En marge de la cérémonie d’hommage au Dr Alassane Dramane Ouattara organisée par l’ARD-SP dont elle était la marraine, Mme Collette Pellaud Lakpé, présidente de l’association des chrétiens républicains et conseillère du RDR nous a livré ses impressions. Entretien.
Le Patriote : Mme Collette Pellaud, pouvez-vous nous situer sur les motifs de votre séjour à San-Pedro ?
Collette Pellaud Lakpé : J’ai été invitée pour être la marraine d’une cérémonie organisée par l’association des ressortissants de Dianra résidant à San-Pedro. A bien voir, j’ai eu tort d’avoir reporté cette manifestation plusieurs fois. Si j’étais venue au moment où cela m’avait été demandé, je crois que la fête aura été encore plus belle. Mais, pour une association, je crois que le travail a été fait et bien fait. Je suis très heureuse d’être venue à San-Pedro. Très heureuse d’avoir été la marraine de cette cérémonie. Je suis prête à revenir.
LP : Marraine d’une cérémonie d’hommage au Dr Alassane Dramane Ouattara dont vous êtes l’une des conseillères, quelles satisfactions avez-vous retirées de ce rassemblement des fils de Dianra résidant à San-Pedro ?
C.P.L. : C’est un exemple. Voyez-vous, il n’est pas facile de parrainer une association. Parce que très souvent, les propositions sont accompagnées d’un devis .Ce qui fait que ce n’est pas facile. Je félicite les ressortissants de Dianra qui n’ont pas procédé de la sorte. Ils m’ont démontré et démontrent par cette attitude qu’on peut demander à quelqu’un de venir parrainer une cérémonie, surtout une cérémonie politique, sans pour autant que cette dernière soit riche. Je serai leur messager. Quand on vous invite avec une facture à l’intérieur de l’enveloppe, cela pose problème. Chez nous, en pays bété, quand tu invites quelqu’un, tu ne lui dis pas : « Viens manger mais viens avec ta nourriture ». C’est ce que cela veut dire. « Venez nous parrainer mais venez avec l’argent des dépenses ». Si moi je n’ai pas d’argent, je ne parraine rien. Même si le parrain ou la marraine doit faire un geste, c’est à lui ou à elle de faire ce qu’il peut. Il faut donc faire changer les choses. C’est un bel exemple que les gens de Dianra viennent de donner. Je le dirai partout chaque fois que j’en aurai l’occasion. C’est un exemple à suivre. Je suis très heureuse d’être parmi mes frères et sœurs de Dianra résidant à San-Pedro.
LP : Quel est le message que vous avez transmis à vos filleuls.
C.P.L. : Le message que j’ai transmis à mes filleuls est un message de paix et de réconciliation. Un message qui dit qu’au RDR, ‘’le Vivre ensemble’’ doit être, à longueur de journée, l’essentiel de notre comportement, de notre manière de penser. Partout où ils trouveront quelqu’un qui soit du Nord, du Sud, du Centre, de l’Est ou de l’Ouest, ils doivent toujours faire en sorte de le convaincre que notre leader, le Dr Alassane Dramane Ouattara, ne fait pas de différence entre quelqu’un du Nord ou du Sud. Il veut et va travailler pour notre pays. Il l’a dit, il le fera. C’est pour cela que j’ai pris mon exemple personnel. J’ai dit à mes filleuls qu’ici, j’ai des parents. Qu’ils aillent vers eux et vers tous les autres pour porter le message du ‘’Vivre ensemble’’. Il ne faut pas tomber dans le piège qui dit que « le RDR est un parti du Nord ». Alassane m’a choisie et m’appelle « ma sœur » et je l’appelle « mon frère ». Et cela dans le sens noble du terme. Il était témoin de mon mariage. Le premierr village bété qui l’a reçu, est le mien, Niaprahio et tout Guibéroua était là. La coupe Dominique Ouattara, s’est jouée à Kpogrobré, des villages bien connus et pour cause.
LP : En cette période de contentieux sur la liste électorale provisoire, une bonne frange de la population ivoirienne a besoin des services de la justice pour des réclamations. Les greffiers sont en grève depuis bientôt deux semaines. Quels commentaires?
C.P.L. : C’est vraiment dommage. Je trouve qu’il ne faut pas tomber dans leur piège. Tout compte fait, ce qu’ils font, s’il n’y a pas d’élection, ce n’est pas en faveur de ceux qui les manipulent. Si d’aventure quelqu’un les manipule. Un Président sans pouvoir et sans légitimité, ça ne sert à rien du tout. Moi, à leur place, j’aurais laissé faire les élections. Au Zaïre, ils ont fait cela et à un moment donné, l’ONU s’est impliquée et a organisé les élections. Je pense que s’ils continuent à tergiverser, nous n’allons pas échapper à cela. Et ce ne sera pas du tout à leur avantage. On ne peut pas continuer d’être dans un pays qui a un chef d’Etat qui n’a pas de pouvoir, qui n’a pas de légitimité. Qu’on fasse les élections. Celui qui aura gagné, aura gagné et celui qui aura perdu, aura perdu. Le vainqueur dira aux autres : « Venez on va travailler ensemble afin que notre pays retrouve sa quiétude ». Il faut penser à l’intérêt du pays. Que ceux qui sont au contentieux se dépêchent pour régler leur problème. Les élections à venir sont importantes. Nous devons les remporter toutes et surtout, avant tout, la principale, c’est-à-dire, la présidentielle.
SORY BLINTIAKA
(Correspondant)
Le Patriote : Mme Collette Pellaud, pouvez-vous nous situer sur les motifs de votre séjour à San-Pedro ?
Collette Pellaud Lakpé : J’ai été invitée pour être la marraine d’une cérémonie organisée par l’association des ressortissants de Dianra résidant à San-Pedro. A bien voir, j’ai eu tort d’avoir reporté cette manifestation plusieurs fois. Si j’étais venue au moment où cela m’avait été demandé, je crois que la fête aura été encore plus belle. Mais, pour une association, je crois que le travail a été fait et bien fait. Je suis très heureuse d’être venue à San-Pedro. Très heureuse d’avoir été la marraine de cette cérémonie. Je suis prête à revenir.
LP : Marraine d’une cérémonie d’hommage au Dr Alassane Dramane Ouattara dont vous êtes l’une des conseillères, quelles satisfactions avez-vous retirées de ce rassemblement des fils de Dianra résidant à San-Pedro ?
C.P.L. : C’est un exemple. Voyez-vous, il n’est pas facile de parrainer une association. Parce que très souvent, les propositions sont accompagnées d’un devis .Ce qui fait que ce n’est pas facile. Je félicite les ressortissants de Dianra qui n’ont pas procédé de la sorte. Ils m’ont démontré et démontrent par cette attitude qu’on peut demander à quelqu’un de venir parrainer une cérémonie, surtout une cérémonie politique, sans pour autant que cette dernière soit riche. Je serai leur messager. Quand on vous invite avec une facture à l’intérieur de l’enveloppe, cela pose problème. Chez nous, en pays bété, quand tu invites quelqu’un, tu ne lui dis pas : « Viens manger mais viens avec ta nourriture ». C’est ce que cela veut dire. « Venez nous parrainer mais venez avec l’argent des dépenses ». Si moi je n’ai pas d’argent, je ne parraine rien. Même si le parrain ou la marraine doit faire un geste, c’est à lui ou à elle de faire ce qu’il peut. Il faut donc faire changer les choses. C’est un bel exemple que les gens de Dianra viennent de donner. Je le dirai partout chaque fois que j’en aurai l’occasion. C’est un exemple à suivre. Je suis très heureuse d’être parmi mes frères et sœurs de Dianra résidant à San-Pedro.
LP : Quel est le message que vous avez transmis à vos filleuls.
C.P.L. : Le message que j’ai transmis à mes filleuls est un message de paix et de réconciliation. Un message qui dit qu’au RDR, ‘’le Vivre ensemble’’ doit être, à longueur de journée, l’essentiel de notre comportement, de notre manière de penser. Partout où ils trouveront quelqu’un qui soit du Nord, du Sud, du Centre, de l’Est ou de l’Ouest, ils doivent toujours faire en sorte de le convaincre que notre leader, le Dr Alassane Dramane Ouattara, ne fait pas de différence entre quelqu’un du Nord ou du Sud. Il veut et va travailler pour notre pays. Il l’a dit, il le fera. C’est pour cela que j’ai pris mon exemple personnel. J’ai dit à mes filleuls qu’ici, j’ai des parents. Qu’ils aillent vers eux et vers tous les autres pour porter le message du ‘’Vivre ensemble’’. Il ne faut pas tomber dans le piège qui dit que « le RDR est un parti du Nord ». Alassane m’a choisie et m’appelle « ma sœur » et je l’appelle « mon frère ». Et cela dans le sens noble du terme. Il était témoin de mon mariage. Le premierr village bété qui l’a reçu, est le mien, Niaprahio et tout Guibéroua était là. La coupe Dominique Ouattara, s’est jouée à Kpogrobré, des villages bien connus et pour cause.
LP : En cette période de contentieux sur la liste électorale provisoire, une bonne frange de la population ivoirienne a besoin des services de la justice pour des réclamations. Les greffiers sont en grève depuis bientôt deux semaines. Quels commentaires?
C.P.L. : C’est vraiment dommage. Je trouve qu’il ne faut pas tomber dans leur piège. Tout compte fait, ce qu’ils font, s’il n’y a pas d’élection, ce n’est pas en faveur de ceux qui les manipulent. Si d’aventure quelqu’un les manipule. Un Président sans pouvoir et sans légitimité, ça ne sert à rien du tout. Moi, à leur place, j’aurais laissé faire les élections. Au Zaïre, ils ont fait cela et à un moment donné, l’ONU s’est impliquée et a organisé les élections. Je pense que s’ils continuent à tergiverser, nous n’allons pas échapper à cela. Et ce ne sera pas du tout à leur avantage. On ne peut pas continuer d’être dans un pays qui a un chef d’Etat qui n’a pas de pouvoir, qui n’a pas de légitimité. Qu’on fasse les élections. Celui qui aura gagné, aura gagné et celui qui aura perdu, aura perdu. Le vainqueur dira aux autres : « Venez on va travailler ensemble afin que notre pays retrouve sa quiétude ». Il faut penser à l’intérêt du pays. Que ceux qui sont au contentieux se dépêchent pour régler leur problème. Les élections à venir sont importantes. Nous devons les remporter toutes et surtout, avant tout, la principale, c’est-à-dire, la présidentielle.
SORY BLINTIAKA
(Correspondant)