Longtemps annoncée, la réforme du brevet de technicien supérieur en Côte d'Ivoire est désormais une réalité. Sur 53 programmes existants, vingt Sept (27) filières actives recevront les affectés de l'Etat. Les filières actives sont celles considérées comme porteuses et doivent donc recevoir les affectés de l'Etat alors que les filières passives sont celles qui paraissent peu porteuses et ne recevront pas les affectés de l'Etat. Il s'agit des filières finances assurance, carrière juridique et professions immobilières, gestions des collectivités territoriales, cosmétologie, installation et maintenance des systèmes de sécurité, génie civile, option géomètre topographe. La filière communication d'entreprise à été scindée en deux filières: les sciences de l'information, la communication visuelle. Selon Ibrahima Diakité, directeur de l'enseignement supérieur privé, "l'exécution des nouveau programmes se fera à partir de la rentrée académique 2009/2010 et concerne exclusivement les classes de 1ère année Bts" a-t-il précisé, hier, au cours de la conférence de presse tenue. Il a aussi indiqué que "le reproche qui était fait à notre Bts, c'est qu'il n'y a pas d'adéquation entre les formations et le milieu professionnel et les filières étaient pléthoriques. C'est donc le souci d'améliorer la qualité de la formation au Bts qui a poussé le ministre à mettre en place la commission d'évaluation et de révision des programmes du Bts". Les établissements privés sont priés de se plier à cette nouvelle exigence. A partir de l'année 2012/2013, aucune épreuve d'évaluation ne sera préparée sur la base des anciens programmes. Plusieurs autres réformes ont été mises en place notamment la qualité d'enseignant, de directeur des études. L'union générale des entreprises de Côte d'Ivoire a été pour beaucoup dans cette reforme. Le patronat ivoirien avait dénonce le Bts qui n'était pas adapté aux réalités professionnelles.
Jean Prisca
Jean Prisca
