Danses guerrières, danses de réjouissance appelées « yaï », fanfares et tambours parleurs.
Populations en effervescence, des chefs traditionnels et notables parés dans leurs habits de grands jours. Des pas de danse et chants de réjouissance improvisés. C’est ainsi que les populations du Léboutou ont tenu à exprimer leur joie de retrouver le docteur Alassane Dramane Ouattara. Hommes, enfants et vieillards ont abandonné, ce lundi 30 novembre 2009, jour ouvrable, leurs activités pour réserver un accueil des plus mémorables et chaleureux au candidat du RDR à la prochaine élection présidentielle. A l’entrée de Dabou, les membres de la classe d’âge chargée de défendre la ville sont venus à la rencontre du combattant ADO pour l’escorter jusqu’à l’intérieur de la capitale du Léboutou. Le président du RDR fait une halte pour saluer toute la chefferie de Dabou venue lui souhaiter le traditionnel « Akparo ». Badigeonnés de kaolin et de charbon, munis de branches d’acacia, les guerriers du Léboutou à pas de course, ont frayé la route à l’enfant prodige de Kong. Les populations au centre-ville pouvaient maintenant, après le « nettoyage mystique », prendre la relève. Des milliers de personnes apparemment des inconditionnels du Bravetchè aidés de plusieurs centaines de sympathisants, comme une vague impétueuse, manquent de happer le cortège. En un temps record, la place de la gare routière de la ville est assaillie par le monde. Des « ADO président ! ADO président ! » se font entendre. Mais le mentor des Républicains ne fait que passer. Il est tout simplement en transit pour la ville de Grand-Lahou. A 5 km de Dabou, le cortège fait une escale à Bouboury. Le directeur régional de campagne, le ministre Vincent Lohouès tient à ce que le candidat du RDR fasse ses civilités à la notabilité du village où est installée l’usine d’hévéa dont il est le président du Conseil d’administration. Après les échanges de civilités, la colonne impressionnante de 4x4 prend la direction de Toupah. Là encore, le patron des Républicains est contraint à faire un arrêt. Tant les populations sorties nombreuses à sa rencontre voulaient communier avec lui. La rencontre est brève. Mais intense et riche en émotions. La séparation semble difficile. Mais il faut bien partir.
Car, Grand-Lahou attend. A Irobo, en pays Ahizi, la ferveur et l’enthousiasme de la population semble avoir surpris la délégation. Face à cette chaleur humaine et cette spontanéité, un meeting est aussitôt improvisé. Le Premier ministre d’Houphouët-Boigny, visiblement touché par cet accueil, improvise à son tour un petit speech. Il est fortement applaudi par la foule compacte qui s’est rapidement formée. Vingt minutes plus tard, le cortège met le cap sur Grand Lahou. Déjà à l’entrée de la capitale des Avikam, le comité d’accueil donne un avant-goût de l’euphorie qui s’est emparée de la cité « des trois eaux ». L’entrée au stade du candidat du RDR plonge la foule dans une hystérie collective. Le stade de Grand-Lahou a fait son plein. Les gestes et les sourires du fils de Hadja Nabintou Cissé ont un effet électrisant sur l’assistance venue nombreuse pour l’écouter. Après près d’une heure de discours, l’ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international rompt le charme et libère les milliers de personnes dont on pouvait désormais lire sur le visage, le commencement d’une joie des lendemains qui chantent. Prochaine étape, Lopou. Ici, c’est le ministre René Djèdjemel Diby en personne qui accueille le candidat du RDR. L’accueil atteint ici une autre dimension. Le chef du village de Lopou a fait les choses en grand pour recevoir son ancien patron. Tambour parleur, fanfare, chants et danses de réjouissance. Tout y est. « La Bible dit que chaque chose en son temps. Le temps d’ADO est arrivé », scande les femmes. « Donnez-moi la chance de vous aider », répond l’illustre hôte à ses parents de Lopou. Un tonnerre d’applaudissements accueille ses paroles. Le candidat du RDR peut partir rassuré du soutien de ses frères et sœurs de Lopou. A Orbaff, malgré la tombée de la nuit, les populations ont réservé un accueil chaleureux et enthousiaste à celui qui désormais, cristallise tous les espoirs des peuples de Côte d’Ivoire. Des chants à l’honneur d’ADO sont aussitôt improvisés. Le tambour parleur tonne. Ici c’est « ADO pissanci akangni dê !». « Quand on vient à la maison, peu importe l’heure », lance le mentor des Républicains pour s’excuser et s’expliquer sur son retard. Devant, la joie et la chaleur de l’accueil, le candidat de la formation domiciliée à la rue Lepic n’a eu que ces mots pour traduire la grande émotion qui l’animait pour la circonstance : « Merci pour l’accueil ! C’est un accueil familial. »
Jean-Claude Coulibaly
Populations en effervescence, des chefs traditionnels et notables parés dans leurs habits de grands jours. Des pas de danse et chants de réjouissance improvisés. C’est ainsi que les populations du Léboutou ont tenu à exprimer leur joie de retrouver le docteur Alassane Dramane Ouattara. Hommes, enfants et vieillards ont abandonné, ce lundi 30 novembre 2009, jour ouvrable, leurs activités pour réserver un accueil des plus mémorables et chaleureux au candidat du RDR à la prochaine élection présidentielle. A l’entrée de Dabou, les membres de la classe d’âge chargée de défendre la ville sont venus à la rencontre du combattant ADO pour l’escorter jusqu’à l’intérieur de la capitale du Léboutou. Le président du RDR fait une halte pour saluer toute la chefferie de Dabou venue lui souhaiter le traditionnel « Akparo ». Badigeonnés de kaolin et de charbon, munis de branches d’acacia, les guerriers du Léboutou à pas de course, ont frayé la route à l’enfant prodige de Kong. Les populations au centre-ville pouvaient maintenant, après le « nettoyage mystique », prendre la relève. Des milliers de personnes apparemment des inconditionnels du Bravetchè aidés de plusieurs centaines de sympathisants, comme une vague impétueuse, manquent de happer le cortège. En un temps record, la place de la gare routière de la ville est assaillie par le monde. Des « ADO président ! ADO président ! » se font entendre. Mais le mentor des Républicains ne fait que passer. Il est tout simplement en transit pour la ville de Grand-Lahou. A 5 km de Dabou, le cortège fait une escale à Bouboury. Le directeur régional de campagne, le ministre Vincent Lohouès tient à ce que le candidat du RDR fasse ses civilités à la notabilité du village où est installée l’usine d’hévéa dont il est le président du Conseil d’administration. Après les échanges de civilités, la colonne impressionnante de 4x4 prend la direction de Toupah. Là encore, le patron des Républicains est contraint à faire un arrêt. Tant les populations sorties nombreuses à sa rencontre voulaient communier avec lui. La rencontre est brève. Mais intense et riche en émotions. La séparation semble difficile. Mais il faut bien partir.
Car, Grand-Lahou attend. A Irobo, en pays Ahizi, la ferveur et l’enthousiasme de la population semble avoir surpris la délégation. Face à cette chaleur humaine et cette spontanéité, un meeting est aussitôt improvisé. Le Premier ministre d’Houphouët-Boigny, visiblement touché par cet accueil, improvise à son tour un petit speech. Il est fortement applaudi par la foule compacte qui s’est rapidement formée. Vingt minutes plus tard, le cortège met le cap sur Grand Lahou. Déjà à l’entrée de la capitale des Avikam, le comité d’accueil donne un avant-goût de l’euphorie qui s’est emparée de la cité « des trois eaux ». L’entrée au stade du candidat du RDR plonge la foule dans une hystérie collective. Le stade de Grand-Lahou a fait son plein. Les gestes et les sourires du fils de Hadja Nabintou Cissé ont un effet électrisant sur l’assistance venue nombreuse pour l’écouter. Après près d’une heure de discours, l’ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international rompt le charme et libère les milliers de personnes dont on pouvait désormais lire sur le visage, le commencement d’une joie des lendemains qui chantent. Prochaine étape, Lopou. Ici, c’est le ministre René Djèdjemel Diby en personne qui accueille le candidat du RDR. L’accueil atteint ici une autre dimension. Le chef du village de Lopou a fait les choses en grand pour recevoir son ancien patron. Tambour parleur, fanfare, chants et danses de réjouissance. Tout y est. « La Bible dit que chaque chose en son temps. Le temps d’ADO est arrivé », scande les femmes. « Donnez-moi la chance de vous aider », répond l’illustre hôte à ses parents de Lopou. Un tonnerre d’applaudissements accueille ses paroles. Le candidat du RDR peut partir rassuré du soutien de ses frères et sœurs de Lopou. A Orbaff, malgré la tombée de la nuit, les populations ont réservé un accueil chaleureux et enthousiaste à celui qui désormais, cristallise tous les espoirs des peuples de Côte d’Ivoire. Des chants à l’honneur d’ADO sont aussitôt improvisés. Le tambour parleur tonne. Ici c’est « ADO pissanci akangni dê !». « Quand on vient à la maison, peu importe l’heure », lance le mentor des Républicains pour s’excuser et s’expliquer sur son retard. Devant, la joie et la chaleur de l’accueil, le candidat de la formation domiciliée à la rue Lepic n’a eu que ces mots pour traduire la grande émotion qui l’animait pour la circonstance : « Merci pour l’accueil ! C’est un accueil familial. »
Jean-Claude Coulibaly