchiment. Les thèmes retenus ont été brillamment animés par des experts de grande qualité, des professionnels d’expérience avérée, que je voudrais ici vivement remercier et féliciter. Mes félicitations vont également aux participants, c`est-à-dire ceux qui ont suivi la formation qui leur donne ainsi, des outils à mettre au service de leurs institutions respectives pour mieux appréhender les indices de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Les échanges que vous avez au cours de cet atelier, vous ont permis d’aborder des difficultés pratiques rencontrées dans l’exercice de vos activités quotidiennes notamment. Le cadre juridique de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, vos discussions ont souligné la nécessité de l’adaptation des normes et standards internationaux aux réalités locales. La mise en œuvre de la fonction de contrôle de conformité au sein des banques et établissements financiers. Vos travaux ont conduit à distinguer la fonction de contrôle de conformité de la fonction voisine qu’est le contrôle interne. La cohabitation des systèmes alternatifs de transfert de fonds avec les systèmes bancaires classiques et les défis d’encadrement qu’elle pose. Il me plait de préciser qu’au-delà des débats, vous avez présenté une série de recommandations qui sont axées sur le fait que les normes en matière de lutte contre la blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme soient rendues accessibles aux organismes financiers à travers des instructions ou l’édiction de lignes directrices. Les mesures nécessaires à la réglementation des activités informelles de transfert de fonds soient prises. Les fonctions de contrôle de conformité et de contrôle interne soient séparées. Une formation continue soit assurée à l’ensemble des agents des Banques et établissements financiers, en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et enfin que les fonds confisqués dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme puissent éventuellement être affectés à la dotation des organes de lutte. L’application des recommandations issues des travaux du séminaire doublée des enseignements reçus, contribuera, j’en suis persuadé, à vous insuffler plus de dynamisme dans l’exercice de vos fonctions, ne particulier, sur le contrôle de la conformité dans les institutions financières et bancaires. En effet, les nouvelles méthodes acquises au cours de cet atelier auront un impact significatif sur les déclarations des opérations suspectes, ce qui aura pour effet de renforcer les relations de partenariat entre les institutions financières et les Cellules nationales de traitement des informations financières (CENTIF). Je vous souhaite un bon retour auprès de vos familles. Je déclare par la même occasion, clôt le « séminaire sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme à l’endroit des banques et établissements financiers francophones et lusophones de la CEDEAO ».
Retranscrit par Franck Boyo
« C’est un très grand plaisir pour moi de me retrouver avec vous, au moment où s’achèvent les travaux du « séminaire sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme à l’intention des banques et établissements financiers francophones et lusophones de la CEDEAO ». Je me félicite de l’excellente organisation du séminaire qui parvient à son terme après quatre (4) journées de dur labeur, de travail soutenu avec une endurance. Organisateurs, animateurs, vous avez fait montre d’une appréciable détermination qui, pour moi, s’inscrit dans le droit fil des objectifs visés par le GIABA, qui sont de mettre à la disposition des banques et des établissements financiers de notre sous-région, des ressources humaines formées pour mener avec compétence et dextérité la lutte contre la criminalité économique et financière. Je remercie une fois de plus la Direction générale du GIABA pour la réalisation de ce séminaire, pour le judicieux des thèmes qui sont entre autres. La problématique de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et présentation du dispositif applicable dans l’Union Monétaire Ouest-Africaine. La mise en œuvre de la législation communautaire par les institutions financières de l’UMOA. L’organisation de la lutte anti-blanchiment au sein des institutions financières. Les diligences à accomplir pour connaître le client. L’organisation de la lutte contre le financement du terrorisme et la gestion des embargos. Et la surveillance des opérations dans le cadre de la lutte anti-blanchiment. Les thèmes retenus ont été brillamment animés par des experts de grande qualité, des professionnels d’expérience avérée, que je voudrais ici vivement remercier et féliciter. Mes félicitations vont également aux participants, c`est-à-dire ceux qui ont suivi la formation qui leur donne ainsi, des outils à mettre au service de leurs institutions respectives pour mieux appréhender les indices de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Les échanges que vous avez au cours de cet atelier, vous ont permis d’aborder des difficultés pratiques rencontrées dans l’exercice de vos activités quotidiennes notamment. Le cadre juridique de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, vos discussions ont souligné la nécessité de l’adaptation des normes et standards internationaux aux réalités locales. La mise en œuvre de la fonction de contrôle de conformité au sein des banques et établissements financiers. Vos travaux ont conduit à distinguer la fonction de contrôle de conformité de la fonction voisine qu’est le contrôle interne. La cohabitation des systèmes alternatifs de transfert de fonds avec les systèmes bancaires classiques et les défis d’encadrement qu’elle pose. Il me plait de préciser qu’au-delà des débats, vous avez présenté une série de recommandations qui sont axées sur le fait que les normes en matière de lutte contre la blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme soient rendues accessibles aux organismes financiers à travers des instructions ou l’édiction de lignes directrices. Les mesures nécessaires à la réglementation des activités informelles de transfert de fonds soient prises. Les fonctions de contrôle de conformité et de contrôle interne soient séparées. Une formation continue soit assurée à l’ensemble des agents des Banques et établissements financiers, en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et enfin que les fonds confisqués dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme puissent éventuellement être affectés à la dotation des organes de lutte. L’application des recommandations issues des travaux du séminaire doublée des enseignements reçus, contribuera, j’en suis persuadé, à vous insuffler plus de dynamisme dans l’exercice de vos fonctions, ne particulier, sur le contrôle de la conformité dans les institutions financières et bancaires. En effet, les nouvelles méthodes acquises au cours de cet atelier auront un impact significatif sur les déclarations des opérations suspectes, ce qui aura pour effet de renforcer les relations de partenariat entre les institutions financières et les Cellules nationales de traitement des informations financières (CENTIF). Je vous souhaite un bon retour auprès de vos familles. Je déclare par la même occasion, clôt le « séminaire sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme à l’endroit des banques et établissements financiers francophones et lusophones de la CEDEAO ».
Retranscrit par Franck Boyo