Qu’est-ce qui peut amener un artiste à soutenir un politicien ?
Il y a plusieurs raisons. Si nous nous référons à la situation ivoirienne et à mon cas, ce n’est pas un homme politique que je soutiens, c’est un combat. C’est plus profond. Je veux que cet homme qui se bat pour la dignité des Africains, celle de notre liberté retrouvée, soit le gagnant des prochaines élections. Par exemple, on nous parle d’indépendance en Afrique alors que nous ne sommes pas libres. Il y a eu de dignes fils du continent qui se sont lancés à la recherche de cette indépendance, et ils ne l’ont jamais eu. Quand ils ont voulu se défaire du pacte colonial, il y a eu soit un coup d’Etat soit la guerre. C’est ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire.
Et pour moi, celui qui incarne cette lutte là, s’appelle Laurent Gbagbo. Je désire qu’à travers lui, les Africains se défassent de la joute coloniale. Les artistes sont des hommes et à un moment donné, ils se sentent obliger de faire des choix…
Ne craignez-vous pas que votre engagement aux côtés d’un homme politique fasse fuir vos fans ?
Dans la vie, on ne peut pas faire l’unanimité. Je ne pense pas que mon public m’ait lâché. Mon engagement aux côté des « patriotes » a été voulu. J’ai estimé que pour mon pays je n’avais pas que des droits. J’avais des devoirs. C’est en réponse à ces devoirs que je me suis engagé à défendre les institutions de la République. Si des personnes estiment que pour cet engagement ils me laissent tomber, moi je n’en airien à cirer. Je me dis que cette personne n’a rien compris à mon combat.
N’est-ce pas de manière intéressé un que vous soutenez unhomme politique ?
En Côte d’Ivoire, on connaît Serge Kassy. Tout le monde connaît mes convictions. Je ne pense pas que mon aide pour la réélection de Laurent Gbagbo vise un avantage financier. Je pense que les Ivoiriens feront la différence entre ceux qui soutiennent des politiciens pour de l’argent et moi. Quand on sait tout ce que j’ai fait pour le multipartisme, on comprend facilement que ce n’est pas pour des intérêts financiers.
Avec tous les clubs de soutien qui se créent, ne croyez-vous pas qu’il y a des objectifs financiers derrières ?
Il y a effectivement des groupes qui se forment. Est-ce que c’est pour de l’argent, je ne saurai vous répondre.
Que pensez-vous de la candidature de Adama Dahico ?
Je ne sais pas à quoi joue Adama Dahico. Au stade où il est arrivé, candidat à l’élection présidentielle, le rire pour moi, s’arrête là. Nous allons le traiter comme un adversaire.
Pourquoi les artistes ne font-ils pas bloc derrière lui ?
Pourquoi ne dites vous pas que tous les historiens doivent faire bloc derrière Laurent Gbagbo ? Ou encore, pourquoi les économistes ne se réunissent pas pour soutenir le docteur Alassane Ouattara ? Il faut que Adama Dahico nous présente un programme de gouvernement. Qu’il nous explique ce qu’il va faire pour le peuple de Côte d’Ivoire. C’est à ce niveau que nous devons arriver. Sinon, nous ne sommes plus aux considérations qui veulent qu’on soutienne le candidat qui est de la même corporation que nous.
Sanou Amadou (Stagiaire)
Il y a plusieurs raisons. Si nous nous référons à la situation ivoirienne et à mon cas, ce n’est pas un homme politique que je soutiens, c’est un combat. C’est plus profond. Je veux que cet homme qui se bat pour la dignité des Africains, celle de notre liberté retrouvée, soit le gagnant des prochaines élections. Par exemple, on nous parle d’indépendance en Afrique alors que nous ne sommes pas libres. Il y a eu de dignes fils du continent qui se sont lancés à la recherche de cette indépendance, et ils ne l’ont jamais eu. Quand ils ont voulu se défaire du pacte colonial, il y a eu soit un coup d’Etat soit la guerre. C’est ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire.
Et pour moi, celui qui incarne cette lutte là, s’appelle Laurent Gbagbo. Je désire qu’à travers lui, les Africains se défassent de la joute coloniale. Les artistes sont des hommes et à un moment donné, ils se sentent obliger de faire des choix…
Ne craignez-vous pas que votre engagement aux côtés d’un homme politique fasse fuir vos fans ?
Dans la vie, on ne peut pas faire l’unanimité. Je ne pense pas que mon public m’ait lâché. Mon engagement aux côté des « patriotes » a été voulu. J’ai estimé que pour mon pays je n’avais pas que des droits. J’avais des devoirs. C’est en réponse à ces devoirs que je me suis engagé à défendre les institutions de la République. Si des personnes estiment que pour cet engagement ils me laissent tomber, moi je n’en airien à cirer. Je me dis que cette personne n’a rien compris à mon combat.
N’est-ce pas de manière intéressé un que vous soutenez unhomme politique ?
En Côte d’Ivoire, on connaît Serge Kassy. Tout le monde connaît mes convictions. Je ne pense pas que mon aide pour la réélection de Laurent Gbagbo vise un avantage financier. Je pense que les Ivoiriens feront la différence entre ceux qui soutiennent des politiciens pour de l’argent et moi. Quand on sait tout ce que j’ai fait pour le multipartisme, on comprend facilement que ce n’est pas pour des intérêts financiers.
Avec tous les clubs de soutien qui se créent, ne croyez-vous pas qu’il y a des objectifs financiers derrières ?
Il y a effectivement des groupes qui se forment. Est-ce que c’est pour de l’argent, je ne saurai vous répondre.
Que pensez-vous de la candidature de Adama Dahico ?
Je ne sais pas à quoi joue Adama Dahico. Au stade où il est arrivé, candidat à l’élection présidentielle, le rire pour moi, s’arrête là. Nous allons le traiter comme un adversaire.
Pourquoi les artistes ne font-ils pas bloc derrière lui ?
Pourquoi ne dites vous pas que tous les historiens doivent faire bloc derrière Laurent Gbagbo ? Ou encore, pourquoi les économistes ne se réunissent pas pour soutenir le docteur Alassane Ouattara ? Il faut que Adama Dahico nous présente un programme de gouvernement. Qu’il nous explique ce qu’il va faire pour le peuple de Côte d’Ivoire. C’est à ce niveau que nous devons arriver. Sinon, nous ne sommes plus aux considérations qui veulent qu’on soutienne le candidat qui est de la même corporation que nous.
Sanou Amadou (Stagiaire)