En campagne électorale dans le Denguélé - Ouattara divise la Côte d`Ivoire

Presqu`un remake de la bourde de Bouaké, où il rendait grâce à la rébellion pour ses crimes crapuleux. " Votre combat est indispensable " S`est-il contenté de dire devant tout ce que la ville de Bouaké compte de populations Cedeao. Cette fois-ci, en pleine campagne électorale à Minignan, dans le Denguélé, il n`a pas fait l`apologie de la violence, son hobbie favori. Mais il a dévoilé son état d`esprit. Un leader qui voit la Côte d`Ivoire en deux. A savoir un sud qu`il n`aime pas. Et un Nord qu`il n`aime pas aussi, mais qu`il instrumentalise à desseins politiques. Bref, lisez plutôt Ado, dans le confrère Nouveau Réveil qui rapporte soigneusement l`information que Le Patriote, a pris le soin de gommer. " On nous a trompés une fois, on ne nous trompera pas une deuxième fois. Comme on le dit dans le Sud, premier gaou n`est pas gaou, c`est deuxième gaou qui est gnata. " Lâche le patron du Rdr. Ça donne froid dans le dos, et les bras en tombe. Vous avez bien lu "comme on le dit dans le Sud." Pour Ouattara, il y a 2 Côte d`Ivoire. Une au sud et une autre du Nord. Nom de Dieu ! Il veut diriger un pays qu`il ne connaît pas. Le Bravetchè ignore que ce fait qui se passe dans une partie de la Côte d`Ivoire, prend tout le monde. Il n`y a pas un mode de vie pour le Nord, et un autre mode pour le Sud. Ce langage nouchi auquel il fait allusion est aujourd`hui devenu un adage national, voire sous-régional. Parce que, tout ce qui est à la mode à Abidjan s`empare de toute la sous-région et pourquoi pas du continent. On ne dira pas que Ouattara qui veut diriger ce pays ne sait pas ça. En réalité, Ado est une menace pour l`unité nationale. C`est lui qui a introduit la religion et l`ethnie dans le jeu politique. C`est lui qui en parcourant le Nord, a raconté aux populations qu`il y a un sud qui ne l`aimait pas. Avec les propos du genre " mon certificat de nationalité est la victoire des Touré et des Coulibaly. " Aujourd`hui, il prêche encore la haine dans le Nord, en disant aux jeunes qu`il y a un sud qui ne pense pas, qui ne vit pas comme eux. En réalité, le Bravetchè est sonné. Il est au soir de ses illusions. Evidemment il ne peut que délirer. Heureusement qu`il n`intéresse plus les Ivoiriens.

Guéhi Brence
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