Dans cette interview, le DDC d’ADO à Minignan évoque les péripéties vécues par les populations sous les régimes précédents pour obtenir des pièces d’identité. Mais aussi le grand retard accusé par ce département. Cependant il est convaincu que l’espoir viendra de son candidat que les populations de Minignan plébisciteront à l’élection présidentielle avec 95 % des voix.
Le Patriote : Le visiteur qui arrive pour la première fois à Minignan est tout de suite frappé par le déséquilibre de développement entre cette localité et les autres du pays. Peut on parler d’oubli de la part de l’Etat ?
Koné Abdoulaye : Oui ! On peut dire que le Denguélé en général et Minignan en particulier ont été oubliés par l’Etat dans son programme de gouvernement. Si vous regardez ce département et que vous comparez ses infrastructures à celles des autres départements de la région ou du pays, vous verrez effectivement un grand déséquilibre. Cela est dû au fait que l’Etat ne s’est pas véritablement investi dans le département.
LP : Autre sujet, celui de la nationalité. Les populations de Minignan ont particulièrement vécu ce problème. Pouvez-vous nous en parler?
KA : Effectivement, dans un passé pas très lointain, les ressortissants, surtout de l’ancienne sous-préfecture de Minignan, étaient confrontés à des difficultés énormes. Vous savez Minignan est une région frontalière. Les administrateurs qui venaient en mission étaient très zélés. Parfois, quand les gens faisaient des demandes de carte d’identité, c’est des cartes de séjour qu’on leur remettait en lieu et place alors qu’elles avaient fourni les papiers afférents. C’est une région qui a fortement connu l’exclusion. Nous pensons qu’avec l’arrivée prochaine de notre neveu au pouvoir l’exclusion va prendre fin.
LP : La liste électorale provisoire a été affichée. Est-ce que l’opération a souri à vos militants ?
KA : Je voudrais noter que Minignan a eu le taux le plus élevé de personnes enrôlées dans tout le Denguélé. Aujourd’hui, nous sommes dans la phase du contentieux. Et nous sommes en train de faire en sorte que toutes les personnes concernées aient leurs papiers pour pouvoir prendre part au vote
LP : Combien sont elles et quelle est la nature des problèmes ?
KA : Environ 2000 personnes. Ce sont des gens qui ne se retrouvent sur aucun fichier, ni étranger ni ivoirien et qui doivent donner la preuve de leur nationalité. Nous sommes à leurs côtés pour les aider au mieux, dans la mesure de nos possibilités. Car ce sera dommage qu’après tout le remarquable travail fait, les gens ne puissent pas avoir leurs papiers.
LP : Vous indiquiez à l’instant que vous avez le taux le plus élevé de personnes enrôlées. Cela est à mettre à l’actif des responsables que vous êtes. Ou cela relevait d’un besoin réel des populations ?
KA : Les deux. Il y’a d’une part le travail des responsables que nous sommes, du secrétaire départemental et des cadres qui se sont investis massivement dans la sensibilisation des parents. A côté de cela, comme vous le dites, l’occasion était belle pour les populations qui avaient des difficultés par le passé pour avoir des pièces d’identité. Cela a été une source de motivation.
LP : Le président ADO arrive chez vous aujourd’huiprochain. Quel accueil vous lui réservez ?
KA : Vous savez, Alassane est notre neveu. Mais il est perçu dans tout le Denguélé comme le sauveur, la personne qui peut sortir notre région du sous développement. Les populations de Minignan sont impatientes de le voir arriver. Nous sommes convaincu que l’accueil sera total. Vous le disiez tout à l’heure, le développement s’est arrêté aux portes de Minignan. Nous pensons que le processus de dévelopement va s’enclencher avec lui. ADO est la solution au pays, à notre région et au département. Minignan le sait et votera à 95% pour ADO.
Réalisée par Rahoul Sainfort
Envoyé spécial
Le Patriote : Le visiteur qui arrive pour la première fois à Minignan est tout de suite frappé par le déséquilibre de développement entre cette localité et les autres du pays. Peut on parler d’oubli de la part de l’Etat ?
Koné Abdoulaye : Oui ! On peut dire que le Denguélé en général et Minignan en particulier ont été oubliés par l’Etat dans son programme de gouvernement. Si vous regardez ce département et que vous comparez ses infrastructures à celles des autres départements de la région ou du pays, vous verrez effectivement un grand déséquilibre. Cela est dû au fait que l’Etat ne s’est pas véritablement investi dans le département.
LP : Autre sujet, celui de la nationalité. Les populations de Minignan ont particulièrement vécu ce problème. Pouvez-vous nous en parler?
KA : Effectivement, dans un passé pas très lointain, les ressortissants, surtout de l’ancienne sous-préfecture de Minignan, étaient confrontés à des difficultés énormes. Vous savez Minignan est une région frontalière. Les administrateurs qui venaient en mission étaient très zélés. Parfois, quand les gens faisaient des demandes de carte d’identité, c’est des cartes de séjour qu’on leur remettait en lieu et place alors qu’elles avaient fourni les papiers afférents. C’est une région qui a fortement connu l’exclusion. Nous pensons qu’avec l’arrivée prochaine de notre neveu au pouvoir l’exclusion va prendre fin.
LP : La liste électorale provisoire a été affichée. Est-ce que l’opération a souri à vos militants ?
KA : Je voudrais noter que Minignan a eu le taux le plus élevé de personnes enrôlées dans tout le Denguélé. Aujourd’hui, nous sommes dans la phase du contentieux. Et nous sommes en train de faire en sorte que toutes les personnes concernées aient leurs papiers pour pouvoir prendre part au vote
LP : Combien sont elles et quelle est la nature des problèmes ?
KA : Environ 2000 personnes. Ce sont des gens qui ne se retrouvent sur aucun fichier, ni étranger ni ivoirien et qui doivent donner la preuve de leur nationalité. Nous sommes à leurs côtés pour les aider au mieux, dans la mesure de nos possibilités. Car ce sera dommage qu’après tout le remarquable travail fait, les gens ne puissent pas avoir leurs papiers.
LP : Vous indiquiez à l’instant que vous avez le taux le plus élevé de personnes enrôlées. Cela est à mettre à l’actif des responsables que vous êtes. Ou cela relevait d’un besoin réel des populations ?
KA : Les deux. Il y’a d’une part le travail des responsables que nous sommes, du secrétaire départemental et des cadres qui se sont investis massivement dans la sensibilisation des parents. A côté de cela, comme vous le dites, l’occasion était belle pour les populations qui avaient des difficultés par le passé pour avoir des pièces d’identité. Cela a été une source de motivation.
LP : Le président ADO arrive chez vous aujourd’huiprochain. Quel accueil vous lui réservez ?
KA : Vous savez, Alassane est notre neveu. Mais il est perçu dans tout le Denguélé comme le sauveur, la personne qui peut sortir notre région du sous développement. Les populations de Minignan sont impatientes de le voir arriver. Nous sommes convaincu que l’accueil sera total. Vous le disiez tout à l’heure, le développement s’est arrêté aux portes de Minignan. Nous pensons que le processus de dévelopement va s’enclencher avec lui. ADO est la solution au pays, à notre région et au département. Minignan le sait et votera à 95% pour ADO.
Réalisée par Rahoul Sainfort
Envoyé spécial