Alassane Ouattara, président du RDR : “Cette fois-ci, plus de report”

«Plus de report de l'élection présidentielle ». Tel est le message du leader des républicains après la 6ème réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc), qui s'est tenue jeudi à Ouagadougou. Pour sa première grande sortie après le Cpc, Alassane Ouattara était samedi au stade Séni Fofana, pour l'investiture du mouvement « Ado boys et girls ». A cette tribune des jeunes, il a partagé sa volonté ferme de voir le scrutin présidentiel se tenir dans la période de « fin février-début mars » indiquée par le Cpc. « Cette fois-ci, plus de report. L'élection présidentielle aura lieu en fin février-début mars. Et en fin mars, nous aurons un nouveau président de la République », a dit M. Ouattara, confiant. « Il y en a qui sont là sans élection, ils ne veulent pas partir. Il faut que par des élections, nous les fassions partir », a souhaité le candidat de la « case verte ». Poursuivant, ADO a dit qu'il compte sur la jeunesse pour arriver au palais présidentiel. Selon l'ancien premier ministre, des adversaires copient son programme de gouvernement. « J'ai annoncé que je créerai sur cinq ans un million d'emplois. Certains sont allés dire qu'ils vont en créer 856.000. Quand je dis quelque chose, on copie. Alors, qu'on me laisse la place pour que je puisse travailler », a dénoncé ADO, qui a vertement critiqué la politique de ses adversaires au profit des jeunes. « Je ne suis pas d'accord que tant de jeunes soient au chômage. Je ne suis pas d'accord que 300.000 jeunes par an ne puissent pas aller à l'école parce que ces refondateurs ont détruit la Côte d'Ivoire. Il n'y a aucune perspective pour les jeunes », a-t-il fustigé. Amer, il a reproché à ses adversaires de ne pas trouver de solutions efficaces aux problèmes des jeunes : « Tout le monde sait que moi je n'ai pas besoin de signer quoique ce soit. Quand je parle, c'est la vérité. Mais, il y en a quand ils signent, il faut attendre la deuxième, la troisième ou la dixième signature ». ADO a encouragé la population à soutenir l'équipe nationale de football. « C'est le symbole, selon lui, qui nous unit tous. Nous devons être tous derrière les éléphants, car ils sont notre fierté ».

Bamba K. Inza (Stagiaire)