Au terme de son périple dans les régions du Denguélé et du Bafing, Alassane Ouattara, président du Rassemblement des républicains, a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a fait le bilan de ce déplacement dans le cadre de la précampagne.
Soulagé d'avoir pu tenir le pari de la tournée des régions du Denguélé et Bafing, le président Rdr a s'est satisfait de la mobilisation des populations pendant une bonne semaine. En témoigne ses premières déclarations : « Je me félicite que tout se soit bien passé et qu'on ne m'ait pas rapporté de problèmes majeurs par rapport à des accidents ou à des difficultés de santé pour les uns et les autres. Nous avons complété la visite dans quinze régions sur les dix-neuf que compte notre pays. Bien sûr la visite dans le Denguélé et le Bafing est sans doute la moins difficile au plan des contacts puisque pour moi, certes elle était politique comme les autres tournées mais elle avait aussi un caractère familial parce que mes grands-parents maternels sont de Gbélégban » M. Ouattara a ensuite explique le sens de ses messages à l'endroit des populations. « Je souhaite, a-t-il argumenté, que cette tournée soit perçue comme une tournée faisant partie de mon désir et de mon envie de réunir notre pays, le territoire d'abord pour démontrer qu'il n'y a plus deux Côte d'Ivoire mais une seule et qu'elle est vraiment réunifiée. La deuxième chose, c'est que les esprits et les cœurs se sont apaisés et que nous rentrons dans une phase de réconciliation vraie. C'est pour cela que j'ai indiqué que la validation de ma candidature à l'élection présidentielle par le Conseil constitutionnel est une première victoire et c'est vrai parce que l'exclusion d'un ancien Premier ministre et d'un ancien président de la République est quelque chose d'aberrant que le monde entier, notamment nos compatriotes n'ont pas compris, surtout ceux qui sont mes parents». Abordant l'actualité avec la traque des individus présentés comme ses militants, le N° 1 du Rdr s'est indigné et menacé de saisir la communauté internationale. «J'ai lu dans la presse, prend-t-il acte, que des militants ou du moins des citoyens Ivoiriens auraient été traqués par le CeCos (Centre de Commandement des opérations de sécurité, Ndlr) à la casse. Je trouve cela totalement aberrant et totalement inacceptable. Nous allons saisir le Représentant spécial du secrétaire général de l'Onu parce que les Forces de l'ordre n'ont rien à voir avec le processus électoral ». Il condamne donc la chasse aux sorcières et les dénonciations abusives autour de la liste électorale provisoire. « Si cela est vrai, nous demandons au gouvernement et à l'Onuci que
tout cela cesse. Les Forces de l'ordre doivent rester impartiales, il faut qu'elles soient républicaines. Pour la plupart, je sais qu'elles le sont mais il faut que cela s'affirme davantage», asséné M. Ouattara. Celui s'indigne également sur la résurgence des débats sur sa nationalité. «Evidemment, a-t-il botté en touche, certains n'ayant pas de programmes, n'ayant pas de bilan, pensent qu'ils peuvent tromper les Ivoiriens en revenant sur de faux débats qui ont divisés la Côte d'Ivoire. Moi, je veux rassembler les Ivoiriens. Je ne rentre donc pas dans ces genres de faux débats. La vérité a été dite, les Ivoiriens connaissent maintenant la vérité, ils savent bien que nous avons été intoxiqués par ce genre de propos. La preuve est maintenant là, c'est la carte nationale d'identité qui est délivrée à chacun de nous ».
Marc Dossa, Envoyé special
Soulagé d'avoir pu tenir le pari de la tournée des régions du Denguélé et Bafing, le président Rdr a s'est satisfait de la mobilisation des populations pendant une bonne semaine. En témoigne ses premières déclarations : « Je me félicite que tout se soit bien passé et qu'on ne m'ait pas rapporté de problèmes majeurs par rapport à des accidents ou à des difficultés de santé pour les uns et les autres. Nous avons complété la visite dans quinze régions sur les dix-neuf que compte notre pays. Bien sûr la visite dans le Denguélé et le Bafing est sans doute la moins difficile au plan des contacts puisque pour moi, certes elle était politique comme les autres tournées mais elle avait aussi un caractère familial parce que mes grands-parents maternels sont de Gbélégban » M. Ouattara a ensuite explique le sens de ses messages à l'endroit des populations. « Je souhaite, a-t-il argumenté, que cette tournée soit perçue comme une tournée faisant partie de mon désir et de mon envie de réunir notre pays, le territoire d'abord pour démontrer qu'il n'y a plus deux Côte d'Ivoire mais une seule et qu'elle est vraiment réunifiée. La deuxième chose, c'est que les esprits et les cœurs se sont apaisés et que nous rentrons dans une phase de réconciliation vraie. C'est pour cela que j'ai indiqué que la validation de ma candidature à l'élection présidentielle par le Conseil constitutionnel est une première victoire et c'est vrai parce que l'exclusion d'un ancien Premier ministre et d'un ancien président de la République est quelque chose d'aberrant que le monde entier, notamment nos compatriotes n'ont pas compris, surtout ceux qui sont mes parents». Abordant l'actualité avec la traque des individus présentés comme ses militants, le N° 1 du Rdr s'est indigné et menacé de saisir la communauté internationale. «J'ai lu dans la presse, prend-t-il acte, que des militants ou du moins des citoyens Ivoiriens auraient été traqués par le CeCos (Centre de Commandement des opérations de sécurité, Ndlr) à la casse. Je trouve cela totalement aberrant et totalement inacceptable. Nous allons saisir le Représentant spécial du secrétaire général de l'Onu parce que les Forces de l'ordre n'ont rien à voir avec le processus électoral ». Il condamne donc la chasse aux sorcières et les dénonciations abusives autour de la liste électorale provisoire. « Si cela est vrai, nous demandons au gouvernement et à l'Onuci que
tout cela cesse. Les Forces de l'ordre doivent rester impartiales, il faut qu'elles soient républicaines. Pour la plupart, je sais qu'elles le sont mais il faut que cela s'affirme davantage», asséné M. Ouattara. Celui s'indigne également sur la résurgence des débats sur sa nationalité. «Evidemment, a-t-il botté en touche, certains n'ayant pas de programmes, n'ayant pas de bilan, pensent qu'ils peuvent tromper les Ivoiriens en revenant sur de faux débats qui ont divisés la Côte d'Ivoire. Moi, je veux rassembler les Ivoiriens. Je ne rentre donc pas dans ces genres de faux débats. La vérité a été dite, les Ivoiriens connaissent maintenant la vérité, ils savent bien que nous avons été intoxiqués par ce genre de propos. La preuve est maintenant là, c'est la carte nationale d'identité qui est délivrée à chacun de nous ».
Marc Dossa, Envoyé special