Le staff de campagne du candidat Laurent Gbagbo à l'élection présidentielle s'indigne selon lui des « actes d'agression physique, morale », « de vandalisme et d'intimidation » contre ses partisans dans la zone centre nord ouest. Il a demandé hier une vigilance accrue des observateurs nationaux et étrangers du processus de paix ivoirien.
La direction nationale de campagne (Dnc) du candidat Laurent Gbagbo proteste contre les incidents survenus au cours de la visite du Dr. Coulibaly Issa Malick à Korhogo du 26 au 29 novembre. Elle a mandaté, mardi, son directeur de cabinet, le Pr. Alphonse Voho Sahi, à le faire savoir à l'opinion nationale et internationale à travers une déclaration. Face à la presse au QG de campagne du candidat de La majorité présidentielle (Lmp), au II-Plateaux, le dircab a surtout pesté contre le Rassemblement des républicains (Rdr). « Nous sommes heureux de constater qu'ils sont frileux parce qu'ils savent qu'ils n'ont plus de bastions », a-t-il assené, qualifiant de « sournoise chasse aux sorcières » la brutalité opposée notamment au Dr. Coulibaly par Amadou Gon Coulibaly, le 27 novembre à la mosquée de Korhogo. Ce dernier, rappelons-le, est ministre de l'Agriculture, maire de Korhogo, secrétaire général adjoint du Rdr et directeur national de campagne d'Alassane Ouattara, président dudit parti. Associant les Forces nouvelles au Rdr, le conférencier a imputé à celles-ci climat d'insécurité qui a régné contre ses « camarades » dans la zone centre nord ouest (Cno) pendant la période électorale indiquée. Quand on accepte de jouer à un jeu il faut aussi accepter qu'il y a une fin de partie et de parcours, a-t-il ironisé, faisant allusion à l'engagement des acteurs politiques nationaux à respecter l'Accord politique de Ouagadougou (Apo). La Dnc accuse en effet Amadou Gon Coulibaly d'avoir « violé » le code de bonne conduite institué par l'Apo et signé par les leaders des partis politiques ivoiriens. « Nous notons tout simplement que le secrétaire général délégué du Rdr s'oppose à la liberté d'expression, qui est un élément fondamental du jeu démocratique. Les actes d'agression, d'intimidation et de vandalisme qui impliquent Amadou Gon Coulibaly, ses partisans du Rdr et certains éléments des Forces nouvelles sont l'illustration de leur volonté de continuer à faire régner un climat d'insécurité et de peur dans les zones centre nord ouest », a martelé Voho Sahi. Il rend certains éléments des FN responsables des actes d'« agression » sur un certain N'Golo Coulibaly de la mouvance présidentielle et du « vandalisme » sur des biens matériels (fanions, logistiques) de Lmp. Saisies de toutes ces récriminations, les directions respectives des entités concertées n'ont pas réagi, a déploré le conférencier. Pour finir, il a invité la communauté internationale à user de tous les instruments légaux pour demander au Rdr de faciliter la recherche d'un climat apaisé en cette période pré-électorale.
Bidi Ignace
La direction nationale de campagne (Dnc) du candidat Laurent Gbagbo proteste contre les incidents survenus au cours de la visite du Dr. Coulibaly Issa Malick à Korhogo du 26 au 29 novembre. Elle a mandaté, mardi, son directeur de cabinet, le Pr. Alphonse Voho Sahi, à le faire savoir à l'opinion nationale et internationale à travers une déclaration. Face à la presse au QG de campagne du candidat de La majorité présidentielle (Lmp), au II-Plateaux, le dircab a surtout pesté contre le Rassemblement des républicains (Rdr). « Nous sommes heureux de constater qu'ils sont frileux parce qu'ils savent qu'ils n'ont plus de bastions », a-t-il assené, qualifiant de « sournoise chasse aux sorcières » la brutalité opposée notamment au Dr. Coulibaly par Amadou Gon Coulibaly, le 27 novembre à la mosquée de Korhogo. Ce dernier, rappelons-le, est ministre de l'Agriculture, maire de Korhogo, secrétaire général adjoint du Rdr et directeur national de campagne d'Alassane Ouattara, président dudit parti. Associant les Forces nouvelles au Rdr, le conférencier a imputé à celles-ci climat d'insécurité qui a régné contre ses « camarades » dans la zone centre nord ouest (Cno) pendant la période électorale indiquée. Quand on accepte de jouer à un jeu il faut aussi accepter qu'il y a une fin de partie et de parcours, a-t-il ironisé, faisant allusion à l'engagement des acteurs politiques nationaux à respecter l'Accord politique de Ouagadougou (Apo). La Dnc accuse en effet Amadou Gon Coulibaly d'avoir « violé » le code de bonne conduite institué par l'Apo et signé par les leaders des partis politiques ivoiriens. « Nous notons tout simplement que le secrétaire général délégué du Rdr s'oppose à la liberté d'expression, qui est un élément fondamental du jeu démocratique. Les actes d'agression, d'intimidation et de vandalisme qui impliquent Amadou Gon Coulibaly, ses partisans du Rdr et certains éléments des Forces nouvelles sont l'illustration de leur volonté de continuer à faire régner un climat d'insécurité et de peur dans les zones centre nord ouest », a martelé Voho Sahi. Il rend certains éléments des FN responsables des actes d'« agression » sur un certain N'Golo Coulibaly de la mouvance présidentielle et du « vandalisme » sur des biens matériels (fanions, logistiques) de Lmp. Saisies de toutes ces récriminations, les directions respectives des entités concertées n'ont pas réagi, a déploré le conférencier. Pour finir, il a invité la communauté internationale à user de tous les instruments légaux pour demander au Rdr de faciliter la recherche d'un climat apaisé en cette période pré-électorale.
Bidi Ignace
