Le chef de l`Etat est rentré hier de Malabo où il a participé à l`investiture du président équato-guinéen, Obiang NGuema réélu au scrutin du 29 novembre. A sa descente d`avion, il a bien voulu se prêter aux questions des journalistes.
Monsieur le président, vous venez d`assister à l`investiture du président de la Guinée Equatoriale. Au moment où vous regagnez Abidjan, peut-on avoir une idée de l`état des liens qui unissent nos deux pays ?
Laurent Gbagbo: Merci, nous avons une ambassade en Guinée Equatoriale. C`est l`ambassadeur accrédité au Gabon qui couvre aussi la Guinée équatoriale. Elle nous a demandé ce matin comme le président lui-même nous l`avait demandé d`ouvrir une ambassade propre à la Guinée équatoriale. Cependant, j`avoue qu`il y a une très grande coopération entre la Guinée équatoriale et la Côte d`Ivoire. D`abord notre Bureau national d`études techniques et de développement (BNETD) y a ouvert un cabinet qui supervise déjà des travaux qui sont faits en ce moment. Le BNETD est en concurrence avec un cabinet canadien pour la supervision de la route entre Gbata et le village du chef de l`Etat. Il est bon que dans ce cas-là, le chef de l`Etat donne un petit coup de main pour que nos compatriotes remportent le marché, surtout quand c`est une entreprise publique comme le BNETD. D`ailleurs, la Guinée équatoriale est intéressée à venir étudier les expériences agricoles en Côte d`Ivoire. Dans le mois de janvier, le président de la Guinée équatoriale m`invite pour une visite de travail qui s`étendra sur deux ou trois jours afin d`évaluer l`état de ce qui est fait. Nous parlerons également de sa venue en Côte d`Ivoire pour étudier les expériences de cacao, de riz, de palmier à huile, d`hévéa, ce qui lui permettra de s`imprégner des expériences du Centre national de recherche agricole (CNRA) et de l`Ecole nationale supérieure d`agronomie. Ce qui est en filigrane, c`est d`avoir un accord pour former ici les ingénieurs agronomes, des chercheurs en agriculture équato-guinéenne. Vous savez que toute l`agriculture qui est faite aujourd`hui en Malaisie, est le fruit des recherches effectuées dans nos écoles d`agronomie. Ils le savent, c`est pourquoi ils envisagent d`envoyer des gens se former chez nous. En fait, la Guinée Equatoriale ne veut pas abandonner l`agriculture au profit de la rente pétrolière comme certains pays l`ont fait. Elle veut non seulement avoir la rente pétrolière pour des raisons économiques, mais aussi continuer de faire l`agriculture pour que les gens aient à manger. Donc, c`est ce à quoi nous pouvons les aider, c`est la raison pour laquelle nous avons répondu présents à la prestation de serment du président. Car, nous avions de grands rendez-vous à prendre pour une coopération d`envergure.
-Monsieur le président de la République, au moment où vous rentrez au pays, l`actualité nationale est marquée par la grève des Greffiers, ce qui pourrait mettre à mal le contentieux électoral. Quel message pouvez-vous leur lancer puisqu`on considère que vous les avez reçus il n`y a pas longtemps. Laurent
Gbagbo :Oui, on a commencé à discuter et on va continuer, d`ici je vais au bureau pour voir ce qui est fait. Mais, on suit toujours les dossiers quel que soit l`endroit où on est. Je vais appeler le Premier ministre et le ministre de la Fonction publique pour en discuter. Vous savez, ce n`est pas la survenance des difficultés qui est un problème, mais la sortie de celles-ci. Si vous vivez et que vous n`avez pas de difficultés, c`est que vous ne vivez pas.
Propos recueillis par Boga Sivori
Monsieur le président, vous venez d`assister à l`investiture du président de la Guinée Equatoriale. Au moment où vous regagnez Abidjan, peut-on avoir une idée de l`état des liens qui unissent nos deux pays ?
Laurent Gbagbo: Merci, nous avons une ambassade en Guinée Equatoriale. C`est l`ambassadeur accrédité au Gabon qui couvre aussi la Guinée équatoriale. Elle nous a demandé ce matin comme le président lui-même nous l`avait demandé d`ouvrir une ambassade propre à la Guinée équatoriale. Cependant, j`avoue qu`il y a une très grande coopération entre la Guinée équatoriale et la Côte d`Ivoire. D`abord notre Bureau national d`études techniques et de développement (BNETD) y a ouvert un cabinet qui supervise déjà des travaux qui sont faits en ce moment. Le BNETD est en concurrence avec un cabinet canadien pour la supervision de la route entre Gbata et le village du chef de l`Etat. Il est bon que dans ce cas-là, le chef de l`Etat donne un petit coup de main pour que nos compatriotes remportent le marché, surtout quand c`est une entreprise publique comme le BNETD. D`ailleurs, la Guinée équatoriale est intéressée à venir étudier les expériences agricoles en Côte d`Ivoire. Dans le mois de janvier, le président de la Guinée équatoriale m`invite pour une visite de travail qui s`étendra sur deux ou trois jours afin d`évaluer l`état de ce qui est fait. Nous parlerons également de sa venue en Côte d`Ivoire pour étudier les expériences de cacao, de riz, de palmier à huile, d`hévéa, ce qui lui permettra de s`imprégner des expériences du Centre national de recherche agricole (CNRA) et de l`Ecole nationale supérieure d`agronomie. Ce qui est en filigrane, c`est d`avoir un accord pour former ici les ingénieurs agronomes, des chercheurs en agriculture équato-guinéenne. Vous savez que toute l`agriculture qui est faite aujourd`hui en Malaisie, est le fruit des recherches effectuées dans nos écoles d`agronomie. Ils le savent, c`est pourquoi ils envisagent d`envoyer des gens se former chez nous. En fait, la Guinée Equatoriale ne veut pas abandonner l`agriculture au profit de la rente pétrolière comme certains pays l`ont fait. Elle veut non seulement avoir la rente pétrolière pour des raisons économiques, mais aussi continuer de faire l`agriculture pour que les gens aient à manger. Donc, c`est ce à quoi nous pouvons les aider, c`est la raison pour laquelle nous avons répondu présents à la prestation de serment du président. Car, nous avions de grands rendez-vous à prendre pour une coopération d`envergure.
-Monsieur le président de la République, au moment où vous rentrez au pays, l`actualité nationale est marquée par la grève des Greffiers, ce qui pourrait mettre à mal le contentieux électoral. Quel message pouvez-vous leur lancer puisqu`on considère que vous les avez reçus il n`y a pas longtemps. Laurent
Gbagbo :Oui, on a commencé à discuter et on va continuer, d`ici je vais au bureau pour voir ce qui est fait. Mais, on suit toujours les dossiers quel que soit l`endroit où on est. Je vais appeler le Premier ministre et le ministre de la Fonction publique pour en discuter. Vous savez, ce n`est pas la survenance des difficultés qui est un problème, mais la sortie de celles-ci. Si vous vivez et que vous n`avez pas de difficultés, c`est que vous ne vivez pas.
Propos recueillis par Boga Sivori