Dans cet entretien, le DDC d’ADO rappelle que c’est Odienné qui a demandé pour la première fois à ADO d’être candidat. Contre vents et marrées et au prix de leur vie, affirme-t-il, les “Odiennéka“ ont mené ce combat. Aujourd’hui que c’est chose faite, poursuit-il, les braves populations du Denguélé s’engagent dans un nouveau pacte avec Alassane Dramane Ouattatara.
Le Patriote : Monsieur Touré, quel est l’état de santé de votre parti, le RDR, ici à Odienné ?
Touré Gaoussou : Le RDR se porte merveilleusement bien. Nous n’avons aucune inquiétude à nous faire dans ce sens. Toutes les structures sont bien représentées. Et nous faisons tout pour que le parti garde sa place de leader.
LP : Vous affirmez « ne pas être inquiet ». Pourtant vous n’êtes plus seul sur le terrain.
TG : C’est çà la démocratie. Nous trouvons cela tout à fait normal, parce que le RDR est aussi présent sur toute l’étendue du territoire national. Et si d’autres partis veulent venir, même si nous sommes un bastion du RDR, nous l’acceptons.
LP : Le mois de décembre est consacré au contentieux électoral. Beaucoup de vos militants sont-ils concernés ? Si oui, quels sont les cas qui vous reviennent le plus souvent ?
TG : Sur 57000 enrôlés, environ 857 personnes sont concernées par le problème du contentieux électoral. Nous pouvons dire objectivement que nous n’avons pas de raison de pleurer. Tout ce que nous avons à faire maintenant, c’est d’aider nos parents à avoir leurs papiers par rapport aux consignes du président. Il nous a instruits de faire en sorte qu’aucun militant ne soit en dehors de la liste. Nous nous attelons à cela. C’est pourquoi nous aussi avons donné des consignes claires. Nous avons une idée précise de ce que nous devons faire. Les cas les plus fréquents, ce sont les personnes qui sont passées par les audiences foraines et à qui on demande de fournir un certificat de nationalité. Logiquement, il ne devrait pas y avoir de problème puisque ces personnes étaient sans papiers. En dehors de ça, nous avons des cas facile à régler où il manque la signature de l’agent et/ou de l’enrôlé, les problèmes d’acte de naissance où les informations ne sont pas conformes. Mais notre organisation nous permet de savoir, village par village, les personnes concernées. Pour qu’au lieu de traiter globalement les 857 cas, les responsables de ces localités puissent prendre le relais pour résoudre le problème.
LP : A quelques heures de l’arrivée de votre président, dans quel état d’esprit êtes-vous en ce moment ?
TG : Dans un esprit de joie et d’effervescences totales. Parce que le Denguélé attend depuis longtemps le président. Aujourd’hui, nous avons le résultat du « Djagassa ». C’est Odienné qui a demandé pour la première fois à Alassane d’être candidat. Et qu’au prix de notre vie, nous étions prêts pour qu’ADO soit candidat à une élection présidentielle. Aujourd’hui, c’est chose faite. A partir du moment où ADO est candidat, nous nous engageons dans u nouveau pacte avec lui : le pacte du « frou toutou ». Cela veut dire que nous sommes liés à ADO à vie. Pas parce qu’il est un des nôtres, mais parce que il est le meilleur parmi les présidentiables. Les sages nous disent que si on vous demande de faire un sacrifice de serpent, il faut prier pour que celui qui tient la tête du serpent ne la lâche pas. Sinon c’en est fini pour le sacrifice. Aujourd’hui celui qui tient la tête du serpent, c’est ADO. Nous prions pour lui nuit et jour. Nous lui faisons confiance pour ses qualités d’homme d‘Etat courtois, intelligent, compétent, qui a des relations avec l’ensemble du monde. Il a un programme cohérent et réaliste. Il est le seul parmi les candidats qui fait des propositions concrètes tant au niveau national qu’au niveau des départements. Qui dit mieux ? En ma qualité de directeur de campagne chargé du programme de gouvernement, qui a eu la chance de travailler avec lui en étroite collaboration, je suis mieux placé pour le dire. Et je suis bien placé pour affirmer haut et fort qu’ADO est prêt pour gouverner la Côte d’Ivoire. Il sait exactement ce qu’il va faire le premier jour de sa prise du pouvoir, le deuxième jour, le centième jour. Il suffit seulement que les Ivoiriens lui accordent leur suffrage. Dieu est grand ! Ils le feront. Au vu de l’engouement qu’il suscite lors de ses voyages dans le pays profond. ADO a véritablement les solutions aux problèmes de ses concitoyens. Et c’est sûr qu’il tiendra les promesses faites. Parce que c’est un homme de parole. Ici, on l’appelle le « Nangaman » (né pour le faire en Malinké, ndlr) ou le « hôron » (le noble en Malinké, ndlrà).
LP : Concrètement, quelles sont les dispositions pratiques mises en place pour accueillir votre président ?
TG : Nous vous donnons rendez-vous mardi. Vous verrez ce que vous n’avez pas encore vu dans aucune des régions qu’il a déjà parcourues. Vous saurez qu’Alassane est chez lui à Odienné.
LP : A combien de personnes environ doit-on s’attendre ce jour au stade Mamadou Coulibaly ?
TG : Ce n’est pas un problème de combien de personnes. C’est que fera le Denguélé le mardi, je vous invite au stade Mamadou Coulibaly pour le voir.
Réalisée par Rahoul Sainfort
(Envoyé spécial)
Le Patriote : Monsieur Touré, quel est l’état de santé de votre parti, le RDR, ici à Odienné ?
Touré Gaoussou : Le RDR se porte merveilleusement bien. Nous n’avons aucune inquiétude à nous faire dans ce sens. Toutes les structures sont bien représentées. Et nous faisons tout pour que le parti garde sa place de leader.
LP : Vous affirmez « ne pas être inquiet ». Pourtant vous n’êtes plus seul sur le terrain.
TG : C’est çà la démocratie. Nous trouvons cela tout à fait normal, parce que le RDR est aussi présent sur toute l’étendue du territoire national. Et si d’autres partis veulent venir, même si nous sommes un bastion du RDR, nous l’acceptons.
LP : Le mois de décembre est consacré au contentieux électoral. Beaucoup de vos militants sont-ils concernés ? Si oui, quels sont les cas qui vous reviennent le plus souvent ?
TG : Sur 57000 enrôlés, environ 857 personnes sont concernées par le problème du contentieux électoral. Nous pouvons dire objectivement que nous n’avons pas de raison de pleurer. Tout ce que nous avons à faire maintenant, c’est d’aider nos parents à avoir leurs papiers par rapport aux consignes du président. Il nous a instruits de faire en sorte qu’aucun militant ne soit en dehors de la liste. Nous nous attelons à cela. C’est pourquoi nous aussi avons donné des consignes claires. Nous avons une idée précise de ce que nous devons faire. Les cas les plus fréquents, ce sont les personnes qui sont passées par les audiences foraines et à qui on demande de fournir un certificat de nationalité. Logiquement, il ne devrait pas y avoir de problème puisque ces personnes étaient sans papiers. En dehors de ça, nous avons des cas facile à régler où il manque la signature de l’agent et/ou de l’enrôlé, les problèmes d’acte de naissance où les informations ne sont pas conformes. Mais notre organisation nous permet de savoir, village par village, les personnes concernées. Pour qu’au lieu de traiter globalement les 857 cas, les responsables de ces localités puissent prendre le relais pour résoudre le problème.
LP : A quelques heures de l’arrivée de votre président, dans quel état d’esprit êtes-vous en ce moment ?
TG : Dans un esprit de joie et d’effervescences totales. Parce que le Denguélé attend depuis longtemps le président. Aujourd’hui, nous avons le résultat du « Djagassa ». C’est Odienné qui a demandé pour la première fois à Alassane d’être candidat. Et qu’au prix de notre vie, nous étions prêts pour qu’ADO soit candidat à une élection présidentielle. Aujourd’hui, c’est chose faite. A partir du moment où ADO est candidat, nous nous engageons dans u nouveau pacte avec lui : le pacte du « frou toutou ». Cela veut dire que nous sommes liés à ADO à vie. Pas parce qu’il est un des nôtres, mais parce que il est le meilleur parmi les présidentiables. Les sages nous disent que si on vous demande de faire un sacrifice de serpent, il faut prier pour que celui qui tient la tête du serpent ne la lâche pas. Sinon c’en est fini pour le sacrifice. Aujourd’hui celui qui tient la tête du serpent, c’est ADO. Nous prions pour lui nuit et jour. Nous lui faisons confiance pour ses qualités d’homme d‘Etat courtois, intelligent, compétent, qui a des relations avec l’ensemble du monde. Il a un programme cohérent et réaliste. Il est le seul parmi les candidats qui fait des propositions concrètes tant au niveau national qu’au niveau des départements. Qui dit mieux ? En ma qualité de directeur de campagne chargé du programme de gouvernement, qui a eu la chance de travailler avec lui en étroite collaboration, je suis mieux placé pour le dire. Et je suis bien placé pour affirmer haut et fort qu’ADO est prêt pour gouverner la Côte d’Ivoire. Il sait exactement ce qu’il va faire le premier jour de sa prise du pouvoir, le deuxième jour, le centième jour. Il suffit seulement que les Ivoiriens lui accordent leur suffrage. Dieu est grand ! Ils le feront. Au vu de l’engouement qu’il suscite lors de ses voyages dans le pays profond. ADO a véritablement les solutions aux problèmes de ses concitoyens. Et c’est sûr qu’il tiendra les promesses faites. Parce que c’est un homme de parole. Ici, on l’appelle le « Nangaman » (né pour le faire en Malinké, ndlr) ou le « hôron » (le noble en Malinké, ndlrà).
LP : Concrètement, quelles sont les dispositions pratiques mises en place pour accueillir votre président ?
TG : Nous vous donnons rendez-vous mardi. Vous verrez ce que vous n’avez pas encore vu dans aucune des régions qu’il a déjà parcourues. Vous saurez qu’Alassane est chez lui à Odienné.
LP : A combien de personnes environ doit-on s’attendre ce jour au stade Mamadou Coulibaly ?
TG : Ce n’est pas un problème de combien de personnes. C’est que fera le Denguélé le mardi, je vous invite au stade Mamadou Coulibaly pour le voir.
Réalisée par Rahoul Sainfort
(Envoyé spécial)
