Toulépleu, le département le plus à l'ouest de la Côte d'Ivoire, à l'instar des dizaines d'autres départements, n'arrive pas à faire l'unanimité quant à ceux qui doivent animer la campagne de Gbagbo. Le mercredi dernier, une question de représentant des jeunes a fait éclater une bagarre sanglante. Au cours d'une réunion, a-t-on appris de sources crédibles des jeunes, tenue à la mission catholique de la ville, sur initiative de celui qui aurait été élu comme le directeur local adjoint de campagne chargé de la jeunesse, Gnonsékan Bernabé, une bagarre rangée a opposé deux factions de jeunes. Selon nos sources, tout est parti de l'inscription sur la liste de présence. Le prénommé Dézaho a écrit devant son nom, "directeur local de campagne chargé de la jeunesse". Cette inscription attire l'attention d'un autre jeune qui la dénonce. Ce qui ne manqua pas de provoquer une altercation entre ceux qui sont pour Dézaho et ceux qui sont pour Gnonsékan. La bagarre qui s'en est suivie fait des blessés dont Dézaho qui a eu une arcade sourcilière ouverte.
Le problème à Toulépleu est qu'une bonne partie des cadres Fpi conteste le choix du professeur Alphonse Voho Sahi comme directeur départemental de Campagne de Laurent Gbagbo. Voho, entré au cabinet d'Issa Malick Coulibaly comme directeur de cabinet, a voulu céder sa place de Ddc au président du Conseil général de Toulépleu, Yro Philipe Benoît. La frange de cadres, dont des démissionnaires de Yro au bureau du Conseil général, a contesté. Elle reproche notamment à Yro Philippe, son égoïsme et surtout le boycott des mots d'ordre d'ouverture de la campagne à toutes les tendances, comme voulu par Gbagbo lui-même et par son Dnc Issa Koulibaly : "Depuis toujours, Yro a une vision sectaire du Fpi et de la Refondation. Il gère comme un bien personnel, tout ce que le parti lui confie comme structure. Même au niveau de la campagne, il ne veut agir qu'avec ses proches, alors qu'une ouverture à tous les autres cadres s'impose", se plaignent des anciens membres du bureau du Conseil général qui lui reprochent d'avoir tourné dos à Toulépleu. Un partisan très proche du président du Conseil général soutient que "tout ce que ces gens racontent sont des ragôts. Ils n'ont aucune vision, ils sont mus par l'égocentrisme".
Le Fpi a Toulépleu n'est pas prêt de faire route commune.
Ouattara Chérif
Le problème à Toulépleu est qu'une bonne partie des cadres Fpi conteste le choix du professeur Alphonse Voho Sahi comme directeur départemental de Campagne de Laurent Gbagbo. Voho, entré au cabinet d'Issa Malick Coulibaly comme directeur de cabinet, a voulu céder sa place de Ddc au président du Conseil général de Toulépleu, Yro Philipe Benoît. La frange de cadres, dont des démissionnaires de Yro au bureau du Conseil général, a contesté. Elle reproche notamment à Yro Philippe, son égoïsme et surtout le boycott des mots d'ordre d'ouverture de la campagne à toutes les tendances, comme voulu par Gbagbo lui-même et par son Dnc Issa Koulibaly : "Depuis toujours, Yro a une vision sectaire du Fpi et de la Refondation. Il gère comme un bien personnel, tout ce que le parti lui confie comme structure. Même au niveau de la campagne, il ne veut agir qu'avec ses proches, alors qu'une ouverture à tous les autres cadres s'impose", se plaignent des anciens membres du bureau du Conseil général qui lui reprochent d'avoir tourné dos à Toulépleu. Un partisan très proche du président du Conseil général soutient que "tout ce que ces gens racontent sont des ragôts. Ils n'ont aucune vision, ils sont mus par l'égocentrisme".
Le Fpi a Toulépleu n'est pas prêt de faire route commune.
Ouattara Chérif