Alassane Ouattara ou Alassane Dramane Ouattara, c'est selon ! (Puisque le concerné lui-même ne semble pas se gêner de se prévaloir d'une double identité) ne ménage aucun effort pour se rapprocher du palais présidentiel d'Abidjan'. Tant ses actes et agissements, au fil des ans, l'en éloignent et situent plus d'un sur la véritable identité et personnalité (si personnalité il y a) du mentor des républicains. Mais il n'en a cure. Puisqu'il a, en ligne de mire, le fauteuil présidentiel ivoirien qu'il est prêt à obtenir au prix de mille sacrifices. Pour cela, il ne se prive pas de renier tout, y compris lui-même. Et pour preuve, de l'identité de Alassane Dramane Ouattara (Ado), il est passé aujourd'hui à Ouattara Alassane. Que voulez-vous ? La fin ne justifie-t-elle pas les moyens ? En pseudo disciple de Machiavel, il a fait sienne cette maxime. Au point d'oublier que l'histoire laisse toujours des traces. Qui se trouvent parfois être indélébiles et gravées à jamais dans la mémoire collective. Ouattara, faut-il encore le rappeler à presque tout renier. Sa nationalité, ses origines, sa génitrice et maintenant son identité. Rien que pour assouvir ses intérêts personnels, à savoir se voir ne serait-ce qu'une fois être candidat déclaré à la présidentielle ivoirienne. Maintenant, c'est fait! Sauf que, si les hommes (du Pdci pour la plupart) semblent avoir, pour des raisons politiciennes, des trous de mémoire au point d'oublier qui Ouattara est vraiment. l'histoire elle ne se travestit pas. Elle ne se falsifie point. L'histoire demeure intègre, comme les vrais hommes intègres du pays d'à côté. C'est pourquoi, les dernières révélations sur Ouattara, faites par l'ex-chauffeur du président Félix Houphouët-Boigny pendant 40 ans, Kalilou Thiero, semblent clore définitivement le débat sur les origines de ce fils d'immigré. En effet, Kalilou, lui-même malien d'origine, installé depuis quelques temps dans son Ségou natal (au sud du mali) ne fait pas de langue de bois en déclarant que Ouattara Alassane est bel et bien burkinabé. Il ne s'arrête pas là, puisqu'il insiste pour dire que ce dernier ne pourra jamais être élu président de la république de Côte d'Ivoire. Certainement ulcéré par les agissements de celui qui a bénéficié de l'hospitalité d'Houphouët-Boigny et des ivoiriens, l'ex-chauffeur du premier président ivoirien, par cette sortie, entend rétablir une bonne fois pour toutes les vérités qu'on veut travestir. A la limite, l'ex-collaborateur d'Houphouët-Boigny s'offusque de ce qu'on veut tordre le cou à la constitution ivoirienne et au code de la nationalité pour imposer un individu dans la course à la présidentielle ivoirienne. C'est vrai, diront certains, que le débat sur la nationalité du mentor des républicains est passé et dépassé. Mais cette autre révélation du chauffeur d'Houphouët-Boigny, ne vient-elle pas confirmer la maxime populaire selon laquelle, la vérité finit toujours par rattraper et même dépasser le mensonge ? Une chose est sûre, les ivoiriens ont désormais la conscience tranquille. Et ne se sont jamais trompés sur le fait qu'on a toujours voulu leur imposer un usurpateur. Voici donc une sortie qui va assurément perturber davantage “la quiétude” du candidat du pays profond comme se plaît à l'appeler son porte-voix, le confrère Le Patriote. En perte de vitesse dans les différents sondages, malmené sur le terrain politique, pris dans l'étau de ses multiples identités, Ouattara ne sait plus où donner de la tête. Surtout qu'en ce moment, son mythe de " warifatchê " semble s'être effrité au vu de la réalité du terrain. Au point où, il en est venu quémander une aide financière auprès de son adversaire politique, le président Laurent Gbagbo. L'histoire est en train de rattraper l'idole des républicains, le gourou de “la case” qui semble d'être pris à son propre piège.
Frank Toti
Frank Toti
