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Société Publié le jeudi 3 décembre 2009 | L’expression

Campus de Cocody - Les étudiants obligés de faire les affaires pour étudier

Pour subvenir à leurs besoins, les étudiants s’adonnent à plusieurs activités lucratives sur le campus.

X. N., étudiant en 2eme année de Sciences économiques, est réparateur de portables depuis un an sur le campus. «C’est un don. J’ai commencé par de petites réparations et je ne m’en sortais pas mal. C’est lorsque j’ai réalisé que ça pouvait être une activité lucrative que je m’y suis investi à part entière. J’ai aménagé dans ce petit local avec un de mes amis, ainsi, quand, j’ai des compositions ou que j’ai cours, c’est lui qui s’en occupe. Cette activité me permet de me tirer des situations financières difficiles, mais ce n’est pas toujours qu’on fait des bénéfices. On est au campus et on doit faire des prix étudiants », explique l’étudiant. Comme X.N., les étudiants exercent de petites activités sur le campus pour subvenir à leurs besoins. Ainsi, Annita. K, étudiante en Licence de droit, avoue qu’elle va de temps à autres à Noé pour acheter des marchandises qu’elle revend sur le campus. « Ce n’est pas toujours facile car je vends les articles à crédit. Il s’agit souvent de body, de chaussures et de sacs pour femmes. Et c’est uniquement sur commande. C’est ainsi que j’arrive à subvenir à mes petits besoins et à payer ma chambre », soutient-elle. Certains vont plus loin en créant de petites entreprises ou en travaillant en free-lance. Ainsi, le campus grouille de petites entreprises créées par les étudiants. Jeannot K., étudiant en anglais, est propriétaire d’une photocopieuse. « Avant d’avoir ce local situé à la place Apkélé-Apkélé et cette photocopieuse, j’ai dû faire beaucoup de sacrifices. La vie est dure et il faut payer mes fascicules, la nourriture, subvenir à mes besoins. Je ne fais pas de gros bénéfices mais au moins je ne mendie pas. J’espère que d’ici l’année prochaine, j’aurais une deuxième photocopieuse », rassure-t-il. N.J, quant à elle, a trouvé une manière astucieuse de subvenir à ses besoins. « Je tresse et tisse bien. J’ai réussi à me faire une clientèle parmi les étudiantes. Quand elles doivent se faire belles, elles m’appellent et je me rends à leurs chambres. C’est pratique pour elle et pour moi. Je peux me faire des bénéfices entre 5000 ou 10.000Fcfa par jour. Ça varie souvent », commente-t-elle.

Napargalè Marie
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