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Économie Publié le vendredi 11 décembre 2009 | Le Patriote

Infrastructures routières - Les travaux de prolongement de l’autoroute du Nord arrêtés

Depuis dix jours, les travaux de prolongement de l’autoroute du nord sont bloqués. Notamment sur l’axe Singrobo-Yamoussoukro. A l’origine, un mécontentement des travailleurs contre Soroubat-Côte d’Ivoire, entreprise tunisienne qui a à charge le prolongement de l’autoroute du nord. Ces travailleurs qui ont déjà bloqué les travaux au début du mois décembre sur l’axe Yamoussoukro-Toumodi, précisément entre les villages de Logbakro et Gourominankro, ont décidé de durcir cette fois-ci leur position. Le collectif des travailleurs, dans sa plateforme revendicative veut être payé à 150 000 Fcfa. Ces travailleurs estiment n’avoir rien inventé. Ils disent se baser sur les propos du président Laurent Gbagbo, qui lors de sa tournée à Mankono, a déclaré le lundi 16 novemebre 2009, dans l’édition spéciale du journal de 20h que le plus petit ouvrier de Soroubat-ci est payé à 150 000 Fcfa. Dans leurs revendications, les ouvriers réclament la signature du contrat dans les formes légales et remise d’une copie à l’intéressé. Le contrat devant tenir compte de tous les éléments nécessaires de salaire. Ils exigent par ailleurs, leur immatriculation à la Cnps et une déclaration des accidents de travail ; le paiement des heures supplémentaires avec une notification sur le bulletin avec un rappel. Surtout que malgré 10h de travail, ils ne sont payés que 8h. Ainsi, sur 252 heures de travail, les employeurs ne paient que 173 heures. Le collectif des travailleurs de Soroubat-ci déplore le non respect de la promesse de logement, le mauvais traitement avec son corollaire d’injures. Pour le collectif des travailleurs qui a pour porte-parole, Zamblé Bi Tra Albert, il importe pour leur corporation d’avoir une prise en charge médicale, une carte professionnelle. Ils n’ont pas manqué dans leur plateforme revendicative, de demander la réintégration des travailleurs abusivement licenciés ou le paiement intégral de leurs droits. Tout comme la libération de certains travailleurs injustement emprisonnés à la Gendarmerie de Taabo. Les travailleurs qui ont eu une rencontre hier à Toumodi, au foyer des jeunes, de 9h à 12h, et une autre à Moronou, dans l’après-midi, avec les travailleurs de Ahérémou 1 et 2, de la Carrière, de Taabo, ont décidé de maintenir leur mot d’ordre d’arrêt des travaux de travail. Car pour eux, malgré la prise en compte du dossier par le préfet de région depuis plus de dix jours, rien n’a changé.

Jean Eric ADINGRA
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