Historique. Mobilisation des grands jours. Entre Alassane Ouattara et le Denguélé, les liens n’ont jamais été aussi solides. Après lui avoir réservé un accueil des plus rayonnants lors de son arrivée dans la ville, le peuple du Denguélé n’a pas voulu manquer le final. Et de quelle manière ! Odiénné et ses environs ont montré par une grande mobilisation leur soutien indéfectible au fils de Hadja Nabintou Cissé. Environs vingt à vingt cinq mille personnes ont pris d’assaut le stade Mamadou Coulibaly de la ville. Odiénné a battu le rappel de ses fils, venus de partout, pour rendre l’hommage qu’il mérite au plus illustres d’entre tous. Ils sont sortis nombreux, les habitants des localités de Tiémé, Séguélon, Madinani, Samatiguila et Gbéléban pour lui réserver un accueil des plus chaleureux. Hommes, femmes, jeunes et vieillards, tous ont abandonné champs et commerces pour venir partager des instants de joie avec celui qu'ils ne cessent de qualifier « d'espoir de la Côte d'Ivoire toute entière. » Le temps du meeting, toutes les activités se sont arrêtées dans la ville. C’était tout simplement extraordinaire.
Pouvait-il en être autrement ? Certainement pas, pour qui connait l’affection qui lie le Denguélé à Alassane Ouattara. Rien ne pouvait altérer la détermination de ces milliers de personnes qui, depuis des heures, ont pris place dans l’enceinte du stade. Même pas le soleil de plomb qui s’est invité à la fête. En quantité et en qualité, les odiennékas sont sortis des différents quartiers de la capitale du Denguélé, des villes de l’intérieur, refusant de se faire conter le meeting, en fait, une rencontre familiale de grande dimension. Comme deux jours plus tôt, à l’accueil, c’est donc par milliers qu’ils ont pris d’assaut le stade de la ville qui, pour l’occasion, s’est avéré exigu. Les deux tribunes, ont très vite refusé du monde. Chefs religieux, chefs de village, et de communautés et leurs administrés, ont contraint les organisateurs à recourir à de nouvelles dispositions pour offrir de l’espace à tous. La foule, du début à la fin, allait grandissante à mesure que les heures s’égrenaient.
Dans les alentours du stade Mamadou Coulibaly, l’ambiance était aussi à la fête. Des groupes de danse ont rivalisé d’ardeur et de talent. Au cours du meeting, les artistes Molière, Lago Paulin et Antoinette Allany se sont succédé. Joignant l’utile à l’agréable, les collaborateurs du candidat à la présidentielle, autour de Dominique Ouattara, se sont levés pour esquisser des pas endiablés, au son du zouglou ou du N’dombolo.
Comme si d’ADO et du public, personne ne voulait la fin du meeting, cette rencontre va durer plusieurs heures. Mais personne n’a vu le temps passer. Le public discipliné et très studieux, a promis de porter ADO au pouvoir dès le premier tour de l’élection présidentielle. Les populations du Denguélé ne demandent qu’une chose : voir ADO et l’entendre dire qu’il est prêt pour l’ultime bataille après l’officialisation de sa candidature. Quand ADO monte sur le podium, c’est l’euphorie dans la foule. Au pupitre, le candidat ADO va adopter un style direct et interactif, entre lui et le public. Le courant est bel et bien passé. « Pour vous je n’abandonnerai pas ce combat », a affirmé avec force, ADO. Le tour d’honneur du candidat Ouattara à la fin de son message, est la preuve que son peuple a été servi et bien servi. Il a été salué par des applaudissements nourris. La foule n’a pas boudé son plaisir.
De tous les témoignages entendus ici et là, aucune autre cérémonie n’a connu pareille mobilisation au stade d’Odienné. Mais, toutes les bonnes choses ayant une fin, le Denguélé à dit « au revoir » à son fils en espérant le revoir « très bientôt dans une toute autre posture avec, autour du cou, les insignes de la République après son investiture à la présidence de la république ».
Charles Sanga (Envoyé spécial)
Pouvait-il en être autrement ? Certainement pas, pour qui connait l’affection qui lie le Denguélé à Alassane Ouattara. Rien ne pouvait altérer la détermination de ces milliers de personnes qui, depuis des heures, ont pris place dans l’enceinte du stade. Même pas le soleil de plomb qui s’est invité à la fête. En quantité et en qualité, les odiennékas sont sortis des différents quartiers de la capitale du Denguélé, des villes de l’intérieur, refusant de se faire conter le meeting, en fait, une rencontre familiale de grande dimension. Comme deux jours plus tôt, à l’accueil, c’est donc par milliers qu’ils ont pris d’assaut le stade de la ville qui, pour l’occasion, s’est avéré exigu. Les deux tribunes, ont très vite refusé du monde. Chefs religieux, chefs de village, et de communautés et leurs administrés, ont contraint les organisateurs à recourir à de nouvelles dispositions pour offrir de l’espace à tous. La foule, du début à la fin, allait grandissante à mesure que les heures s’égrenaient.
Dans les alentours du stade Mamadou Coulibaly, l’ambiance était aussi à la fête. Des groupes de danse ont rivalisé d’ardeur et de talent. Au cours du meeting, les artistes Molière, Lago Paulin et Antoinette Allany se sont succédé. Joignant l’utile à l’agréable, les collaborateurs du candidat à la présidentielle, autour de Dominique Ouattara, se sont levés pour esquisser des pas endiablés, au son du zouglou ou du N’dombolo.
Comme si d’ADO et du public, personne ne voulait la fin du meeting, cette rencontre va durer plusieurs heures. Mais personne n’a vu le temps passer. Le public discipliné et très studieux, a promis de porter ADO au pouvoir dès le premier tour de l’élection présidentielle. Les populations du Denguélé ne demandent qu’une chose : voir ADO et l’entendre dire qu’il est prêt pour l’ultime bataille après l’officialisation de sa candidature. Quand ADO monte sur le podium, c’est l’euphorie dans la foule. Au pupitre, le candidat ADO va adopter un style direct et interactif, entre lui et le public. Le courant est bel et bien passé. « Pour vous je n’abandonnerai pas ce combat », a affirmé avec force, ADO. Le tour d’honneur du candidat Ouattara à la fin de son message, est la preuve que son peuple a été servi et bien servi. Il a été salué par des applaudissements nourris. La foule n’a pas boudé son plaisir.
De tous les témoignages entendus ici et là, aucune autre cérémonie n’a connu pareille mobilisation au stade d’Odienné. Mais, toutes les bonnes choses ayant une fin, le Denguélé à dit « au revoir » à son fils en espérant le revoir « très bientôt dans une toute autre posture avec, autour du cou, les insignes de la République après son investiture à la présidence de la république ».
Charles Sanga (Envoyé spécial)
