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Politique Publié le mercredi 9 décembre 2009 | Le Temps

Gervais Coulibaly a propos de l`incident de Korhogo : “J`exige des excuses publiques du ministre Gon”

Dans le cadre de son nouvel espace d'expression : “les petits déjeuners de Lmp”, la Coordination des communicateurs bénévoles pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo a reçu, hier matin, Gervais Coulibaly.

Face aux journalistes nationaux de tous les bords, le porte-parole du Président de la République a abordé plusieurs sujets de l'actualité du moment. Abordant l'incident qui a eu lieu à Korhogo, entre Dr Issa Malick Coulibaly, directeur de cabinet adjoint du Président de la République et le ministre Amadou Gon Coulibaly, le conférencier s'est voulu très clair : " J'exige dans les jours qui viennent que le frère Amadou Gon présente des excuses publiques au directeur de cabinet adjoint du Président de la République ". Surtout que " depuis que cela s'est produit, je n'ai vu nulle part, une condamnation venant de son parti politique (Rdr) ou du Rhdp auquel il appartient. Alors que c'est le Préfet, représentant institutionnel du président de la République qui lui passait la parole, dans son temps de parole. Ce n'est pas dans ces conditions, qu'on doit faire de la politique. C'est un manque de maîtrise de soi. Et ce n'est pas normal que quelqu'un qui veut diriger ce pays, manque autant de maîtrise de soi, face à une défaite visible. Je l'avais prévenu qu'il allait être battu à Korhogo. Aujourd'hui, les gens ont compris ". A propos de la 6e réunion du Cpc à Ouaga, l'invité des bénévoles qui y était, a pu indiquer que l'atmosphère était " très conviviale ". Nonobstant la volonté de certaines personnes qui attendaient une date des élections, " le Cpc ne pouvait pas en fixer une. Cela n'est pas de sa compétence. C'est une tâche exclusivement réservée à la Commission électorale indépendante (Cei) ". De la supposée déception du Président Blaise Compaoré, vis-à-vis de son homologue ivoirien, à propos de la date du premier tour de la présidentielle, comme l'a véhiculé une certaine presse, le porte-parole du Président de la République, s'est dit étonné : " Qu'est-ce qui peut bien amener le Président Compaoré à être déçu du président Gbagbo ? " D'autant plus, qu'il y a quelque mois déjà, le Président burkinabé laissait entendre qu'il ne fallait pas s'accrocher à la date des élections. Il fallait plutôt bien se préparer, avant d'y aller. Pour avoir des élections propres et sans problèmes. " Le Président Gbagbo n'a donc pas intérêt à faire traîner les élections. Parce que le faire, c'est prendre un risque. En politique, au moment où c'est bon, il faut y aller. Si vous attendez il y a possibilité de revirement. Il veut offrir à la Côte d'Ivoire, ce pour quoi, les Ivoiriens l'ont élu et vont l'élire. Il ne faut donc pas prêter des intentions au président Blaise Compaoré. Il a tellement de mesure et tient énormément à la sortie de crise ". Sur la question du désarmement, le porte-parole a expliqué l'idée de son patron, mal comprise par certains, quand il disait que " nous allons désarmer par la force ". Selon lui, cette phrase renvoie à une opération que la nouvelle armée aura à mener sur le terrain, une fois que Fanci et Fafn se seront fondues en une seule et nouvelle armée de Côte d'Ivoire. C'est cette armée réunifiée qui désarmera de force, tous ceux qui seront encore illégalement en arme. Répondant à une question d'un journaliste qui voudrait savoir la réaction de la présidence, sur la dernière sortie du général Poncet, relative au bombardement de Bouaké, le conférencier a informé que la cellule diplomatique en collaboration avec la cellule communication, est en train d'analyser la situation. A ceux qui font l'amalgame entre le porte-parolat du candidat Gbagbo et celui du Président de la République, Gervais Coulibaly a répondu que le chef de l'Etat lui-même a distinctement précisé les choses, quand il a affirmé, le 16 octobre 2009, à son quartier général de campagne, après le dépôt de sa candidature. " je suis Président de la République à 100% et je suis candidat à 100% ". C'est pour cette raison qu'il a décidé de se donner un porte-parole en tant que candidat et un autre, quand il est dans ses fonctions de Président de la République. "Personne ne marche sur les pieds de personne. Coulibaly Gervais ne parle pas au nom du candidat. Le porte-parole du candidat, c'est lui qui dirige le groupe des experts, c'est-à-dire, eux qui sont chargés de répondre, d'expliquer les différents aspects techniques du programme du candidat, ce qu'il propose à la Côte d'Ivoire ". Revenant sur ce qui a motivé la création de la Conférence Cap-Urlg, son président Gervais Coulibaly a expliqué qu'il fallait créer un cadre d'expression pour ceux -qui n'ont pas de partis politiques ou qui ne partagent pas la même vision avec leurs familles politiques- et qui estiment que le Président Gbagbo mérite un second mandat.

Frimo Koukou Djipro
koukoudf@yahoo.fr
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