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Politique Publié le mercredi 16 décembre 2009 | Le Temps

Le désarmement du bout des lèvres

“Il faut nécessairement aller au désarmement. Je pense que tous ceux qui aiment ce pays doivent l'aider à aller au désarmement”. Voici ce qu'a dit Karamoko Yayoro, président de la jeunesse du Rassemblement des Républicains (Rdr), le parti d'Alassane Dramane Ouattara. Il l'a dit dans une interview à lui accordée par “Le Temps N°957 du 29 juin 2006”. A priori, c'est une bonne chose de souhaiter le désarmement des ex- rebelles. Mais quand c'est un certain Karamoko Yayoro, président de la Jrdr, qui le dit, alors il y a de quoi soumettre ces propos au tribunal de l'objectivité et de la vérité. Karamoko Yayoro parle-t-il objectivement ou dit-il la vérité lorsqu'il affirme que, comme lui, son parti a lancé un appel au désarmement de ceux qui détiennent les armes alors qu'ils n'en ont pas le droit ? Là se trouve toute la problématique de la sortie du patron de la jeunesse de Rdr. En réalité, c'est du bout des lèvres que parle Yayoro. Qui sait, comme tout le monde d'ailleurs, que Ouattara bénéficie encore du droit de la paternité de la rébellion. C'est lui qui a armé les rebelles. C'est aussi à cause de lui que les rebelles ont accepté de prendre les armes contre la mère patrie. Koné Zackaria l'a dit. Ils ont “pris les armes pour que Alassane Dramane Ouattara soit candidat”. Certes l’homme est candidat. Mais il n'est pas encore à la tête de ce pays. Ainsi, aussi longtemps qu'il séjournera dans l'opposition, il exigera que les rebelles soient en armes, même pendant l'élection présidentielle.

simplicezahui@yahoo.fr
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