Les joueurs du Stade malien de Bamako sont encore dans les nuages du bonheur. Ils ne semblent toujours pas réaliser ce qui leur arrive après avoir remporté brillamment le magnifique trophée de la Coupe de la Confédération Africaine de Football le samedi 5décembre dernier. Parmi ses héros de Bamako se trouve un Ivoirien. Il s’agit de Raphael Djè Bi Trah, il occupe le poste de latéral gauche du club malien depuis la saison dernière. L’ancien sociétaire de l’Asi d’Abengourou et du Stade d’Abidjan, est tout heureux et fier d’être l’ambassadeur du football ivoirien au sein de l’équipe. L’IA l’a rencontré à Bamako. Entretien.
Comment êtes-vous arrivé au Stade malien de Bamako ?
Je suis arrivé au Mali grâce à l’entraîneur Koné Lanciné dit Pereira. Nous étions deux joueurs dont un Malien. Il nous avait demandé de bien tenir notre poste. Il était lui-même le coach, donc tout allait bien pour moi. Mais j’ai eu des problèmes après car Pereira a été limogé par les dirigeants du club avant la fin des matches aller du championnat national 2009.
Pourquoi l’ont-ils aussitôt limogé ?
Pas parce qu’il n’était pas bon, mais il était vraiment arrivé au mauvais moment. Il y avait des problèmes de personnes entre les dirigeants. Donc les choses étaient devenues difficiles pour nous tous et cela a joué sur les résultats de l’équipe. Finalement, l’environnement malsain a emporté l’entraîneur Pereira. Ça été un coup dur pour moi, j’ai failli me retourner avec lui en Côte d’Ivoire, car je ne savais pas ce qui m’attendait à la fin. Mais il m’a demandé de tenir le coup, car il tenait à ce que j’arrive à terminer la saison en respectant la close du contrat qui me liait au Stade malien.
Et vous êtes assurément un joueur comblé aujourd’hui après avoir remporté la Coupe CAF ?
Oui, je bénis le seigneur et je dis merci à Pereira de m’avoir fait confiance. Les choses n’ont pas été faciles pour moi après son départ de l’équipe. Le nouvel entraîneur ne me faisait pas jouer. Je restais sur le banc à chaque match. J’ai livré mon premier match sous pression et je me suis blessé par la suite. J’ai fait des semaines à l’infirmerie. J’ai retrouvé l’équipe après ma guérison en pleine campagne de Coupe d’Afrique. Le coach m’a donné ma chance et je ne l’ai pas ratée. J’ai offert des balles de but qui ont contribué à notre qualification en finale. Enfin je suis devenu un maillon essentiel de l’équipe. Le coach Dramé a eu de l’estime pour moi à cause de mes performances pendant les matches de poules. Je pense qu’il est satisfait de moi et mes coéquipiers, d’avoir tout fait pour offrir le trophée continental au football malien.
Les supporters ont eu peur à la dernière minute de la fin du match, quand le Sétif d’Alger a failli réduire le score synonyme de victoire, que s’est-il passé dans votre tête en ce moment ?
Vraiment, j’avais la tête ailleurs. Je me trouvais déjà dans les tribunes avec le trophée entre les mains. Je rêvais et j’ai raté le ballon et laissé passer mon adversaire filer vers le gardien. Heureusement que celui-ci avait bien anticipé dans les pieds de l’attaquant algérien. J’avoue que j’avais eu peur, car j’allais être la cause du calvaire de tout un peuple, en présence du Chef de l’Etat. Dieu est vraiment bon.
A qui dédiez-vous le trophée ?
A tous les Ivoiriens. Je fais un coucou spécial à mon fils né il y a 5 mois. Je ne l’ai pas encore vu depuis sa naissance. Je n’oublie pas coach Pereira qui m’a envoyé dans cette aventure africaine au Mali. Je serai au pays après la finale de la Super-coupe du Mali qui se dispute le samedi 12 décembre. Je dis merci au journal l’Intelligent d’Abidjan qui est venu à Bamako partager avec nous ce moment historique de ma carrière.
Réalisé par Hamed Konin
Comment êtes-vous arrivé au Stade malien de Bamako ?
Je suis arrivé au Mali grâce à l’entraîneur Koné Lanciné dit Pereira. Nous étions deux joueurs dont un Malien. Il nous avait demandé de bien tenir notre poste. Il était lui-même le coach, donc tout allait bien pour moi. Mais j’ai eu des problèmes après car Pereira a été limogé par les dirigeants du club avant la fin des matches aller du championnat national 2009.
Pourquoi l’ont-ils aussitôt limogé ?
Pas parce qu’il n’était pas bon, mais il était vraiment arrivé au mauvais moment. Il y avait des problèmes de personnes entre les dirigeants. Donc les choses étaient devenues difficiles pour nous tous et cela a joué sur les résultats de l’équipe. Finalement, l’environnement malsain a emporté l’entraîneur Pereira. Ça été un coup dur pour moi, j’ai failli me retourner avec lui en Côte d’Ivoire, car je ne savais pas ce qui m’attendait à la fin. Mais il m’a demandé de tenir le coup, car il tenait à ce que j’arrive à terminer la saison en respectant la close du contrat qui me liait au Stade malien.
Et vous êtes assurément un joueur comblé aujourd’hui après avoir remporté la Coupe CAF ?
Oui, je bénis le seigneur et je dis merci à Pereira de m’avoir fait confiance. Les choses n’ont pas été faciles pour moi après son départ de l’équipe. Le nouvel entraîneur ne me faisait pas jouer. Je restais sur le banc à chaque match. J’ai livré mon premier match sous pression et je me suis blessé par la suite. J’ai fait des semaines à l’infirmerie. J’ai retrouvé l’équipe après ma guérison en pleine campagne de Coupe d’Afrique. Le coach m’a donné ma chance et je ne l’ai pas ratée. J’ai offert des balles de but qui ont contribué à notre qualification en finale. Enfin je suis devenu un maillon essentiel de l’équipe. Le coach Dramé a eu de l’estime pour moi à cause de mes performances pendant les matches de poules. Je pense qu’il est satisfait de moi et mes coéquipiers, d’avoir tout fait pour offrir le trophée continental au football malien.
Les supporters ont eu peur à la dernière minute de la fin du match, quand le Sétif d’Alger a failli réduire le score synonyme de victoire, que s’est-il passé dans votre tête en ce moment ?
Vraiment, j’avais la tête ailleurs. Je me trouvais déjà dans les tribunes avec le trophée entre les mains. Je rêvais et j’ai raté le ballon et laissé passer mon adversaire filer vers le gardien. Heureusement que celui-ci avait bien anticipé dans les pieds de l’attaquant algérien. J’avoue que j’avais eu peur, car j’allais être la cause du calvaire de tout un peuple, en présence du Chef de l’Etat. Dieu est vraiment bon.
A qui dédiez-vous le trophée ?
A tous les Ivoiriens. Je fais un coucou spécial à mon fils né il y a 5 mois. Je ne l’ai pas encore vu depuis sa naissance. Je n’oublie pas coach Pereira qui m’a envoyé dans cette aventure africaine au Mali. Je serai au pays après la finale de la Super-coupe du Mali qui se dispute le samedi 12 décembre. Je dis merci au journal l’Intelligent d’Abidjan qui est venu à Bamako partager avec nous ce moment historique de ma carrière.
Réalisé par Hamed Konin
