le prix Goncourt a été attribué à Marie NDiaye pour son roman Trois femmes puissantes (Gallimard). Elle est la première femme lauréate du Goncourt au XXIe siècle ; et, en cent sept ans d'existence, le plus prestigieux des prix littéraires n'a récompensé, jusqu'à ce jour, que dix romancières, un quota plutôt léger. Qui est donc cette femme au talent reconnu et peu connu en Côte d’Ivoire ?
Biographie de Marie Ndiaye
Marie NDiaye, née le 4 juin 1967 à Pithiviers dans le Loiret, est une femme de lettres française, ayant notamment remporté le prix Femina en 2001 pour « Rosie Carpe », et le prix Goncourt en 2009 pour « Trois Femmes puissante »s. Son père sénégalais et sa mère française se sont connus étudiants en Île-de-France au milieu des années 1960.
Le talent n'attend pas le nombre des années, Marie Ndiaye est l'incarnation par excellence de cet adage. S'exerçant à l'écriture depuis l'âge de 12 ans, elle est repérée par Jérôme Lindon, fondateur des Éditions de Minuit. Elle n’a que 17 lorsque paraît son premier roman aux éditions de Minuit, intitulé « Quant au riche avenir ». Des études de linguistiques menées à la Sorbonne ne la détournent pas de sa vocation littéraire et, encouragée par une bourse de l'Académie de France pour étudier à la Villa Médicis, la jeune femme poursuit une carrière prolifique. Ses premiers ouvrages, parmi lesquels « La Femme changée en bûche », édité en 1989, ou « La Sorcière » paru en 1996 mettent en scène un monde imprégné par le surnaturel et le paranormal.
Même lorsqu'elle investit un univers réaliste, inspiré par le quotidien et le fait divers, l'œuvre demeure marquée par le mystère et l'étrangeté. C'est le cas de « Rosie Carpe » paru en 2001 (récit sur les complexes liens filiaux, sur l'exclusion au sein de sa propre famille) qui la mène sur la voie de la consécration. Qu'il s'agisse de romans, parmi lesquels « Mon cœur à l'étroit » ou « Trois femmes puissantes », ou de recueils de nouvelles comme « Tous mes amis »', l'écrivain se distingue par son style ciselé et son réalisme magique. Egalement auteur pour le théâtre, elle voit sa pièce « Papa doit manger » entrer au répertoire de la Comédie Française en 2003.
Exploratrice de la cruauté humaine, Marie Ndiaye s'est imposée comme l'un des écrivains les plus importants de sa génération.
Fort de son succès, le roman « Trois Femmes puissantes », initialement tiré à 15 000 exemplaires sera réévalué pour un tirage total de 140 000 exemplaires.
Quelques ouvrages:
• Autoportrait en vert , Paris, Mercure de France (traits et portraits), 2005, 104 p.
• Les Serpents, Paris, Éditions de Minuit, 2004, 80 p.
• Papa doit manger , Paris, Éditions de Minuit, 2003, 94 p.
• Rosie Carpe , Paris, Éditions de Minuit, 2001, 344 p.
• Hilda , Paris, Éditions de Minuit, 1999, 96 p.
• La Sorcière , Paris, Éditions de Minuit, 1996, 176 p.
Paris, Éditions de Minuit, 2003, 176.
Biographie de Marie Ndiaye
Marie NDiaye, née le 4 juin 1967 à Pithiviers dans le Loiret, est une femme de lettres française, ayant notamment remporté le prix Femina en 2001 pour « Rosie Carpe », et le prix Goncourt en 2009 pour « Trois Femmes puissante »s. Son père sénégalais et sa mère française se sont connus étudiants en Île-de-France au milieu des années 1960.
Le talent n'attend pas le nombre des années, Marie Ndiaye est l'incarnation par excellence de cet adage. S'exerçant à l'écriture depuis l'âge de 12 ans, elle est repérée par Jérôme Lindon, fondateur des Éditions de Minuit. Elle n’a que 17 lorsque paraît son premier roman aux éditions de Minuit, intitulé « Quant au riche avenir ». Des études de linguistiques menées à la Sorbonne ne la détournent pas de sa vocation littéraire et, encouragée par une bourse de l'Académie de France pour étudier à la Villa Médicis, la jeune femme poursuit une carrière prolifique. Ses premiers ouvrages, parmi lesquels « La Femme changée en bûche », édité en 1989, ou « La Sorcière » paru en 1996 mettent en scène un monde imprégné par le surnaturel et le paranormal.
Même lorsqu'elle investit un univers réaliste, inspiré par le quotidien et le fait divers, l'œuvre demeure marquée par le mystère et l'étrangeté. C'est le cas de « Rosie Carpe » paru en 2001 (récit sur les complexes liens filiaux, sur l'exclusion au sein de sa propre famille) qui la mène sur la voie de la consécration. Qu'il s'agisse de romans, parmi lesquels « Mon cœur à l'étroit » ou « Trois femmes puissantes », ou de recueils de nouvelles comme « Tous mes amis »', l'écrivain se distingue par son style ciselé et son réalisme magique. Egalement auteur pour le théâtre, elle voit sa pièce « Papa doit manger » entrer au répertoire de la Comédie Française en 2003.
Exploratrice de la cruauté humaine, Marie Ndiaye s'est imposée comme l'un des écrivains les plus importants de sa génération.
Fort de son succès, le roman « Trois Femmes puissantes », initialement tiré à 15 000 exemplaires sera réévalué pour un tirage total de 140 000 exemplaires.
Quelques ouvrages:
• Autoportrait en vert , Paris, Mercure de France (traits et portraits), 2005, 104 p.
• Les Serpents, Paris, Éditions de Minuit, 2004, 80 p.
• Papa doit manger , Paris, Éditions de Minuit, 2003, 94 p.
• Rosie Carpe , Paris, Éditions de Minuit, 2001, 344 p.
• Hilda , Paris, Éditions de Minuit, 1999, 96 p.
• La Sorcière , Paris, Éditions de Minuit, 1996, 176 p.
Paris, Éditions de Minuit, 2003, 176.