Le Pr. Ouraga Obou a indiqué, hier, que l’opposition a tort de remettre en cause la légitimité et la légalité du Président de la République. «Dans notre Constitution, la légitimité est conférée par les élections. C’est une légitimité démocratique. Gbagbo a acquis la légitimité démocratique avec l’élection présidentielle de 2000. La légitimité peut être aussi charismatique, comme c’est le cas pour le Chef de l’Etat (…). Il n’y a pas eu d’élection depuis 2005, mais l’article 38 prévoit dans ce cas que le Président de la République reste à son poste. Donc Gbagbo a la légalité constitutionnelle et la légitimité charismatique». Le Professeur agrégé de droit des Universités a fait cette démonstration, au cours des «petits-déjeuners de La Majorité présidentielle (Lmp)», organisés par la Coordination des communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du Président Laurent Gbagbo (3Cbp-Lg), dans un restaurant à Cocody.
Ouraga Obou s’est aussi prononcé sur le processus électoral, notamment la question du désarmement. «L’Accord politique de Ouagadougou nous a permis de progresser. Certainement que les élections ne seront pas la panacée, mais il est difficile d’aller à des élections sans désarmement, car il faut assurer la sécurité des candidats et des électeurs», a-t-il estimé. Aussi, a-t-il lancé cet appel aux Forces nouvelles : «Il faut que nos frères acceptent d’aller au désarmement et à la réunification du pays, afin de faire les élections dans la paix». Le Professeur de droit a également donné son avis sur les relations ivoiro-françaises, et sa lecture est la suivante : «Ce qui s’est passé entre la Côte d’Ivoire et la France, c’est une scène de ménage ; il n’y aura jamais de divorce… Le réchauffement des relations entre nos deux pays est quelque chose de positif, mais la guerre nous a montré que nous devons compter sur nous-mêmes».
L’ancien secrétaire général de la fédération du Front populaire ivoirien (Fpi) de Gagnoa, qui a démissionné de ses fonctions en 1996, a donné les raisons de son retour dans sa famille politique et aux côtés du Chef de l’Etat, après une longue période d’hibernation. «Je n’ai jamais quitté le Fpi, et Gbagbo et moi nous ne nous sommes pas disputés. Nous avons eu à un moment donné des divergences idéologiques, mais nous avons maintenant vidé le contentieux. Et je vais me battre pour que Gbagbo gagne les élections», a expliqué Ouraga Obou. Avant de couper court à tous les soupçons qui ont fait de lui, un partisan d’Alassane Dramane Ouattara. «Je suis socialiste et ma famille politique, c’est le Fpi. Je n’ai rien à voir avec le Pdci et le Rdr idéologiquement. J’ai beaucoup de respect pour MM. Bédié et Ouattara, parce qu’ils ne m’ont jamais rien proposé», a-t-il soutenu.
Anassé Anassé
Ouraga Obou s’est aussi prononcé sur le processus électoral, notamment la question du désarmement. «L’Accord politique de Ouagadougou nous a permis de progresser. Certainement que les élections ne seront pas la panacée, mais il est difficile d’aller à des élections sans désarmement, car il faut assurer la sécurité des candidats et des électeurs», a-t-il estimé. Aussi, a-t-il lancé cet appel aux Forces nouvelles : «Il faut que nos frères acceptent d’aller au désarmement et à la réunification du pays, afin de faire les élections dans la paix». Le Professeur de droit a également donné son avis sur les relations ivoiro-françaises, et sa lecture est la suivante : «Ce qui s’est passé entre la Côte d’Ivoire et la France, c’est une scène de ménage ; il n’y aura jamais de divorce… Le réchauffement des relations entre nos deux pays est quelque chose de positif, mais la guerre nous a montré que nous devons compter sur nous-mêmes».
L’ancien secrétaire général de la fédération du Front populaire ivoirien (Fpi) de Gagnoa, qui a démissionné de ses fonctions en 1996, a donné les raisons de son retour dans sa famille politique et aux côtés du Chef de l’Etat, après une longue période d’hibernation. «Je n’ai jamais quitté le Fpi, et Gbagbo et moi nous ne nous sommes pas disputés. Nous avons eu à un moment donné des divergences idéologiques, mais nous avons maintenant vidé le contentieux. Et je vais me battre pour que Gbagbo gagne les élections», a expliqué Ouraga Obou. Avant de couper court à tous les soupçons qui ont fait de lui, un partisan d’Alassane Dramane Ouattara. «Je suis socialiste et ma famille politique, c’est le Fpi. Je n’ai rien à voir avec le Pdci et le Rdr idéologiquement. J’ai beaucoup de respect pour MM. Bédié et Ouattara, parce qu’ils ne m’ont jamais rien proposé», a-t-il soutenu.
Anassé Anassé