Chers parents, je suis très heureux ce matin d’être ici à Férentella. Ce ne sont pas des propos de courtoisie, c’est vraiment la réalité. Vous l’avez dit vous-mêmes, j’apprécie beaucoup la présence de vos fils à mes côtés. Parce qu’en plus de ceux qui travaillent ici même pour la région, j’ai à côté de moi, un fils et une fille de Férentella qui font un excellent travail. Je veux parler de votre fils Mamadou Sanogo. Il ne se passe un seul jour sans que lui et moi ne soyons en communication téléphonique. Et une fois par semaine, il vient me voir pour faire le point. Si nous avons réussi toutes ces étapes des élections, c’est grâce à lui. Je voudrais dire que c’est un jeune homme rigoureux, travailleur disponible et totalement dévoué au parti. Vous avez aussi à mes côtés, une de vos filles, Sogona Bamba. Elle est conseillère en communication du président du RDR. Tout ce que je dis, je le dis après les conseils d’Ali Coulibaly de Sogona et de Masseré. C’est pour vous dire à quel point sa position est importante. En plus de cela, elle est toujours sur le terrain pour expliquer les choses aux parents, pour les désintoxiquer parce qu’il y a des gens qui sont très forts en intoxication. Elle a pour mission de désintoxiquer les parents aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur. Je voudrais à mon tour saluer les aînés, Ali Traoré, ‘’commandant’’ qui a été sous-préfet, je crois, chez nous à Kong, Lanciné Bamba, magistrat, le doyen à qui nous souhaitons longue vie et pour qui nous implorons le Tout Puissant de lui permettre de vivre encore de nombreuses décennies. Je n’oublie pas le chef de terre Mamery Bamba. Moi, je suis heureux d’être ici. Vous avez été gentils en rappelant tout ce que j’ai fait pour le pays de 90 à 93 et que pour cela, vous ne pouvez pas être ingrats.
Je viens surtout vous dire que c’est moi qui vous remercie parce que, si aujourd’hui ma candidature à l’élection présidentielle a été validée, c’est grâce à vous, c’est grâce à vos bénédictions, c’est grâce à vos prières, c’est grâce aux conseils de très grands magistrats comme mon frère qui ont chaque fois envoyé des notes pour me dire: «il faut faire ceci, il ne faut pas faire cela, il faut être patient». Je voudrais vous dire que j’apprécie le soutien que vous m’avez apporté. Vous savez, ce n’est qu’une première étape, mais c’est une étape importante. Et comme je le disais hier à Touba, on sait qu’Alassane Ouattara est candidat, mais on sait aussi que désormais … il n’y aura plus d’exclusion. Je crois que c’est une très, très importante étape. Mais, vous l’avez aussi souligné, l’étape la plus importante, c’est d’être Président de la République de Côte d’Ivoire. Moi, je voudrais vous demander de continuer vos prières et vos bénédictions. Et qu’on gagne cette élection à deux niveaux. D’un, dans la paix et deuxièmement dès le premier tour. Cela est possible. En tout cas, toutes les informations que Mamadou Sanogo, me donne me confirment dans notre idée que nous allons gagner cette élection. Nous avons donc gagné le combat de la dignité avec la liste provisoire qui comprend enfin la liste de beaucoup de nos parents, de nos fils, de nos frères, de nos sœurs. Ce que moi je veux maintenant, c’est de m’atteler à la reconstruction du pays et la reconstruction du Bafing. C’est pour cela qu’il est important qu’aucune voix ne nous manque. Je suis heureux de constater que tous les aînés, les religieux, les sages, les femmes, les jeunes, que tous soient présents aujourd’hui pour que nous puissions avoir cette rencontre. Bien entendu, les périodes d’élection sont souvent des périodes de promesses. Je ne voudrais pas rentrer dans les détails mais je crois qu’on se comprend. Moi, je ne tiens pas compte des promesses. Parce que voici des gens qui ont eu un poste pendant 10 ans, ils n’ont rien fait. Malgré cela, ils viennent encore vous demander de leur donner 5 autres années. Si vous leur donnez encore 5 ans, vos souffrances vont se multiplier. Je veux tout simplement vous remercier d’avoir rappelé ce que j’ai fait en 3 ans. Je viens demander que mes parents fassent des prières, des bénédictions pour que je puisse avoir 5 années pour montrer que, ce que je dis, je le fais et je peux le faire encore à nouveau.
Chers parents, je vous remercie de votre disponibilité, je suis très sensible à cet accueil. En venant, j’étais très ému pour deux choses. Je voyais les panneaux indiquant le kilométrage. « À 9 km de Ferentella, RDR », « 6 km de Ferentella, RDR », partout même sur les pierres on voyait ADO et le RDR. En plus de cela, j’ai été marqué par une autre chose. J’ai vu à un moment donné un gros trou et je vois un panneau à 100m sur lequel il était écrit: «pourquoi nous allons voter ADO». Et la réponse était parce qu’il va réparer la route. Je crois que cela ne pouvait pas être mieux dit. J’ai prévu dans mon programme pour le Bafing, 155 milliards de FCFA. Ceux qui sont là depuis 10 ans n’ont même pas fait 1 milliard d’investissement. Le président du Conseil général est là. On ne lui donne pas son budget, quand on le lui donne, c’est en novembre ou décembre avec des montants réduits. Malgré cela, il fait ce qu’il peut. Mais cher frère, tranquillise-toi, tu auras ton budget dès le début de l’année. Parce qu’il faut qu’on se mette au travail. Et moi j’ai pour ambition de montrer que les Ivoiriens peuvent changer la face de la Côte d’Ivoire. Et que nous avons la capacité de le faire. Nous en avons la volonté. Ce qui est important, c’est que nous continuons d’être unis, nous continuons d’être ensemble, nous continuons de ne pas tenir compte de ceux qui viennent à quelques mois des élections pour distribuer de l’argent et penser qu’on peut acheter nos parents. Je trouve que c’est révoltant. C’est révoltant de penser qu’on peut acheter notre dignité. Parce qu’en réalité, ce qui est important pour nous, c’est notre dignité. Ceux qui viennent distribuer cet argent, il y a 10 ans est-ce qu’on les voyait mettre les pieds ici? Partout où je passe, j’ai dit aux gens de prendre cet argent pour faire leurs dépenses ou pour faire des sacrifices, parce que ce n’est pas leur argent, c’est votre argent, c’est l’argent du contribuable. Ce n’est pas notre dignité qu’on va acheter. Je voudrais vous dire toute ma fierté pour ce que vous avez fait ici. Je ne rentrerai pas dans les détails. Vous et nous on se comprend. Moi je prends l’engagement de terminer la mosquée l’année prochaine. Je voudrais rappeler que j’ai présenté un projet complet à Touba, ce que nous ferons comme investissement pour l’école, les routes, l’électricité… Vous pouvez être sûrs d’une chose. En plus de toutes ces choses, la mosquée sera l’une de mes priorités. Mon cher Imam, je vous le promets.
Merci et à bientôt !
Thiery Latt
Je viens surtout vous dire que c’est moi qui vous remercie parce que, si aujourd’hui ma candidature à l’élection présidentielle a été validée, c’est grâce à vous, c’est grâce à vos bénédictions, c’est grâce à vos prières, c’est grâce aux conseils de très grands magistrats comme mon frère qui ont chaque fois envoyé des notes pour me dire: «il faut faire ceci, il ne faut pas faire cela, il faut être patient». Je voudrais vous dire que j’apprécie le soutien que vous m’avez apporté. Vous savez, ce n’est qu’une première étape, mais c’est une étape importante. Et comme je le disais hier à Touba, on sait qu’Alassane Ouattara est candidat, mais on sait aussi que désormais … il n’y aura plus d’exclusion. Je crois que c’est une très, très importante étape. Mais, vous l’avez aussi souligné, l’étape la plus importante, c’est d’être Président de la République de Côte d’Ivoire. Moi, je voudrais vous demander de continuer vos prières et vos bénédictions. Et qu’on gagne cette élection à deux niveaux. D’un, dans la paix et deuxièmement dès le premier tour. Cela est possible. En tout cas, toutes les informations que Mamadou Sanogo, me donne me confirment dans notre idée que nous allons gagner cette élection. Nous avons donc gagné le combat de la dignité avec la liste provisoire qui comprend enfin la liste de beaucoup de nos parents, de nos fils, de nos frères, de nos sœurs. Ce que moi je veux maintenant, c’est de m’atteler à la reconstruction du pays et la reconstruction du Bafing. C’est pour cela qu’il est important qu’aucune voix ne nous manque. Je suis heureux de constater que tous les aînés, les religieux, les sages, les femmes, les jeunes, que tous soient présents aujourd’hui pour que nous puissions avoir cette rencontre. Bien entendu, les périodes d’élection sont souvent des périodes de promesses. Je ne voudrais pas rentrer dans les détails mais je crois qu’on se comprend. Moi, je ne tiens pas compte des promesses. Parce que voici des gens qui ont eu un poste pendant 10 ans, ils n’ont rien fait. Malgré cela, ils viennent encore vous demander de leur donner 5 autres années. Si vous leur donnez encore 5 ans, vos souffrances vont se multiplier. Je veux tout simplement vous remercier d’avoir rappelé ce que j’ai fait en 3 ans. Je viens demander que mes parents fassent des prières, des bénédictions pour que je puisse avoir 5 années pour montrer que, ce que je dis, je le fais et je peux le faire encore à nouveau.
Chers parents, je vous remercie de votre disponibilité, je suis très sensible à cet accueil. En venant, j’étais très ému pour deux choses. Je voyais les panneaux indiquant le kilométrage. « À 9 km de Ferentella, RDR », « 6 km de Ferentella, RDR », partout même sur les pierres on voyait ADO et le RDR. En plus de cela, j’ai été marqué par une autre chose. J’ai vu à un moment donné un gros trou et je vois un panneau à 100m sur lequel il était écrit: «pourquoi nous allons voter ADO». Et la réponse était parce qu’il va réparer la route. Je crois que cela ne pouvait pas être mieux dit. J’ai prévu dans mon programme pour le Bafing, 155 milliards de FCFA. Ceux qui sont là depuis 10 ans n’ont même pas fait 1 milliard d’investissement. Le président du Conseil général est là. On ne lui donne pas son budget, quand on le lui donne, c’est en novembre ou décembre avec des montants réduits. Malgré cela, il fait ce qu’il peut. Mais cher frère, tranquillise-toi, tu auras ton budget dès le début de l’année. Parce qu’il faut qu’on se mette au travail. Et moi j’ai pour ambition de montrer que les Ivoiriens peuvent changer la face de la Côte d’Ivoire. Et que nous avons la capacité de le faire. Nous en avons la volonté. Ce qui est important, c’est que nous continuons d’être unis, nous continuons d’être ensemble, nous continuons de ne pas tenir compte de ceux qui viennent à quelques mois des élections pour distribuer de l’argent et penser qu’on peut acheter nos parents. Je trouve que c’est révoltant. C’est révoltant de penser qu’on peut acheter notre dignité. Parce qu’en réalité, ce qui est important pour nous, c’est notre dignité. Ceux qui viennent distribuer cet argent, il y a 10 ans est-ce qu’on les voyait mettre les pieds ici? Partout où je passe, j’ai dit aux gens de prendre cet argent pour faire leurs dépenses ou pour faire des sacrifices, parce que ce n’est pas leur argent, c’est votre argent, c’est l’argent du contribuable. Ce n’est pas notre dignité qu’on va acheter. Je voudrais vous dire toute ma fierté pour ce que vous avez fait ici. Je ne rentrerai pas dans les détails. Vous et nous on se comprend. Moi je prends l’engagement de terminer la mosquée l’année prochaine. Je voudrais rappeler que j’ai présenté un projet complet à Touba, ce que nous ferons comme investissement pour l’école, les routes, l’électricité… Vous pouvez être sûrs d’une chose. En plus de toutes ces choses, la mosquée sera l’une de mes priorités. Mon cher Imam, je vous le promets.
Merci et à bientôt !
Thiery Latt