Alassane Ouattara, le président du Rdr ne fait que couvrir les populations qui prennent le plaisir à l'écouter, de promesses faramineuses. Depuis qu'il sillonne le pays dans le cadre de la pré campagne électorale, le faux Brave-tchê n'a que les milliards à la bouche. De Dabou à San pedro, en passant par Bouaké et Yamoussoukro, Alassane Ouattara a déjà promis plus de 1000 milliards pour la réalisation des projets socio-économiques une fois. Cette attitude qui frise la malhonnêteté pour le commun des Ivoiriens, met à nu le mépris du candidat des républicains vis-à-vis du peuple qu'il veut gouverner. En 2000, et dans la même période, il promettait aux habitants d'Odienné le bitumage de plusieurs km de route de la commune au cas où la population lui accordait ses suffrages. Cela avec son propre argent. Mais pourquoi un homme qui se dit aussi riche et qui peut tout faire dans un Etat comme la Côte d'Ivoire peut-il attendre d'être au pouvoir avant de faire bénéficier le peuple de sa fortune ? Simple question de bon sens. Dans ce pays, on a vu des leaders comme Laurent Gbagbo agir dans le sens de l'amélioration des conditions de vie de leurs concitoyens sans être au pouvoir. Déjà dans l'opposition, l'actuel chef de l'Etat a prouvé sa solidarité à ceux qui allaient plus tard, lui confier la destinée de la Nation. Contrairement au fils de Nabintou Cissé qui, considérant les Ivoiriens comme des gens avides d'argent, les abreuve de promesses fallacieuses, Laurent Gbagbo a posé des actes concrets que la mémoire collective n'oubliera pas de si tôt. En 1991, alors Secrétaire général du Fpi, il a réussi avec l'appui de la Bad à organiser un séminaire de réflexion sur les conflits entre les agriculteurs autochtones du nord et les bouviers peulhs. Toujours dominé par le souci du mieux être de ses concitoyens, Laurent Gbagbo, dans l'opposition, s'est très tôt vu concerné par les récurrents problèmes rencontrés par les musulmans ivoiriens à la Mecque. C'est lui qui a, sans être au pouvoir en 1990, suggéré à Houphouët-Boigny la création d'une Ambassade à Djedda. Cela, pour mettre les pèlerins ivoiriens à l'abri de toutes sortes de tracasseries diplomatiques et administratives. Même si pour des raisons politiciennes, le pouvoir Pdci n'a pas le courage de le saluer et lui dire merci pour ces actions de grandes portées sociales, Houphouët- Boigny n'a pas hésité à les inscrire dans son agenda. En plus de ces actions, Laurent Gbagbo a initié de nombreux projets dans les communes tenues à l'époque par les maires Fpi. Ces exemples, pour dire à Ouattara que l'amour avec le peuple ne se tisse pas sur la base d'un chantage. Laurent Gbagbo n'a pas usé de ce chantage honteux pour se faire accepter par les Ivoiriens. Sa franchise, son pragmatisme politique et le courage qui le caractérisent en tout lieu et en toutes les circonstances sont des atouts pour lui.
Pierre Legrand
gbogoupierre@yahoo.fr
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