Le président de la République était l'invité d'honneur, hier à la salle Uemoa, au Plateau, des académiciens ivoiriens. Il a fait savoir que la souveraineté de son pays restera toujours entière.
La rentrée solennelle session 2009-2010 de l'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des Diasporas africaines (Ascad) a eu lieu hier sous la présidence du premier des Ivoiriens, Laurent Gbagbo. Cette rentrée solennelle avait pour thème : « Science et Paix ». Le président de la République a partagé avec l'auditoire, trois « remarques » sur ce sujet. Le rôle de l'Etat, de la République et de la Démocratie dans la construction de la paix, a-t-il relevé, n'ont pas été mis en exergue. « La paix dans un pays se construit autour d'une charpente. C'est l'Etat. Quand l'Etat s'écroule dans un pays, il faut tout craindre. Dans une crise brutale et brusque comme celle que nous avons connue, le premier réflexe de ceux qui gouvernent est de préserver l'Etat. Sans l'Etat, la paix est impossible », a instruit le président. « La lutte que j'ai menée depuis 2002, a-t-il confessé, c'est pour que l'Etat de Côte d'Ivoire ne soit pas à terre. Et l'Etat de Côte d'Ivoire ne sera pas à terre ». Poursuivant, Laurent Gbagbo a invité les Ivoiriens à construire un Etat républicain et respecter la démocratie. Avant lui, les Professeurs Sery Bailly (Vice-président de l'Ascad), Ouraga Obou (Membre de l'Ascad) et Mamadou Koulibaly (Président de l'Assemblée nationale) ont exposé. Sery Bailly a notamment développé le thème : « Le chemin des Lettres», qui l'a amené à inviter au pardon et à la tolérance. « Paix et liberté ne sont point des héritages », a conseillé l'homme de Lettres. « La paix par le droit et la politique » a été l'affaire de Ouraga Obou quand Mamadou Koulibaly développait le lien entre l' « Economie et la paix ». Les professeurs ont exhorté à la culture des vertus thérapeutiques de la parole, du droit et du travail pour sortir de la crise. Le président de l'Ascad, le Pr Barthélemy Kotchy, a fait un vœu : « que la Côte d'Ivoire jugule à jamais la guerre pour que règne sur elle à jamais la paix durable ». Des interventions avec des mots à la dimension de tous ces intellectuels présents. «Une assemblée de savant», s'est exclamé le président Gbagbo.
Bamba K. Inza (Stagiaire)
La rentrée solennelle session 2009-2010 de l'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des Diasporas africaines (Ascad) a eu lieu hier sous la présidence du premier des Ivoiriens, Laurent Gbagbo. Cette rentrée solennelle avait pour thème : « Science et Paix ». Le président de la République a partagé avec l'auditoire, trois « remarques » sur ce sujet. Le rôle de l'Etat, de la République et de la Démocratie dans la construction de la paix, a-t-il relevé, n'ont pas été mis en exergue. « La paix dans un pays se construit autour d'une charpente. C'est l'Etat. Quand l'Etat s'écroule dans un pays, il faut tout craindre. Dans une crise brutale et brusque comme celle que nous avons connue, le premier réflexe de ceux qui gouvernent est de préserver l'Etat. Sans l'Etat, la paix est impossible », a instruit le président. « La lutte que j'ai menée depuis 2002, a-t-il confessé, c'est pour que l'Etat de Côte d'Ivoire ne soit pas à terre. Et l'Etat de Côte d'Ivoire ne sera pas à terre ». Poursuivant, Laurent Gbagbo a invité les Ivoiriens à construire un Etat républicain et respecter la démocratie. Avant lui, les Professeurs Sery Bailly (Vice-président de l'Ascad), Ouraga Obou (Membre de l'Ascad) et Mamadou Koulibaly (Président de l'Assemblée nationale) ont exposé. Sery Bailly a notamment développé le thème : « Le chemin des Lettres», qui l'a amené à inviter au pardon et à la tolérance. « Paix et liberté ne sont point des héritages », a conseillé l'homme de Lettres. « La paix par le droit et la politique » a été l'affaire de Ouraga Obou quand Mamadou Koulibaly développait le lien entre l' « Economie et la paix ». Les professeurs ont exhorté à la culture des vertus thérapeutiques de la parole, du droit et du travail pour sortir de la crise. Le président de l'Ascad, le Pr Barthélemy Kotchy, a fait un vœu : « que la Côte d'Ivoire jugule à jamais la guerre pour que règne sur elle à jamais la paix durable ». Des interventions avec des mots à la dimension de tous ces intellectuels présents. «Une assemblée de savant», s'est exclamé le président Gbagbo.
Bamba K. Inza (Stagiaire)
