Acturoutes.info - Les contrôles de pièces administratives des voyageurs au barrage du km 9, sur l’axe Riviera-Bingerville (District d`Abidjan), ont officiellement pris fin depuis lundi matin par une cérémonie de passation de charge présidée par le Chef d’état major des armées ivoiriennes (CEMA), le Général Phillipe Mangou.
Au terme de cette opération, c’est un poste d’observation militaire qui remplace désormais les éléments de la police et de la gendarmerie, jusque-là assignés aux contrôlés des usagers de cette voie qui dessert également le camp militaire d’Akouédo.
Officiellement, les agents à ce poste ne procèderont plus à de contrôles sauf instruction dans ce sens.
Le CEMA, tout en félicitant ses hommes pour le travail accompli, a surtout précisé que cette nouvelle configuration du dispositif militaire entrait dans le cadre de l’application des accords politiques de Ouagadougou, dans son chapitre réservé à la libre circulation des biens et des personnes.
Plus qu’une cérémonie de passation de charge, le moment a permis au CEMA de dévoiler son plan pour baliser le racket routier qui bénéficie à présent d’un financement de 50 millions de fCfa, octroyés par la Banque Mondiale via le ministère des finances. Un projet de réduction des barrages qui date de juin 2008 et qui s’est enlisé face à la rareté des moyens financiers.
Dans cette dynamique, selon le Général Mangou, les actions d’information et de sensibilisation des usagers de la route et des forces de défense et de sécurité seront lancées dans les prochains jours à travers des affiches géantes sur les grandes voies du pays et sur l’axe Abidjan-Pôgô (frontière ivoiro-burkinabé).
Des pancartes de 6m2 mentionneront la liste officielle des barrages autorisés d’une part, et les pièces administratives exigées à ces points de contrôle, d`autre part. Une seconde catégorie de pancartes de 12m2 attirera l’attention sur les effets néfastes du racket routier. Quant aux autres affiches, elles indiqueront aux automobilistes les différentes contraventions prévues selon les cas d’infraction.
Mathias KOUAME
m.kouame@acturoutes.info
Au terme de cette opération, c’est un poste d’observation militaire qui remplace désormais les éléments de la police et de la gendarmerie, jusque-là assignés aux contrôlés des usagers de cette voie qui dessert également le camp militaire d’Akouédo.
Officiellement, les agents à ce poste ne procèderont plus à de contrôles sauf instruction dans ce sens.
Le CEMA, tout en félicitant ses hommes pour le travail accompli, a surtout précisé que cette nouvelle configuration du dispositif militaire entrait dans le cadre de l’application des accords politiques de Ouagadougou, dans son chapitre réservé à la libre circulation des biens et des personnes.
Plus qu’une cérémonie de passation de charge, le moment a permis au CEMA de dévoiler son plan pour baliser le racket routier qui bénéficie à présent d’un financement de 50 millions de fCfa, octroyés par la Banque Mondiale via le ministère des finances. Un projet de réduction des barrages qui date de juin 2008 et qui s’est enlisé face à la rareté des moyens financiers.
Dans cette dynamique, selon le Général Mangou, les actions d’information et de sensibilisation des usagers de la route et des forces de défense et de sécurité seront lancées dans les prochains jours à travers des affiches géantes sur les grandes voies du pays et sur l’axe Abidjan-Pôgô (frontière ivoiro-burkinabé).
Des pancartes de 6m2 mentionneront la liste officielle des barrages autorisés d’une part, et les pièces administratives exigées à ces points de contrôle, d`autre part. Une seconde catégorie de pancartes de 12m2 attirera l’attention sur les effets néfastes du racket routier. Quant aux autres affiches, elles indiqueront aux automobilistes les différentes contraventions prévues selon les cas d’infraction.
Mathias KOUAME
m.kouame@acturoutes.info