En visite dans le nord - Ouattara fait fermer les bureaux de la Cei

Vraisemblablement, Alassane Ouattara n'est pas prêt pour ce scrutin. La preuve.

A quel jeu joue le président des républicains ? Voilà un homme qui réclame bruyamment comme son allié Pdci, une chose et pose des actes contraires à son accomplissement. Alassane Ouattara et ses ''boys'' n'ont jamais manqué d'occasion pour faire croire aux Ivoiriens qu'ils sont les seuls qui ont véritablement envie d'aller aux élections. Clouant au pilori, le camp présidentiel comme seul obstacle à la tenue de l'élection présidentielle. Ouattara vient d'être rattrapé par ses petits coups d'arrêt portés au processus électoral. Le dernier coup administré à la Commission électorale indépendante (Cei), risque de perturber le délai des contentieux sur la liste électorale provisoire. Durant toute sa tournée dans les départements de Touba, Koro, Odienné, Minignan et autres, le président du Rdr a fait arrêter tout le fonctionnement des Cei locales dans ces différentes localités. Parce que tous les présidents locaux de cette structure sont commissaires politique du Rdr. Pour des raisons politiques, ils ont déserté les bureaux de la Cei pour se mettre au service de leur mentor. Les populations requérantes sont obligées d'attendre la fin de la tournée d'Alassane Ouattara pour voir rouvrir les portes de la Cei. Et le président des républicains ne trouve pas d'inconvénients à cela. Il les a même félicités pour le travail qu'ils abattent à la Cei au compte de son parti. Pourtant, il s'est toujours comporté dans ce pays comme une grande victime des successifs reports de la présidentielle. " Les refondateurs et leur chef refusent d'aller aux élections ", se complait le président du Rdr. Pendant que lui-même rame à contre courant à la tenue des élections. Malheureusement, on voit le dos du nageur, pour reprendre Laurent Gbagbo. En réalité, Ado et Bédié ne sont pas véritablement chauds pour aller à cette élection. Parce qu'ils savent qu'ils la perdront face au candidat de La majorité présidentielle. Mais, ils y vont parce qu'ils sont otage de leurs militants.

Zéré de Mahi