“Comme tout homme, j’ai mon prix”
L’exercice n’est pas aisé. C’est un Professeur Ouraga Obou mi politique mi juriste qui s’est présenté aux journalistes hier au «Petit déjeuners de la « majorité présidentielle» hier à Abidjan II Plateaux. Le juriste qui s’était mis en retrait des activités du FPI il y a plus d’une décennie, est de retour depuis quelques semaines. Face aux journalistes, il a déclaré qu’il est un socialiste et que par conséquent « Gbagbo est (son) candidat ». « Comme tout homme, moi aussi j’ai un prix », a-t-il admis en notant cependant que ce prix est plutôt idéologique et qu’il n’a pas « reçu de l’argent pour revenir » au FPI. Et aussi que son « lien de sang avec (Gbagbo) » n’y est pour rien. Il a longuement expliqué qu’il « était resté inactif » au sein de son parti parce que la proposition du Président Bédié à lui pour intégrer le Conseil constitutionnel a « été mal gérée ». Le Professeur qui a avoué avoir « été malheureux » de rester en dehors de la politique a salué l’ancien ministre Bertin Kadet. C’est lui qui a fait fi de son « statut de pestiféré » pour discuter avec lui à Gagnoa et « vider le contentieux ». C’est pourquoi, il est de retour aujourd’hui mais sans rien attendre. « Gbagbo nomme qui il veut », est-il persuadé. Interrogé sur des sujets d’actualité, il a eu du mal à quitter son récent ancien statut d’observateur plus ou moins neutre à l’exception du report des élections. « Cela relève de la CEI, est-il convaincu. Je vois mal comment on pourrait l’imputer au Chef de l’Etat ». En ce qui concerne la grève des greffiers, le juriste a soutenu que cela aura une « incidence sur les élections » et que le Chef de l’Etat a eu raison de suspendre les grévistes suggérant même à son niveau « la réquisition ». « Ces mesures sont utiles pour faire fonctionner l’Etat », a-t-il insisté. Il s’est dit néanmoins confiant pour les élections « même si ce n’est pas la panacée » indiquant l’exemple Afghan. Interrogé sur la légitimité et la légalité actuelles du Chef de l’Etat, il a été on ne peut plus clair : « Il n’a pas la légitimité démocratique, il n’est pas pour autant illégitime. Il a la légalité constitutionnelle » en vertu des articles 38 et 34 de la Constitution. Par contre, il a refusé de se prononcer directement sur la validation de la candidature d’Adama Dahico à la Présidentielle par le Conseil constitutionnel : « j’ai mon opinion sur le sujet, mais je ne l’exprimerai pas ». Le retour en politique n’est pas aisé.
KIGBAFORY Inza
L’exercice n’est pas aisé. C’est un Professeur Ouraga Obou mi politique mi juriste qui s’est présenté aux journalistes hier au «Petit déjeuners de la « majorité présidentielle» hier à Abidjan II Plateaux. Le juriste qui s’était mis en retrait des activités du FPI il y a plus d’une décennie, est de retour depuis quelques semaines. Face aux journalistes, il a déclaré qu’il est un socialiste et que par conséquent « Gbagbo est (son) candidat ». « Comme tout homme, moi aussi j’ai un prix », a-t-il admis en notant cependant que ce prix est plutôt idéologique et qu’il n’a pas « reçu de l’argent pour revenir » au FPI. Et aussi que son « lien de sang avec (Gbagbo) » n’y est pour rien. Il a longuement expliqué qu’il « était resté inactif » au sein de son parti parce que la proposition du Président Bédié à lui pour intégrer le Conseil constitutionnel a « été mal gérée ». Le Professeur qui a avoué avoir « été malheureux » de rester en dehors de la politique a salué l’ancien ministre Bertin Kadet. C’est lui qui a fait fi de son « statut de pestiféré » pour discuter avec lui à Gagnoa et « vider le contentieux ». C’est pourquoi, il est de retour aujourd’hui mais sans rien attendre. « Gbagbo nomme qui il veut », est-il persuadé. Interrogé sur des sujets d’actualité, il a eu du mal à quitter son récent ancien statut d’observateur plus ou moins neutre à l’exception du report des élections. « Cela relève de la CEI, est-il convaincu. Je vois mal comment on pourrait l’imputer au Chef de l’Etat ». En ce qui concerne la grève des greffiers, le juriste a soutenu que cela aura une « incidence sur les élections » et que le Chef de l’Etat a eu raison de suspendre les grévistes suggérant même à son niveau « la réquisition ». « Ces mesures sont utiles pour faire fonctionner l’Etat », a-t-il insisté. Il s’est dit néanmoins confiant pour les élections « même si ce n’est pas la panacée » indiquant l’exemple Afghan. Interrogé sur la légitimité et la légalité actuelles du Chef de l’Etat, il a été on ne peut plus clair : « Il n’a pas la légitimité démocratique, il n’est pas pour autant illégitime. Il a la légalité constitutionnelle » en vertu des articles 38 et 34 de la Constitution. Par contre, il a refusé de se prononcer directement sur la validation de la candidature d’Adama Dahico à la Présidentielle par le Conseil constitutionnel : « j’ai mon opinion sur le sujet, mais je ne l’exprimerai pas ». Le retour en politique n’est pas aisé.
KIGBAFORY Inza