Il est désormais possible de compter sur l’approche Haute intensité de main d’œuvre (Himo) pour insérer les jeunes dans le tissu économique en Côte d’Ivoire. Cette méthode consiste à « réaliser des projets d’intérêts publics en utilisant une main d’œuvre locale abondante. Autrement dit, les bénéficiaires du projet participent eux-mêmes à sa réalisation. Ils jouissent aussi de la rémunération financière en plus de la formation initiale ». Ces informations ont été livrées, récemment, au Plateau par M. Yao Kouamé, spécialiste Himo du Bureau international du travail (Bit). Il a expliqué cette méthode de développement pendant la restitution de l’expérience réalisée dans la commune rurale de Songon. Plus de 150 jeunes de cette localité ont été formés à la réhabilitation des pistes rurales par l’approche Himo à partir d’août dernier. Ils ont pu rétablir un tronçon de 3 km allant d’Agban Attié 2 à Koloukro, sur les 5, 75 km prévus. Avec cette nouvelle voie, la population de Songon n’a plus à transiter par Abidjan pour regagner l’autoroute du Nord. L’ouvrage de Songon, dirigé par l’Agence de gestion des routes a été livré le 9 décembre en présence du ministre de la Fonction publique et de l’emploi, M. Hubert Oulaye. Le coût global du projet est de 90 millions de Cfa.
N.D
N.D