Le Rassemblement des républicains (RDR) s’est prononcé, hier sur le processus électoral.
Les ministres Amani N’Guessan de la défense, Désiré Tagro de l’Intérieur et Charles Diby Koffi de l’Economie et des finances sont dans le viseur du Rassemblement des Républicains (RDR. Hier au cours d’une conférence de presse à Abidjan, le chargé des affaires juridiques et institutionnelles du parti d’Ado, Me Coulibaly Sounkalo, les a vertement accusé de faire planer sur le contentieux électoral une réelle menace. Selon lui, ces derniers « imposent des militants du Fpi aux Commissions électorales indépendantes (Cei) locales dans le cadre du traitement du contentieux électoral ». A Bongouanou (Anoumaba) et M’Batto «les Cei locales ont été contraintes d’accepter que siègent, avec leurs membres, des représentants du Fpi munis de mandats spéciaux qui leur auraient été délivrés soit par le ministre de l’Intérieur, soit par le ministre de l’Economie et des Finances, soit encore par le ministre de la Défense»,
a-t-il déclaré. Il a par ailleurs dénoncé le fait que «les forces de l’ordre… dès qu’elles sont saisies, descendent, le plus souvent sans en informer les procureurs, dans les quartiers, villages et villes, pour interpeller les personnes qui leur ont été dénoncées. Celles-ci sont gardées à vue abusivement, illégalement et irrégulièrement». A titre d’exemple, Me Coulibaly a cité les cas de Agou, Bondoukou (Gouméré), Yopougon et Dabou. «Le cas le plus flagrant est celui qui s’est passé à Dabou dans le village de Toupas où le Cecos, sur dénonciation d’un militant du Fpi, en la personne de Lath Djédjé dit la «Plume», s’est déplacé d’Abidjan à ce village avec deux cargos et des véhicules de types 4x4 pour aller enlever, nuitamment, à 4 h du matin, des honnêtes citoyens qui se reposaient», a accusé le conférencier. Il a précisé que depuis la nuit du 10 au 11 décembre, ces personnes sont gardées à vue «irrégulièrement» au siège du Cecos à Cocody (Abidjan). Il a estimé qu’elles ont été arrêtées parce qu’elles ont accueilli le président et candidat du Rdr à la présidentielle, Alassane Ouattara.
J.S.K
Les ministres Amani N’Guessan de la défense, Désiré Tagro de l’Intérieur et Charles Diby Koffi de l’Economie et des finances sont dans le viseur du Rassemblement des Républicains (RDR. Hier au cours d’une conférence de presse à Abidjan, le chargé des affaires juridiques et institutionnelles du parti d’Ado, Me Coulibaly Sounkalo, les a vertement accusé de faire planer sur le contentieux électoral une réelle menace. Selon lui, ces derniers « imposent des militants du Fpi aux Commissions électorales indépendantes (Cei) locales dans le cadre du traitement du contentieux électoral ». A Bongouanou (Anoumaba) et M’Batto «les Cei locales ont été contraintes d’accepter que siègent, avec leurs membres, des représentants du Fpi munis de mandats spéciaux qui leur auraient été délivrés soit par le ministre de l’Intérieur, soit par le ministre de l’Economie et des Finances, soit encore par le ministre de la Défense»,
a-t-il déclaré. Il a par ailleurs dénoncé le fait que «les forces de l’ordre… dès qu’elles sont saisies, descendent, le plus souvent sans en informer les procureurs, dans les quartiers, villages et villes, pour interpeller les personnes qui leur ont été dénoncées. Celles-ci sont gardées à vue abusivement, illégalement et irrégulièrement». A titre d’exemple, Me Coulibaly a cité les cas de Agou, Bondoukou (Gouméré), Yopougon et Dabou. «Le cas le plus flagrant est celui qui s’est passé à Dabou dans le village de Toupas où le Cecos, sur dénonciation d’un militant du Fpi, en la personne de Lath Djédjé dit la «Plume», s’est déplacé d’Abidjan à ce village avec deux cargos et des véhicules de types 4x4 pour aller enlever, nuitamment, à 4 h du matin, des honnêtes citoyens qui se reposaient», a accusé le conférencier. Il a précisé que depuis la nuit du 10 au 11 décembre, ces personnes sont gardées à vue «irrégulièrement» au siège du Cecos à Cocody (Abidjan). Il a estimé qu’elles ont été arrêtées parce qu’elles ont accueilli le président et candidat du Rdr à la présidentielle, Alassane Ouattara.
J.S.K