La grève initiée par la Coordination nationale des enseignants et chercheurs (CNEC), continue de paralyser les universités et centres de recherche. Cela fait maintenant un mois deux semaines que les étudiants des universités de Cocody, Abobo-Adjamé, Bouaké et autres URES (unité régionale de l’enseignement supérieur) de Korhogo et Daloa sont en congé forcé. Hier encore, un calme de cimetière régnait au temple du savoir à Cocody. Les salles de TD (travaux dirigés) et autres amphithéâtres sont fermés. Quelques rares étudiants déambulent dans les allées des bâtiments. L’anxiété se lit sur les visages. En DEUG 1 (diplôme d’étude approfondie général), en science économique, Stéphane Aka, exhorte le gouvernement à résoudre les problèmes des professeurs afin que ceux-ci reprennent les chemins des amphis. Même cri de cœur chez Kacou Mathias, étudiant en deuxième année de lettres modernes. « Nous demandons au gouvernement de régler le problème des professeurs. Nous demandons également aux professeurs de penser à nous les étudiants, en faisant un minimum de sacrifice. Ils peuvent donner les cours et procéder aux évaluations, tout en retenant les notes. En l’état actuel, c’est un échec programmé car les étudiants ne sont plus concentrés. Nous ne bossons plus, tout le monde est devenu oisif. Et à la fin de la grève, on dira de venir composer, mais dans cette situation, l’étudiant est obligé de tricher pour sauver son année », déplore ce dernier.
Du côté de la CNEC, on affirme avoir eu des négociations avec la Première Dame ainsi que les ministres de l’Economie et de Finances, de l’Emploi et de la Fonction Publique, le représentant de celui de l’enseignement supérieur. Les résolutions de ces négociations, a indiqué le Pr Traoré Flavien, porte parole de la coordination, seront exposées aux enseignants lors d’une assemblée générale. « Nous ne pouvons communiquer pour le moment le contenu de nos négociations. Nous les présenterons d’abord à l’Assemblée qui décidera de la poursuite ou non du mouvement », explique t-il.
Soulignons que les revendications de la CNEC portent sur l’application de la grille particulière des enseignants et chercheurs d’université. Le décret de cette grille entrée en vigueur le 1er janvier 2009, à été appliqué à moitié par le gouvernement.
Dao Maïmouna
Du côté de la CNEC, on affirme avoir eu des négociations avec la Première Dame ainsi que les ministres de l’Economie et de Finances, de l’Emploi et de la Fonction Publique, le représentant de celui de l’enseignement supérieur. Les résolutions de ces négociations, a indiqué le Pr Traoré Flavien, porte parole de la coordination, seront exposées aux enseignants lors d’une assemblée générale. « Nous ne pouvons communiquer pour le moment le contenu de nos négociations. Nous les présenterons d’abord à l’Assemblée qui décidera de la poursuite ou non du mouvement », explique t-il.
Soulignons que les revendications de la CNEC portent sur l’application de la grille particulière des enseignants et chercheurs d’université. Le décret de cette grille entrée en vigueur le 1er janvier 2009, à été appliqué à moitié par le gouvernement.
Dao Maïmouna