Le 25 et le 31. Telles seront les dates les plus guettées, les plus courtisées et les plus célèbres de ce mois de décembre et pour cause. Importantes pour la Côte d’Ivoire, ses chrétiens et l’ensemble de ses populations, elles seront meublées de nombreuses festivités, occasionnant d’énormes dépenses, hélas.
A l’instar de leurs concitoyens du monde entier, et comme chaque année, les chrétiens de Côte d’Ivoire commémoreront le 25 décembre prochain, l’anniversaire de la naissance de Jésus-Christ. Evènement interplanétaire par excellence et occasion de réjouissance exclusivement réservée aux enfants, cette fête entraînant comme toujours beaucoup de dépenses. Un point d’honneur sera mis sur tout ce qui doit faire plaisir aux enfants, des habillements aux jouets, sans surtout oublier les gâteries de toutes sortes. Inutile donc d’affirmer que cette manifestation entraînera des sorties d’argent tous azimut, surtout que les adultes s’en sont appropriés, substituant aux petits pas de gosses, leurs bamboula habituelles. Les adolescents et les adultes se mettront ensuite en position pour les festivités marquant la fin de l’année, qui seront grandioses comme à l’accoutumée. Depuis quelques temps, les préparatifs vont bon train, tant au niveau des dispositifs commerciaux nécessaires, qu’à celui des commodités dont chacun se sent obligé de se munir parmi lesquelles, la sape et les filles de joie. L’ensemble des espaces de plaisir est par conséquent en train de faire peau neuve, afin d’attirer et satisfaire aux desideratas des nombreux clients potentiels, généralement disposés aux folles dépenses que cela occasionnera. A l’instar de la Côte d’Ivoire pour qui, cette d’année consacre le début du cinquantenaire, ce sont donc les populations dans leur grande majorité qui s’apprêtent pour des fêtes grandioses. Le moins que l’on puisse écrire, est que la Côte d’Ivoire connaîtra une fois de plus de grandes vibrations étant donné que le principal nerf de cette guerre festive qu’est l’argent, sera encore une fois disponible comme c’est le cas chaque fin d’année.
Un mois aux nombreuses ressources
Avec le report des élections et la normalisation continue du climat socio-politique, l’apaisement emmènera donc les populations à profiter au maximum du mois aux nombreuses ressources qu’est décembre. Chez les travailleurs signataires de la convention collective, il y a d’abord ‘’l’Arbre de Noël’’. D’a peu près 10 mille FCFA par enfants officiellement déclaré, cet argent est destiné à la prise en charge de ceux-ci pour fêter la Noël. Payé le 07 décembre, l’arbre de Noël est pour les travailleurs parents de nombreux enfants, une véritable source de revenu. Vient ensuite la gratification annuelle, ou 13e mois pour les cadres, allant jusqu’à 100% du salaire mensuel. La gratification est considérée comme le cadeau de l’an par les travailleurs. Payée le 18 du mois de décembre et généralement en espèce, cette somme est exonérée de tout impôt. Vient enfin le salaire du mois de décembre qui, comme chaque année, constitue un acquis dans le monde travail. Mais avant, les agents méritants reçoivent la notification de leur avancement rémunération et en catégorie, toute chose leur conférant une grande satisfaction. Il y a aussi les dividendes de fin d’exercice pour les citoyens ayant acquis des actions dans des entreprises, calculées sur le bénéfice de celles-ci au prorata de leurs participations. Par rapport à tout ce qui précède, le mois de décembre constitue donc celui de toutes les entrées de fonds, toute chose constituant pour de nombreuses personnes, un argument pour s’adonner à de folles dépenses. Il y a donc d’un côté les opérateurs économiques exerçant dans les domaines du plaisir et les filles de joie qui s’affairent en vue de profiter à satiété de cette manne et de l’autre, les citoyens gabégiques qui s’apprêtent pour un appauvrissement certain. De là à affirmer que l’argent du mois de décembre viendra avec ses occasions de dépense du reste difficilement contournables, il n’y a qu’un pas que l’évidence a tôt fait de combler et cela, chaque année.
Franck Boyo
Légende : Comme chaque année, cette fin d’année sera l’occasion pour certains de se ruminer.
Légende : Les vicieux et les dévergondés s’adonnerons à cœur joie au désordre sexuel, oubliant l’existence des germes de la mort
A l’instar de leurs concitoyens du monde entier, et comme chaque année, les chrétiens de Côte d’Ivoire commémoreront le 25 décembre prochain, l’anniversaire de la naissance de Jésus-Christ. Evènement interplanétaire par excellence et occasion de réjouissance exclusivement réservée aux enfants, cette fête entraînant comme toujours beaucoup de dépenses. Un point d’honneur sera mis sur tout ce qui doit faire plaisir aux enfants, des habillements aux jouets, sans surtout oublier les gâteries de toutes sortes. Inutile donc d’affirmer que cette manifestation entraînera des sorties d’argent tous azimut, surtout que les adultes s’en sont appropriés, substituant aux petits pas de gosses, leurs bamboula habituelles. Les adolescents et les adultes se mettront ensuite en position pour les festivités marquant la fin de l’année, qui seront grandioses comme à l’accoutumée. Depuis quelques temps, les préparatifs vont bon train, tant au niveau des dispositifs commerciaux nécessaires, qu’à celui des commodités dont chacun se sent obligé de se munir parmi lesquelles, la sape et les filles de joie. L’ensemble des espaces de plaisir est par conséquent en train de faire peau neuve, afin d’attirer et satisfaire aux desideratas des nombreux clients potentiels, généralement disposés aux folles dépenses que cela occasionnera. A l’instar de la Côte d’Ivoire pour qui, cette d’année consacre le début du cinquantenaire, ce sont donc les populations dans leur grande majorité qui s’apprêtent pour des fêtes grandioses. Le moins que l’on puisse écrire, est que la Côte d’Ivoire connaîtra une fois de plus de grandes vibrations étant donné que le principal nerf de cette guerre festive qu’est l’argent, sera encore une fois disponible comme c’est le cas chaque fin d’année.
Un mois aux nombreuses ressources
Avec le report des élections et la normalisation continue du climat socio-politique, l’apaisement emmènera donc les populations à profiter au maximum du mois aux nombreuses ressources qu’est décembre. Chez les travailleurs signataires de la convention collective, il y a d’abord ‘’l’Arbre de Noël’’. D’a peu près 10 mille FCFA par enfants officiellement déclaré, cet argent est destiné à la prise en charge de ceux-ci pour fêter la Noël. Payé le 07 décembre, l’arbre de Noël est pour les travailleurs parents de nombreux enfants, une véritable source de revenu. Vient ensuite la gratification annuelle, ou 13e mois pour les cadres, allant jusqu’à 100% du salaire mensuel. La gratification est considérée comme le cadeau de l’an par les travailleurs. Payée le 18 du mois de décembre et généralement en espèce, cette somme est exonérée de tout impôt. Vient enfin le salaire du mois de décembre qui, comme chaque année, constitue un acquis dans le monde travail. Mais avant, les agents méritants reçoivent la notification de leur avancement rémunération et en catégorie, toute chose leur conférant une grande satisfaction. Il y a aussi les dividendes de fin d’exercice pour les citoyens ayant acquis des actions dans des entreprises, calculées sur le bénéfice de celles-ci au prorata de leurs participations. Par rapport à tout ce qui précède, le mois de décembre constitue donc celui de toutes les entrées de fonds, toute chose constituant pour de nombreuses personnes, un argument pour s’adonner à de folles dépenses. Il y a donc d’un côté les opérateurs économiques exerçant dans les domaines du plaisir et les filles de joie qui s’affairent en vue de profiter à satiété de cette manne et de l’autre, les citoyens gabégiques qui s’apprêtent pour un appauvrissement certain. De là à affirmer que l’argent du mois de décembre viendra avec ses occasions de dépense du reste difficilement contournables, il n’y a qu’un pas que l’évidence a tôt fait de combler et cela, chaque année.
Franck Boyo
Légende : Comme chaque année, cette fin d’année sera l’occasion pour certains de se ruminer.
Légende : Les vicieux et les dévergondés s’adonnerons à cœur joie au désordre sexuel, oubliant l’existence des germes de la mort