L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire et le Gouvernement ivoirien ont commémoré, le 10 décembre 2009, la Journée Internationale des Droits de l’Homme, lors d’une cérémonie officielle à Bondoukou, à 420 km à l’Est d’Abidjan.
Le représentant du Ministre ivoirien de la Justice et des Droits de l’Homme, Ali Yéo a indiqué que la Côte d’Ivoire qui s’efforce de sortir d’une grave crise où les Droits de l’Homme ont été mis à mal, n’échappe pas au problème de la discrimination. « Néanmoins, la situation n’est pas sans espoir, car des signes sans équivoque indiquent la détermination des pouvoirs publics à aller dans la bonne direction », a ajouté M. Yéo saluant l’importante contribution de l’ONUCI à la promotion et à la protection des Droits de l’Homme dans le pays.
Dans son message, lu par son représentant spécial adjoint principal pour la Côte d’Ivoire, Abou Moussa, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, a indiqué que la discrimination existe partout, « se manifestant sous des formes anciennes ou nouvelles, de façon masquée ou éhontée, dans la sphère publique ou privée ». Il a invité tout un chacun, partout dans le monde, quel que soit son statut, à s'associer à l'ONU et aux défenseurs des Droits de l'Homme pour continuer la lutte contre la discrimination. M. Moussa a saisi l’occasion de la célébration à Bondoukou pour attirer l’attention des autorités sur les violations des Droits de l’Homme liées à l’excision et à la non scolarisation de la jeune fille.
De même, la Haut commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme, Navy Pillay, a encouragé dans son message, lu par son représentant résident pour la Côte d’Ivoire, Simon Munzu, tous les gens du monde entier à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à la discrimination. M. Munzu, par ailleurs Chef de la division des Droits de l’Homme de l’ONUCI a insisté sur l’inégalité créée par la discrimination, citant les cas des femmes qui accomplissent 66% des heures de travail pour 10 % des salaires.
Le maire de Bondoukou, Kouakou Dapa et le porte-parole de la société civile, Dagnogo Ouyara, ont salué la commémoration des Droits de l’Homme à Bondoukou, soulignant le symbolisme du thème de la discrimination relativement à la ville cosmopolite de Bondoukou.
La célébration a été aussi marquée par l’inauguration d’un jardin public aménagé par la municipalité de Bondoukou avec le concours de l’ONUCI et dénommé « Jardin des Droits de l’Homme ». Ce jardin, où les trente articles de la déclaration universelle sont gravés sur les bancs, est destiné à servir d’espace d’échanges, de réflexion et de recréation pour les habitants de tous les âges.
Un autre temps fort de cette célébration a été la présentation du film de sensibilisation sur les Droits de l’Homme intitulé « l’Otage », réalisé par la division des Droits de l’Homme de l’ONUCI, en collaboration avec des membres des clubs des Droits de l’Homme et de la société civile de Bondoukou. Les acteurs de ce film qui décrit les principales violations des Droits de l’Homme ont reçu des diplômes et les félicitations de M. Abou Moussa.
Cette journée a été célébrée dans plusieurs autres villes du pays dont Yamoussoukro, Bouaké, Divo et Odienné. À Yamoussoukro la chargée des droits de l’homme de l’ONUCI, Ariel Ida, a invité les élèves à bannir la discrimination de leurs comportements quotidiens. A Divo, le Chef de bureau des droits de l’homme de San Pedro, Jean-Baptiste Baribonekeza, a décrié les discriminations. « Les discriminations font obstacles aux valeurs démocratiques. » a-t-il soutenu.
À Bouaké et à Odienné les différentes organisations des droit de l’homme ont renouvelé leur engagement à poursuivre le combat pour une « Côte d’Ivoire, respectueuse des droits de l’homme ».
A Korhogo, au terme de la cérémonie, les participants ont reçus des certificats les récompensant pour leur participation aux séances de formation organisées par le bureau régional de la division des droits de l’homme.
La Journée internationale des droits de l’homme est célébrée tous les 10 décembre, en commémoration de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme, le 10 décembre 1948, par l'Assemblée générale des Nations unies, exceptionnellement réunie à Paris, au Palais de Chaillot. Ce texte fondamental définit en trente articles les droits inaliénable de la personne humaine "sans distinction de race, de sexe, de langue et de religion".
Le représentant du Ministre ivoirien de la Justice et des Droits de l’Homme, Ali Yéo a indiqué que la Côte d’Ivoire qui s’efforce de sortir d’une grave crise où les Droits de l’Homme ont été mis à mal, n’échappe pas au problème de la discrimination. « Néanmoins, la situation n’est pas sans espoir, car des signes sans équivoque indiquent la détermination des pouvoirs publics à aller dans la bonne direction », a ajouté M. Yéo saluant l’importante contribution de l’ONUCI à la promotion et à la protection des Droits de l’Homme dans le pays.
Dans son message, lu par son représentant spécial adjoint principal pour la Côte d’Ivoire, Abou Moussa, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, a indiqué que la discrimination existe partout, « se manifestant sous des formes anciennes ou nouvelles, de façon masquée ou éhontée, dans la sphère publique ou privée ». Il a invité tout un chacun, partout dans le monde, quel que soit son statut, à s'associer à l'ONU et aux défenseurs des Droits de l'Homme pour continuer la lutte contre la discrimination. M. Moussa a saisi l’occasion de la célébration à Bondoukou pour attirer l’attention des autorités sur les violations des Droits de l’Homme liées à l’excision et à la non scolarisation de la jeune fille.
De même, la Haut commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme, Navy Pillay, a encouragé dans son message, lu par son représentant résident pour la Côte d’Ivoire, Simon Munzu, tous les gens du monde entier à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à la discrimination. M. Munzu, par ailleurs Chef de la division des Droits de l’Homme de l’ONUCI a insisté sur l’inégalité créée par la discrimination, citant les cas des femmes qui accomplissent 66% des heures de travail pour 10 % des salaires.
Le maire de Bondoukou, Kouakou Dapa et le porte-parole de la société civile, Dagnogo Ouyara, ont salué la commémoration des Droits de l’Homme à Bondoukou, soulignant le symbolisme du thème de la discrimination relativement à la ville cosmopolite de Bondoukou.
La célébration a été aussi marquée par l’inauguration d’un jardin public aménagé par la municipalité de Bondoukou avec le concours de l’ONUCI et dénommé « Jardin des Droits de l’Homme ». Ce jardin, où les trente articles de la déclaration universelle sont gravés sur les bancs, est destiné à servir d’espace d’échanges, de réflexion et de recréation pour les habitants de tous les âges.
Un autre temps fort de cette célébration a été la présentation du film de sensibilisation sur les Droits de l’Homme intitulé « l’Otage », réalisé par la division des Droits de l’Homme de l’ONUCI, en collaboration avec des membres des clubs des Droits de l’Homme et de la société civile de Bondoukou. Les acteurs de ce film qui décrit les principales violations des Droits de l’Homme ont reçu des diplômes et les félicitations de M. Abou Moussa.
Cette journée a été célébrée dans plusieurs autres villes du pays dont Yamoussoukro, Bouaké, Divo et Odienné. À Yamoussoukro la chargée des droits de l’homme de l’ONUCI, Ariel Ida, a invité les élèves à bannir la discrimination de leurs comportements quotidiens. A Divo, le Chef de bureau des droits de l’homme de San Pedro, Jean-Baptiste Baribonekeza, a décrié les discriminations. « Les discriminations font obstacles aux valeurs démocratiques. » a-t-il soutenu.
À Bouaké et à Odienné les différentes organisations des droit de l’homme ont renouvelé leur engagement à poursuivre le combat pour une « Côte d’Ivoire, respectueuse des droits de l’homme ».
A Korhogo, au terme de la cérémonie, les participants ont reçus des certificats les récompensant pour leur participation aux séances de formation organisées par le bureau régional de la division des droits de l’homme.
La Journée internationale des droits de l’homme est célébrée tous les 10 décembre, en commémoration de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme, le 10 décembre 1948, par l'Assemblée générale des Nations unies, exceptionnellement réunie à Paris, au Palais de Chaillot. Ce texte fondamental définit en trente articles les droits inaliénable de la personne humaine "sans distinction de race, de sexe, de langue et de religion".
