Grand-Lahou ne fait pas exception à la règle. Depuis qu’il a entrepris de visiter l’ensemble des départements du territoire ivoirien avant le premier tour de l’élection présidentielle, le candidat Alassane Ouattara n’a de cesse d’entendre le cri de cœur des populations désorientées et déçues par neuf années de gestion hasardeuse de la Refondation. Hier, les populations de Grand-Lahou ont crié très fort leur désarroi : « à Grand -Lahou, la vie s’est totalement arrêtée sur tous les plans du développement », a dit la porte-parole des populations, Mme Nébavi Colette.
Au nom de la société civile, la troisième vice-présidente du Conseil général du département a dépeint un tableau plutôt triste de ce département aux énormes potentialités. De ce contraste, elle relève que « Grand-Lahou ne bénéficie pas des retombées de l’exploitation pétrolière et gazière ». La porte-parole de la société civile a, en outre, égrené les « insuffisantes » des infrastructures sanitaires, scolaires et déploré l’état des routes et le manque d’eau potable.
Grand-Lahou, selon Mme Nébavi se sent trahie. Car, le projet de création de la zone franche s’est « volatilisé » pour se retrouver ailleurs. Loin de se laisser abattre par la détresse et l’oubli de l’Etat, la population de Grand-Lahou garde plutôt espoir. « Cette crise n’est pas irréversible. Il suffit seulement de trouver l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », indique, un tantinet optimiste, la porte-parole de ces populations. Pour elle, Alassane Ouattara a « l’expérience et la vision claire » de la relance de la Côte d’Ivoire. Aussi, devait-elle promettre à l’hôte du jour, un « soutien sans faille ». Car, a-t-elle soutenu, « la Côte d’Ivoire a besoin d’un Président et d’un Chef d’Etat capable de rassurer le peuple par son savoir faire, d’inspirer confiance à tous et de susciter la rigueur, le goût du travail aux Ivoiriens et le respect des valeurs éthiques et morales qui ont totalement disparu ». Poursuivant son intervention, la porte-parole de la société civile a mis en avant « les humiliations » nées du chômage de nombreux jeunes et femmes ainsi que la déshumanisation causée par la pauvreté aggravée des planteurs, des pêcheurs et des travailleurs. Toutes ces tares devront disparaître, a-t-elle promis. Toute chose qui, à ses yeux reste possible pour cette population qui ne demande qu’à être mise au travail.
Pour sa part, le maire de la cité, M. Laga Tano Joseph, au cours de son intervention, a insisté sur le melting-pot que constitue Grand-Lahou, terre d’accueil. Pour lui, le département de Grand-Lahou « subit une forte pression démographique avec un taux d’accroissement annuel estimé à 4.7% contre 3.6% au plan national ». Cependant, cette progression démographique n’a pas empêché Grand-Lahou d’être un oasis de paix dans cette Côte d’Ivoire récemment secouée par des conflits tribaux. Une valeur d’ailleurs saluée par l’ancien Premier ministre d’Houphouët-Boigny
Charles Sanga (envoyé spécial)
Au nom de la société civile, la troisième vice-présidente du Conseil général du département a dépeint un tableau plutôt triste de ce département aux énormes potentialités. De ce contraste, elle relève que « Grand-Lahou ne bénéficie pas des retombées de l’exploitation pétrolière et gazière ». La porte-parole de la société civile a, en outre, égrené les « insuffisantes » des infrastructures sanitaires, scolaires et déploré l’état des routes et le manque d’eau potable.
Grand-Lahou, selon Mme Nébavi se sent trahie. Car, le projet de création de la zone franche s’est « volatilisé » pour se retrouver ailleurs. Loin de se laisser abattre par la détresse et l’oubli de l’Etat, la population de Grand-Lahou garde plutôt espoir. « Cette crise n’est pas irréversible. Il suffit seulement de trouver l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », indique, un tantinet optimiste, la porte-parole de ces populations. Pour elle, Alassane Ouattara a « l’expérience et la vision claire » de la relance de la Côte d’Ivoire. Aussi, devait-elle promettre à l’hôte du jour, un « soutien sans faille ». Car, a-t-elle soutenu, « la Côte d’Ivoire a besoin d’un Président et d’un Chef d’Etat capable de rassurer le peuple par son savoir faire, d’inspirer confiance à tous et de susciter la rigueur, le goût du travail aux Ivoiriens et le respect des valeurs éthiques et morales qui ont totalement disparu ». Poursuivant son intervention, la porte-parole de la société civile a mis en avant « les humiliations » nées du chômage de nombreux jeunes et femmes ainsi que la déshumanisation causée par la pauvreté aggravée des planteurs, des pêcheurs et des travailleurs. Toutes ces tares devront disparaître, a-t-elle promis. Toute chose qui, à ses yeux reste possible pour cette population qui ne demande qu’à être mise au travail.
Pour sa part, le maire de la cité, M. Laga Tano Joseph, au cours de son intervention, a insisté sur le melting-pot que constitue Grand-Lahou, terre d’accueil. Pour lui, le département de Grand-Lahou « subit une forte pression démographique avec un taux d’accroissement annuel estimé à 4.7% contre 3.6% au plan national ». Cependant, cette progression démographique n’a pas empêché Grand-Lahou d’être un oasis de paix dans cette Côte d’Ivoire récemment secouée par des conflits tribaux. Une valeur d’ailleurs saluée par l’ancien Premier ministre d’Houphouët-Boigny
Charles Sanga (envoyé spécial)