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Politique Publié le mercredi 16 décembre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Sortie de crise / Contentieux électoral - Le Rdr accuse le Fpi de saboter le processus électoral

Le directeur central adjoint de campagne chargé des questions juridiques et institutionnelles du Rassemblement des républicains (Rdr), Coulibaly Soungalo a animé une conférence de presse le mardi 15 décembre au QG de campagne Abidjan Sud à Marcory. Il a dénoncé des irrégularités dans le contentieux électoral tout en tenant le Front populaire ivoirien (Fpi) responsable de cette situation.

Selon Coulibaly Soungalo, l’adjoint du ministre Cissé Bacongo, plusieurs personnes qui disposent des noms à consonance nordique et figurant sur la liste électorale provisoire ont été interpellées par des Forces de l’ordre sur dénonciation des militants du Fpi qui les accusent d’avoir fraudé sur la nationalité Ivoirienne. Ces personnes sont ensuite gardées à vue « abusivement, illégalement et irrégulièrement ». Toute chose qui à l’en croire, n’est pas conforme au code électoral et à celui de la nationalité. En outre, dans les villes où ces interpellations sont intervenues, notamment Agou, Bondoukou, Yopougon et Dabou, les officiers de police judiciaire parlent de « faux et usage de faux » sans en brandir, aux dires du conférencier, la moindre preuve. « Le cas le plus révoltant est celui qui s’est passé à Dabou, village de Toupah où le Cecos, sur dénonciation d’un militant du Fpi en la personne de Lath Djédjé dit la ‘‘Plume’’ s’est déplacé d’Abidjan à ce village avec deux cargos et deux véhicules de type 4 x 4 pour aller enlever nuitamment, à 4 h du matin, des honnêtes citoyens qui se reposaient. Ces personnes ont été toutes conduites au Centre de commandement du Cecos à Abidjan – Cocody où elles sont gardées à vue irrégulièrement depuis la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 décembre 2009 », a regretté Coulibaly Soungalo. Le directeur central adjoint de campagne, chargé des questions juridiques, après avoir indiqué qu’il s’agit pour lui de faire prévaloir les textes, a relevé que la seule institution habilitée à engager d’abord la procédure lorsque des personnes étrangères sont soupçonnées de figurer sur la liste électorale provisoire est la Commission Electorale indépendante (Cei). Il dit avoir eu une rencontre avec le commandant de Cecos, le général Guiai Bi Point qui l’a rassuré que le Cecos ne fait pas de procédure. « J’ai rencontré le procureur Daleba qui était étonné de l’attitude du Cecos par rapport à l’enlèvement même des personnes à Dabou », a-t-il ajouté. Par ailleurs, Coulibaly Soungalo a fait savoir que des anomalies ont été également constatées à Bongouanou et M’Batto. Dans ces localités, a-t-il fait savoir, des commissaires de la Cei ont été contraints d’accepter de siéger avec des représentants du Fpi. Ces derniers étaient munis de mandats spéciaux qu’ils auraient reçu de certains ministres notamment de l’intérieur, de l’économie et des finances et de la défense. Ce qui est selon Coulibaly Soungalo en violation du code électoral portant composition, attribution et fonctionnement de la Cei. « A treichville et Port-Bouet, les militants du Fpi s’adonnent à remplir de nombreuses fiches de réclamation sur lesquelles figurent rien que des noms à consonance nordique qu’ils ont relevé sur des tableaux d’affichage et se rendent au siège de la Cei locale où ils obligent le président à les recevoir au titre des réclamations aux fins de radiation. Aujourd’hui, avec toutes ces voies de fait commises par les militants du parti au pouvoir, il est clair qu’il s’agit d’un sabotage du processus électoral », a-t-il souligné. Tout en montrant aux journalistes un exemplaire de ces fiches de réclamation au verso desquelles est apposé la signature de la Cei locale.
T. Abdoulaye
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