Suite à la déclaration qu'il a faite devant le secrétaire général du Pdci-Rda pour marquer son retour audit parti, Togba Bonaventure s'est ouvert à la presse. Il a répondu à plusieurs préoccupations des journalistes
Pourquoi avez-vous choisi le Pdci et non un autre parti ?
Le Pdci nous a enseigné la paix, la fraternité, le règlement des conflits et des incompréhensions toujours dans la paix. C'est pour cela que j'ai choisi de revenir au Pdci-Rda.
Que reprochez-vous à ceux de là où vous étiez pour décider de revenir au Pdci-Rda ?
Croyez-moi, je n'étais nulle part. Je n'ai jamais été adhérent ou sympathisant d'un parti. Notre pays, la Côte d'Ivoire, a connu en 1999 le coup d'Etat. Je suis ressortissant de l'Ouest. Je suis Wobê de Facobly. Le président à cette époque était le Général Guéi, paix à son âme. Le Général Guéi était venu comme il le disait lui-même pour balayer la maison. Il avait besoin de certaines personnes. A cette époque, j'ai été sollicité et j'ai dit au Général, à chacun son métier. A cette époque, j'assurais déjà les élèves et étudiants, j'ai dit que mon rôle était de faire en sorte que les frères qui ne se parlaient pas puissent se parler. C'est ce que j'ai fait. A cette époque, ceux qui avaient besoin de se parler, toute la Côte d'Ivoire les connaît. J'ai contribué à aider ces personnes à se parler. Cela ne veut pas dire que j'étais quelque part.
Que comptez-vous apporter au parti que vous venez de rejoindre ?
Monsieur le Secrétaire général l'a dit, la carte qui m'a été remise est une carte de cadre. J'ai l'intention d'encadrer mes jeunes frères du Pdci-Rda mais de mettre surtout l'accent sur le social. A l'époque, nous avons imaginé un système de sécurité sanitaire pour les élèves et étudiantes qui a très bien marché. Nous avons géré cette assurance en bon père de famille. J'estime aujourd'hui que la jeunesse du Pdci-Rda et la jeunesse de la Côte d'Ivoire tout entière a besoin d'un aîné, quelqu'un qu'ils ont toujours appelé leur "vieux père". C'est ainsi qu'on m'appelait à l'époque.
Vous avez séjourné neuf mois durant à la Maca. N'avez-vous pas de rancune ?
Je suis chrétien. Je suis allé à la Maca où j'ai séjourné pendant neuf mois parce que j'ai cru en la prophétie qui a été donnée par un pasteur. Quand quelqu'un vous dit "Dieu dit", c'est Dieu qui nous a créé, c'est lui qui a créé le monde entier, j'y ai cru. J'ai séjourné neuf mois. Les enquêtes ont été menées. J'en profite pour féliciter le monde judiciaire ivoirien qui a fait un travail de professionnel. Depuis que je suis sorti de la prison, quand j'entends souvent certaines personnes dire notre justice est aux ordres, je dis que notre justice n'est pas aux ordres. C'est une justice animée par des professionnels qui ont fait leur travail de façon consciencieuse. Aucune preuve d'une quelconque implication de M Togba dans la tentative de déstabilisation du régime n'a été trouvée parce qu'elle n'existe pas. Je suis sorti de là. Ceux qui m'ont fait arrêter ont fait leur boulot. En tant que chrétien qui croit en la parole de Dieu, j'ai pardonné. Depuis la Maca, j'ai pardonné à tout le monde. La rancune ne m'habite pas et la rancune ne m'a jamais habité, elle ne m'habitera jamais.
Propos recueillis par Paul Koffi
Pourquoi avez-vous choisi le Pdci et non un autre parti ?
Le Pdci nous a enseigné la paix, la fraternité, le règlement des conflits et des incompréhensions toujours dans la paix. C'est pour cela que j'ai choisi de revenir au Pdci-Rda.
Que reprochez-vous à ceux de là où vous étiez pour décider de revenir au Pdci-Rda ?
Croyez-moi, je n'étais nulle part. Je n'ai jamais été adhérent ou sympathisant d'un parti. Notre pays, la Côte d'Ivoire, a connu en 1999 le coup d'Etat. Je suis ressortissant de l'Ouest. Je suis Wobê de Facobly. Le président à cette époque était le Général Guéi, paix à son âme. Le Général Guéi était venu comme il le disait lui-même pour balayer la maison. Il avait besoin de certaines personnes. A cette époque, j'ai été sollicité et j'ai dit au Général, à chacun son métier. A cette époque, j'assurais déjà les élèves et étudiants, j'ai dit que mon rôle était de faire en sorte que les frères qui ne se parlaient pas puissent se parler. C'est ce que j'ai fait. A cette époque, ceux qui avaient besoin de se parler, toute la Côte d'Ivoire les connaît. J'ai contribué à aider ces personnes à se parler. Cela ne veut pas dire que j'étais quelque part.
Que comptez-vous apporter au parti que vous venez de rejoindre ?
Monsieur le Secrétaire général l'a dit, la carte qui m'a été remise est une carte de cadre. J'ai l'intention d'encadrer mes jeunes frères du Pdci-Rda mais de mettre surtout l'accent sur le social. A l'époque, nous avons imaginé un système de sécurité sanitaire pour les élèves et étudiantes qui a très bien marché. Nous avons géré cette assurance en bon père de famille. J'estime aujourd'hui que la jeunesse du Pdci-Rda et la jeunesse de la Côte d'Ivoire tout entière a besoin d'un aîné, quelqu'un qu'ils ont toujours appelé leur "vieux père". C'est ainsi qu'on m'appelait à l'époque.
Vous avez séjourné neuf mois durant à la Maca. N'avez-vous pas de rancune ?
Je suis chrétien. Je suis allé à la Maca où j'ai séjourné pendant neuf mois parce que j'ai cru en la prophétie qui a été donnée par un pasteur. Quand quelqu'un vous dit "Dieu dit", c'est Dieu qui nous a créé, c'est lui qui a créé le monde entier, j'y ai cru. J'ai séjourné neuf mois. Les enquêtes ont été menées. J'en profite pour féliciter le monde judiciaire ivoirien qui a fait un travail de professionnel. Depuis que je suis sorti de la prison, quand j'entends souvent certaines personnes dire notre justice est aux ordres, je dis que notre justice n'est pas aux ordres. C'est une justice animée par des professionnels qui ont fait leur travail de façon consciencieuse. Aucune preuve d'une quelconque implication de M Togba dans la tentative de déstabilisation du régime n'a été trouvée parce qu'elle n'existe pas. Je suis sorti de là. Ceux qui m'ont fait arrêter ont fait leur boulot. En tant que chrétien qui croit en la parole de Dieu, j'ai pardonné. Depuis la Maca, j'ai pardonné à tout le monde. La rancune ne m'habite pas et la rancune ne m'a jamais habité, elle ne m'habitera jamais.
Propos recueillis par Paul Koffi