Le quotidien l’Expression a célébré hier mercredi 2 décembre, au Cercle du rail au Plateau, le Super Ebony 2009 Jean Roche Kouamé, rédacteur en chef dudit canard. Au nombre des invités, le parrain Ibrahim Sy Savané, ministre de la Communication. Sur le prix distinguant le meilleur journaliste de Côte d’Ivoire, le ministre a fait savoir que la « récompense n’est pas pour entretenir la vantardise mais pour augmenter l’estime de soi et décomplexer le journaliste distingué par un jury de professionnels. Reconnaissant le mérite du journaliste Jean Roche Kouamé, le ministre témoigne : « Je connais Jean Roche Kouamé, je connais son humilité. De ce point de vue, nous sommes sortis de la même école. Celle de ceux qui rasent les murs. C’est probablement cela qui fait qu’un certain nombre de jugements ont été portés sur lui. Je dirai que c’est précisément à son directeur général actuel d’apaiser ce tournant et à tout faire pour ne pas les augmenter ».
Donnant une explication des mauvais chiffres réalisés par la presse, le ministre Sy Savané a pointé le doigt sur des facteurs exogènes et endogènes (la qualité). « La presse quoiqu’on dise n’est pas un produit de première ni même de seconde nécessité », constate-t-il. De l’analyse faite sur la régression des ventes, Ibrahim Sy Savané recommande que chaque journaliste prenne sa part car il n’est pas possible, selon le ministre, d’augmenter cette qualité de la presse sans les journalistes eux-mêmes. Pour lui, la presse qui est une économie lente, n’a rien à voir avec une économie de spéculation d’où le temps qu’il conseille à un organe éditorial de s’imposer avant de se transformer en un modèle économique. «Il faut mettre l’accent sur la qualité, je sais que c’est une tâche ingrate, mais c’est au bout de cela qu’il y a le succès », a-t-il admis. Dans cet élan pour atteindre la qualité, le ministre Ibrahim Sy Savané a souhaité que « que tous ceux qui ont contribué à enrichir cet espace de liberté dans les années 90 puissent revenir ensemble à l’intérieur de la presse pour pouvoir lui permettre de réussir ce saut qualitatif dont il a véritablement besoin». Exprimant sa volonté d’aider en plus du fonds d’aide à la presse, le parrain a rassuré qu’il continuera à faire des propositions structurelles à la bonne presse étant entendu qu’aucune reforme structurelle ne peut sauver une mauvaise presse. A sa suite, Al Séni, le Directeur général de L’Expression après la remise solennelle du prix du meilleur journaliste, à son rédacteur en chef, le parrain, a qualifié Jean Roche Kouamé d’homme émérite qui a gardé la foi en la valeur intrinsèque malgré des tentatives puériles pour la lui dénier. Sans tomber dans l’autosatisfaction, le prix du meilleur journaliste presse, du super Ebony représente, pour Al Séni, une « lourde responsabilité pour le groupe qui n’a plus droit à l’erreur. Ces trophées sont un appel qui nécessite davantage de professionnalisme pour un travail de qualité et d’excellence. Jean Roche Kouamé, en reconnaissance de ses «maîtres» qui l’ont formé, a témoigné que le prix qui l’honore est un appel à la persévérance. Avec lui, les deux lauréats en compétition pour le super Ebony pourront bénéficier dans les jours à venir d’un séjour parisien (13 au 20 décembre) offert par l’Ambassade de France à Abidjan.
Koné Saydoo
Donnant une explication des mauvais chiffres réalisés par la presse, le ministre Sy Savané a pointé le doigt sur des facteurs exogènes et endogènes (la qualité). « La presse quoiqu’on dise n’est pas un produit de première ni même de seconde nécessité », constate-t-il. De l’analyse faite sur la régression des ventes, Ibrahim Sy Savané recommande que chaque journaliste prenne sa part car il n’est pas possible, selon le ministre, d’augmenter cette qualité de la presse sans les journalistes eux-mêmes. Pour lui, la presse qui est une économie lente, n’a rien à voir avec une économie de spéculation d’où le temps qu’il conseille à un organe éditorial de s’imposer avant de se transformer en un modèle économique. «Il faut mettre l’accent sur la qualité, je sais que c’est une tâche ingrate, mais c’est au bout de cela qu’il y a le succès », a-t-il admis. Dans cet élan pour atteindre la qualité, le ministre Ibrahim Sy Savané a souhaité que « que tous ceux qui ont contribué à enrichir cet espace de liberté dans les années 90 puissent revenir ensemble à l’intérieur de la presse pour pouvoir lui permettre de réussir ce saut qualitatif dont il a véritablement besoin». Exprimant sa volonté d’aider en plus du fonds d’aide à la presse, le parrain a rassuré qu’il continuera à faire des propositions structurelles à la bonne presse étant entendu qu’aucune reforme structurelle ne peut sauver une mauvaise presse. A sa suite, Al Séni, le Directeur général de L’Expression après la remise solennelle du prix du meilleur journaliste, à son rédacteur en chef, le parrain, a qualifié Jean Roche Kouamé d’homme émérite qui a gardé la foi en la valeur intrinsèque malgré des tentatives puériles pour la lui dénier. Sans tomber dans l’autosatisfaction, le prix du meilleur journaliste presse, du super Ebony représente, pour Al Séni, une « lourde responsabilité pour le groupe qui n’a plus droit à l’erreur. Ces trophées sont un appel qui nécessite davantage de professionnalisme pour un travail de qualité et d’excellence. Jean Roche Kouamé, en reconnaissance de ses «maîtres» qui l’ont formé, a témoigné que le prix qui l’honore est un appel à la persévérance. Avec lui, les deux lauréats en compétition pour le super Ebony pourront bénéficier dans les jours à venir d’un séjour parisien (13 au 20 décembre) offert par l’Ambassade de France à Abidjan.
Koné Saydoo