“Ils ont encore réussi à retarder l’élection présidentielle. Mais, nous allons nous rendre à Ouaga dans deux jours et nous allons exiger que l’élection se tienne en début d’année.» Ceux qui ont basé toute leur stratégie sur un report à long terme de la présidentielle, qui devrait se tenir avant-hier dimanche, doivent se détromper. Leur plan sera, sans aucun doute, tué dans l‘œuf ». Hier, devant des milliers de militants rassemblés au stade municipal de Grand-Lahou, pour l’écouter, le candidat Alassane Dramane Ouattara a réaffirmé sa détermination et celle de la grande famille de l’opposition à aller aux élections le plus rapidement possible : «Nous sommes fatigués. Nous voulons aller aux élections et nous gagnerons», a martelé le numéro un des Républicains dans un tonnerre d’applaudissements. Que les ‘’anti-élections’’ se le tiennent donc pour dit : «Tchoco tchoco, nous allons les faire partir par les élections», leur a-t-il fait savoir. Pour ADO, le doute n’est plus permis. Tous les ingrédients de la tenue du scrutin étant désormais réunis : «Ces élections auront lieu dans quelques semaines. La liste électorale provisoire a été affichée. Et la liste des candidats a été validée», a fait noter le leader des Républicains. Appelant les uns et les autres à se rendre massivement dans les centres d’enrôlement pour s’assurer que leurs nom et prénom figurent en bonne et due forme sur la liste provisoire : «Allez vérifier si votre nom figure sur la liste électorale provisoire. Dans le cas contraire, faites des demandes pour corriger cela.
Car c’est l’unique opportunité que vous avez pour choisir le futur Président de la République», a-t-il conseillé. Avant d’informer l’assistance qu’il est dans la course à la présidentielle : «Cette fois-ci, l’injustice a été réparée. Il n’y a plus de rejet de candidatures. Le président Henri Konan Bédié et moi-même participerons aux élections», a tenu à préciser l’hôte des populations de Grand-Lahou, «cette belle région (qui) mérite beaucoup d’attentions» mais qui a été oubliée, à la limite abandonnée par les Refondateurs. C’est pourquoi, il s’est appesanti sur le sort des autorités administratives du département : «J’ai pitié pour vous, parce que vous êtes courageux, vous voulez faire des choses, mais on ne vous donne pas les moyens», a-t-il compati au désarroi des autorités municipales et du Conseil général. Avant de préciser : «Mais rassurez-vous, ADO ne fait pas de promesses, il prend des engagements», a déclaré le mentor du RDR. Justement, au titre des engagements pris hier devant les populations, ceux de leur redonner espoir sur tous les plans : éducation, santé, agriculture, emploi. Tous ces secteurs auront des investissements. Et pour le département de Grand-Lahou, c’est la bagatelle de 63 milliards que le candidat de l’espoir a promis. Parce que justement, tout est à refaire dans ce département en particulier et en Côte d’Ivoire en général : «La Côte d’Ivoire n’a pas été gérée depuis plusieurs années. Il n’y a p as eu de vision pour le pays». Comment pouvait-il en être autrement, quand on sait que «pendant que ceux qui travaillent n’ont pas beaucoup d’argent, ceux qui ne travaillent pas en disposent abondamment. On gaspille de l’argent des Ivoiriens sous prétexte de visites d’Etat», a-t-il déploré.
Toute chose qui fait que «nous reculons pendant que les autres avancent». Mais tout n’est pas perdu pour autant. L’espoir d’un lendemain meilleur est permis: «Je suis candidat parce que je connais les problèmes de mon pays. Je peux apporter des solutions pour un mieux-être des populations.» Exactement comme il l’a fait de 1990 à 1993 quand il était Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny et aussi quand il était en fonction au Fonds monétaire international où il occupait les fonctions de Directeur général adjoint et avait la gestion d’une centaine d’Etats. Pour le reste, le candidat de l’espoir a exhorté les autres candidats à prendre l’engagement de tenir un langage de paix: «Nous devons prendre l’engagement que les élections vont se dérouler dans un climat apaisé. Que chacun laisse son voisin aller voter tranquillement. Que nous prenions l’engagement de respecter la volonté des Ivoiriens» a-t-il recommandé.
Yves-M. ABIET
Envoyé spécial
Car c’est l’unique opportunité que vous avez pour choisir le futur Président de la République», a-t-il conseillé. Avant d’informer l’assistance qu’il est dans la course à la présidentielle : «Cette fois-ci, l’injustice a été réparée. Il n’y a plus de rejet de candidatures. Le président Henri Konan Bédié et moi-même participerons aux élections», a tenu à préciser l’hôte des populations de Grand-Lahou, «cette belle région (qui) mérite beaucoup d’attentions» mais qui a été oubliée, à la limite abandonnée par les Refondateurs. C’est pourquoi, il s’est appesanti sur le sort des autorités administratives du département : «J’ai pitié pour vous, parce que vous êtes courageux, vous voulez faire des choses, mais on ne vous donne pas les moyens», a-t-il compati au désarroi des autorités municipales et du Conseil général. Avant de préciser : «Mais rassurez-vous, ADO ne fait pas de promesses, il prend des engagements», a déclaré le mentor du RDR. Justement, au titre des engagements pris hier devant les populations, ceux de leur redonner espoir sur tous les plans : éducation, santé, agriculture, emploi. Tous ces secteurs auront des investissements. Et pour le département de Grand-Lahou, c’est la bagatelle de 63 milliards que le candidat de l’espoir a promis. Parce que justement, tout est à refaire dans ce département en particulier et en Côte d’Ivoire en général : «La Côte d’Ivoire n’a pas été gérée depuis plusieurs années. Il n’y a p as eu de vision pour le pays». Comment pouvait-il en être autrement, quand on sait que «pendant que ceux qui travaillent n’ont pas beaucoup d’argent, ceux qui ne travaillent pas en disposent abondamment. On gaspille de l’argent des Ivoiriens sous prétexte de visites d’Etat», a-t-il déploré.
Toute chose qui fait que «nous reculons pendant que les autres avancent». Mais tout n’est pas perdu pour autant. L’espoir d’un lendemain meilleur est permis: «Je suis candidat parce que je connais les problèmes de mon pays. Je peux apporter des solutions pour un mieux-être des populations.» Exactement comme il l’a fait de 1990 à 1993 quand il était Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny et aussi quand il était en fonction au Fonds monétaire international où il occupait les fonctions de Directeur général adjoint et avait la gestion d’une centaine d’Etats. Pour le reste, le candidat de l’espoir a exhorté les autres candidats à prendre l’engagement de tenir un langage de paix: «Nous devons prendre l’engagement que les élections vont se dérouler dans un climat apaisé. Que chacun laisse son voisin aller voter tranquillement. Que nous prenions l’engagement de respecter la volonté des Ivoiriens» a-t-il recommandé.
Yves-M. ABIET
Envoyé spécial