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Économie Publié le mercredi 16 décembre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Banque / Développement et financement - Les banquiers réfléchissent à la relance du tissu économique

Dans le cadre de l’amélioration du taux de bancarisation en Côte d’Ivoire, l’APBEF- CI (Association Professionnelle de Banques et Etablissements Financiers de Côte d’Ivoire), a organisé le mardi 15 décembre 2009 à CREA-UEMOA un petit déjeuner-débat sur le thème ''Contribution des banques et établissements financiers au développement des entreprises''.

Les banquiers souhaitent contribuer à la m'amélioration du taux de bancarisation en Côte d'Ivoire jusque-là inférieur à 10% par rapport au nombre de la population ivoirienne. C'est dans cette perspective que les acteurs de ce secteur ont décidé de se lancer dans des réflexions. Selon, Jacob Amematepko, président de l’APBEF- CI, ce premier petit déjeuner-débat marque le début d’une série de rencontres que les banques ont décidé d’entamer avec leurs clientèles et en tirer des leçons pour mieux les servir et rester beaucoup plus proches d’elles. A la suite de Amematepko, M. Kablan Sahi, représentant le ministre de l’Economie et des Finances, a salué l’initiative de l'Association Professionnelle de Banques et Etablissements Financiers de Côte d’Ivoire, de contribuer au financement du développement. Pour ce faire, il a souhaité que les échanges au cours de cette rencontre permettent à toutes les parties de comprendre les contraintes et les impératifs des uns et des autres pour que les entreprises soient les gagnantes. M. Serges Kouamelan a dans son exposé, indiqué que l’activité principale des banques consiste à jouer les intermédiaires entre ceux qui ont l’argent et qui ne s'en servent pas tout de suite et ceux qui ont un besoin immédiat. Poursuivant, il a souligné que le système bancaire ivoirien se porte bien et il a pu contribuer au développement des entreprises en Côte d’Ivoire et dans les pays de l’UEMOA. M. Serges Kouamelan a par ailleurs, fait l'estimation selon la quelle au 31 Décembre 1998, le concours du secteur bancaire et financier aux opérateurs économiques s’élevaient à 1.489Milliards dont 180 Milliard pour les crédits de campagne. En 2003, ce concours total s’élève à 1.340 milliards contre 1.409 milliards en 2002, soit un baisse de 5%, marquée par le début de la crise. Aux dires de M. Serges Kouamelan, le concours des banques et établisements financiers est en nette progression, passant de 1661 milliards en 2004 à 2.085 milliards à fin décembre 2008. En septembre 2009, celui était à un niveau estimé à 2.133 milliards de FCFA. Ce qui représente selon lui, une croissance de 43% en 10 ans. A en croire M. Serges Kouamelan, cette évolution n’a été possible que grâce à la mise en œuvre d’une nouvelle approche de stratégique qui a été déclinée atour de trois axes, à savoir l’élargissement du réseau, l’expansion du réseau et l’enrichissement des gammes de produits. «Si le système bancaire mérite la confiance au vue de ces aspects positifs, il n’en demeure pas moins qu’il présente encore des faiblesses », a-t-il déploré avant de proposer perspectives de solutions.
AK
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