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Politique Publié le vendredi 4 décembre 2009 | Le Mandat

Après 9 ans de pouvoir de Gbagbo : Comment les routes ont été refondées

La route précède le développement a-t-on coutume de dire. Mais la Côte d’ivoire a perdu, depuis quelques années, la vision de ce pole important pour toute nation qui se veut moderne. On s’en souvient, l’ex-chef d’Etat, Félix Houphouët-Boigny, avait inscrit au cœur de ses actions de développement, la réalisation de meilleurs réseaux routiers à la dimension des perspectives que visait la Côte d’ Ivoire dans le concert des nations. Ainsi, plusieurs régions ont bénéficié de bitume et de reprofilage des routes. Par l’entremise de la structure étatique, TP (Travaux publics), l’entretien des routes était constamment assuré. Ce qui d’ailleurs a valu à la Côte d’Ivoire d’avoir le meilleur réseau routier de la sous-région. Les grands chantiers routiers ont été perpétués par le président Henri Konan Bédié, qui les a même inscrits en lettre d’or dans ses douze chantiers de l’Eléphant d’Afrique qu’il a proposés pour le mieux être des ivoiriens. Un noble projet qui fut malheureusement écourté par le coup d’Etat de décembre 1999. A l’avènement des refondateurs aux affaires de l’Etat, tous les ivoiriens avaient espoir en un avenir radieux de la Côte d’Ivoire. Cela ne pouvait être autrement, vu la masse de promesses mirobolantes que Laurent Gbagbo a servies au peuple quand il luttait encore dans l’opposition. Hélas, après neuf ans de gestion du pouvoir d’Etat, le bilan des frontistes quand au projet de développement est sombre. Le chapitre du réseau routier est catastrophique. Aucun tronçon routier sur toute l’étendue du territoire n’échappe à la dégradation, ni au manque d’entretien. Les automobilistes et tous ceux qui, pour des raisons quelconques, empruntent ces voies en souffrent sérieusement. Si il y a un fait qui marque les esprits, sous le règne de Gbagbo, c’est l’Etat de délabrement avancé dans lequel se trouve nos routes. Tronçons Abidjan-Bouaké, Dimbokro-Bocanda, la côtière, Tiassalé-Divo… pour ne citer que ceux-là, sont tous devenus des « pistes » impraticables. Et pourtant, elles sont constamment empruntées par le clan de Laurent Gbagbo. Et cela n’émeut personne. Des sommes colossales sont investies dans des missions improductives, pendant que des villes et des villages sont enclavés à cause du manque d’infrastructure routière. Il n’y a plus de route en Côte d’Ivoire. Et ce n’est pas exagéré de le dire. L’état de la chaussée dans nos agglomérations est la face visible du visage hideux que présentent nos routes à travers le pays. Le ministère des Infrastructures économiques en charge de gérer le réseau routier est mis devant le fait accompli. Son premier responsable, le ministre Patrick Achi, se bat comme un beau diable pour redorer le blason du réseau routier terni sous la refondation. Mais, il n’a pas les mains libres pour mener à bien sa tâche. Selon certaines informations dignes de foi, Patrick Achi aurait décroché des contrats avec des pays étrangers pour la réhabilitation et l’ouverture de nouvelles routes. Mais, l’exécution de ces projets coincent par la faute du n°1 ivoirien, qui pour des ambitions politiques, ne souhaiterait pas que ces ouvrages soient mis à l’actif du ministre issu du rang du Pdci-rda.


Gbagbo promet la route

Les talents et le savoir faire de Laurent Gbagbo, à faire des promesses, n’est plus à démontrer. Les populations en ont eu plein les oreilles, ces derniers jours, aux différentes sorties du chef Woody. A entendre toutes ces promesses de bitumage des voies dans les régions, on n’en rit. Comment quelqu’un qui n’arrive pas à entretenir les acquis peut prétendre faire des dons. Laurent Gbagbo est incapable de sauver la voie routière nationale, la voie de l’indenié à quelques mètres de sa résidence privée de Cocody, est en très mauvais état. La route menant dans la région de Gagnoa, terre natale du patron du Fpi, est jonchée de nombreux nids de poule. Que ceux qui croient encore aux promesses virtuelles de Gbagbo, reviennent à la réalité. Notre cher chef d’Etat ne se soucie pas du développement de la Côte d’Ivoire. Lui et ses sbires ne pensent qu’à satisfaire leurs propres intérêts. Quant au réseau routier, facteur primordial de tout développement, il doit attendre, simplement parce que les refondateurs, en 9 ans de pouvoir, n’ont pas encore fini de refonder leur vie, leurs poches.

JN
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