Parmi les recommandations qui ont sanctionné les états généraux de l’aviculture ivoirienne tenus les 9, 10, 11 et 12 décembre, à Grand-Bassam, figure en bonne place l’idée de création d’un Fonds de garantie d’un montant de 7,5 milliards de francs. Les opérateurs du secteur comptent susciter la mise en place de cet instrument par le gouvernement en contrepartie des 150 milliards de francs d’investissement qu’ils entendent faire dans les 10 prochaines années. Par ailleurs, ces assises recommandent que cette contribution de 150 milliards de Fcfa soit programmée. Les acteurs de la filière parlent de contrepartie parce que leurs investissements créeront de nombreux emplois pour les Ivoiriens.
Les états généraux ont plus que jamais affirmé la ferme volonté des acteurs de la filière avicole de relancer, très rapidement, leur secteur. Ils ont demandé pour cela, au groupe d’experts «de finaliser le plan stratégique de relance de l’aviculture assorti d’un programme de mise en oeuvre par la prise en compte des résolutions des états généraux, selon la méthode axée sur les résultats...». Ce plan stratégique qui, selon le ministre de tutelle, Alphonse Douati, va guider les actions futures. D’où son appel, dans son discours de clôture, «à le décliner en actions crédibles et réalisables».
Les aviculteurs souhaitent bénéficier des avantages fiscaux prévus par le Code d’investissement privé en Côte d’Ivoire pour améliorer leur compétitivité. Dans la même veine, ils recommandent «particulièrement» la reconduction de la mesure des prélèvements compensatoires (taxe de 1000 francs par kilogramme de viande de volaille importée) pendant les dix années de conduite du plan stratégique de relance de l’aviculture. Sur ce point, ils ont d’ores et déjà le soutien du ministre de tutelle. Celui -ci a affirmé avoir pris acte de la pertinence du prélèvement compensatoire. Et rassuré que le Président de la République est disposé à suivre cette voie.
L’une des entraves à la compétitivité se trouve être les tracasseries routières de la part des forces de l’ordre. Les participants aux états généraux ont demandé au ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques de prendre les dispositions nécessaires avec les ministères concernés pour faire appliquer les mesures relatives à la limitation des barrages routiers et à la lutte contre le racket. Tout porte à croire qu’ils seront entendus. Puisque l’une des préoccupations essentielles du ministre Alphonse Douati, c’est la maîtrise des prix des productions avicoles et la création des emplois. Or le racket des forces de l’ordre grève fortement le coût de revient desdites productions.
Alakagni Hala
Les états généraux ont plus que jamais affirmé la ferme volonté des acteurs de la filière avicole de relancer, très rapidement, leur secteur. Ils ont demandé pour cela, au groupe d’experts «de finaliser le plan stratégique de relance de l’aviculture assorti d’un programme de mise en oeuvre par la prise en compte des résolutions des états généraux, selon la méthode axée sur les résultats...». Ce plan stratégique qui, selon le ministre de tutelle, Alphonse Douati, va guider les actions futures. D’où son appel, dans son discours de clôture, «à le décliner en actions crédibles et réalisables».
Les aviculteurs souhaitent bénéficier des avantages fiscaux prévus par le Code d’investissement privé en Côte d’Ivoire pour améliorer leur compétitivité. Dans la même veine, ils recommandent «particulièrement» la reconduction de la mesure des prélèvements compensatoires (taxe de 1000 francs par kilogramme de viande de volaille importée) pendant les dix années de conduite du plan stratégique de relance de l’aviculture. Sur ce point, ils ont d’ores et déjà le soutien du ministre de tutelle. Celui -ci a affirmé avoir pris acte de la pertinence du prélèvement compensatoire. Et rassuré que le Président de la République est disposé à suivre cette voie.
L’une des entraves à la compétitivité se trouve être les tracasseries routières de la part des forces de l’ordre. Les participants aux états généraux ont demandé au ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques de prendre les dispositions nécessaires avec les ministères concernés pour faire appliquer les mesures relatives à la limitation des barrages routiers et à la lutte contre le racket. Tout porte à croire qu’ils seront entendus. Puisque l’une des préoccupations essentielles du ministre Alphonse Douati, c’est la maîtrise des prix des productions avicoles et la création des emplois. Or le racket des forces de l’ordre grève fortement le coût de revient desdites productions.
Alakagni Hala