Le candidat du PDCI àla présidentielle 2010 s’est exprimé sur le report du scrutin à l’occasion d’un meeting animé samedi à Anono (Cocody).
Henri Konan Bédié (HKB) a modéré son discours : « Il ne s'agit pas pour moi de justifier l'injustifiable. Je suis de ceux qui pensent que même en politique, il faut donner le temps au temps, car le temps est et reste la seule mesure de toute chose ». HKB qui s'adressait ainsi à ses militants le samedi, lors d'un meeting à Anono (Cocody), dit comprendre leur révolte face au 6ème report de la présidentielle. Il leur concède les sentiments de « déception, de frustration, de lassitude et d'impuissance » et les rassure que le temps du vote viendra un jour. « De la même manière que le jour succède à la nuit, de cette même manière les élections se tiendront pour donner au peuple ivoirien martyr, les dirigeants légitimes qu'il mérite », a-t-il exhorté à l'apaisement. Le ''Sphinx de Daoukro'' dit regretter une « énième entourloupette voulue par les Refondateurs ». Qui, a-t-il accusé, « mettent tout en œuvre pour que la Commission électorale indépendante ne dispose pas de moyens financiers adéquats pour mener à bien la tâche qui lui a été confiée ». En effet, le n°1 du Pdci soupçonne le pouvoir de « chercher des prétextes pour déclarer l'impossibilité de faire des élections et de la sorte se maintenir au pouvoir indéfiniment ». Invitant alors ses militants « à éviter de tomber dans le piège », ''N'Zuéba'' leur a rappelé les malheurs précédents vécus par l'opposition. « Nous devons nous remémorer les tristes souvenirs de la marche projetée en mars 2004 qui s'est terminée par l'assassinat froid de plus de cinq cent militants issus de nos rangs », a rappelé Bédié. Poursuivant la sensibilisation, il a indiqué que « si les derniers réglages sont effectués par la Cei qui a toute notre confiance, même avec quelques retards, nous devons accepter d'aller à ces élections. » Pour ce qui est de l'opération « wourou fatô », elle est en vigueur, car Henri K. Bédié et ses partisans ont sifflé à midi. Avant cela, ces derniers ont apprécié le discours d'une étudiante- militante du Pdci sur les maux de l'école ivoirienne.
Bidi Ignace
Henri Konan Bédié (HKB) a modéré son discours : « Il ne s'agit pas pour moi de justifier l'injustifiable. Je suis de ceux qui pensent que même en politique, il faut donner le temps au temps, car le temps est et reste la seule mesure de toute chose ». HKB qui s'adressait ainsi à ses militants le samedi, lors d'un meeting à Anono (Cocody), dit comprendre leur révolte face au 6ème report de la présidentielle. Il leur concède les sentiments de « déception, de frustration, de lassitude et d'impuissance » et les rassure que le temps du vote viendra un jour. « De la même manière que le jour succède à la nuit, de cette même manière les élections se tiendront pour donner au peuple ivoirien martyr, les dirigeants légitimes qu'il mérite », a-t-il exhorté à l'apaisement. Le ''Sphinx de Daoukro'' dit regretter une « énième entourloupette voulue par les Refondateurs ». Qui, a-t-il accusé, « mettent tout en œuvre pour que la Commission électorale indépendante ne dispose pas de moyens financiers adéquats pour mener à bien la tâche qui lui a été confiée ». En effet, le n°1 du Pdci soupçonne le pouvoir de « chercher des prétextes pour déclarer l'impossibilité de faire des élections et de la sorte se maintenir au pouvoir indéfiniment ». Invitant alors ses militants « à éviter de tomber dans le piège », ''N'Zuéba'' leur a rappelé les malheurs précédents vécus par l'opposition. « Nous devons nous remémorer les tristes souvenirs de la marche projetée en mars 2004 qui s'est terminée par l'assassinat froid de plus de cinq cent militants issus de nos rangs », a rappelé Bédié. Poursuivant la sensibilisation, il a indiqué que « si les derniers réglages sont effectués par la Cei qui a toute notre confiance, même avec quelques retards, nous devons accepter d'aller à ces élections. » Pour ce qui est de l'opération « wourou fatô », elle est en vigueur, car Henri K. Bédié et ses partisans ont sifflé à midi. Avant cela, ces derniers ont apprécié le discours d'une étudiante- militante du Pdci sur les maux de l'école ivoirienne.
Bidi Ignace
