M. Ibrahim Sy Savané (Ministre de la Communication) :
"Il est important que la Presse, dans sa recherche de crédibilité, puisse organiser ce type d`évènements. Si vous avez remarqué, très souvent, lorsque nos chefs d`Etat parlent dans la presse étrangère, nous nous précipitons pour reproduire cela. Il faut donc les amener à parler dans nos journaux. Si les chefs d`Etat ne parlent pas dans nos journaux, c`est parce qu`ils ne se sentent pas toujours en confiance. Je pense que la rencontre d`aujourd`hui, a été une bonne occasion pour tous les hommes de la presse de se retrouver.
La Côte d`Ivoire a 50 ans, Fraternité Matin, 45, c`est dire à quel point la naissance et l`existence de ce journal sont corollées à celles de la naissance de la Côte d`Ivoire. Peut-on dire que Fraternité Matin a entièrement joué son rôle en 45 ans ? Je pense plutôt que c`est un journal qui a évolué avec la Côte d`Ivoire. Lorsqu`on part du parti unique jusqu`au pluralisme, il est clair que les aléas de la vie font qu`on ne peut pas avoir une position définitive.
Je dirais cependant qu`il reste quelques défis à relever pour Fraternité Matin. Il y a le défi de la survie économique dans un univers très concurrentiel où il y a toutes sortes de bouleversements technologiques. Il y a aussi le défi du pluralisme qui n`est jamais achevé. Lorsqu`on est un journal d`Etat, il y a toujours la tentation à devancer les désirs de l`Etat.
Mais, d`un autre côté, il faut absolument qu`étant un journal d`Etat, Fraternité Matin puisse rendre compte de ce que l`Etat fait. C`est donc un double défi ; survie économique, avec les lecteurs qui sont l`instance ultime de décision ; et survie par le pluralisme aussi, parce qu`il faut que la majorité des Ivoiriens se retrouvent dans Fraternité Matin".
M. Ahoua Don Mello (Directeur général du Bureau national d`Etudes techniques et de Développement) :
"Fraternité Matin est le témoin de tous les évènements qui se sont passés en Côte d`ivoire. Et, comme le passé est dans le présent, il était important que l`homme qui a marqué la Côte d`Ivoire de son combat ; combat qu`il a prolongé à la tête de la République de Côte d`Ivoire, puisse faire le bilan de son action qui nous a permis de montrer que la Côte d`Ivoire est véritablement devenue un pays indépendant dans le sens plein du terme, aussi bien sur le plan politique, économique que sur le plan de la conception du développement. Après la crise, je crois que ce sera le grand bon en avant".
M. Alfred Dan Moussa (Directeur du Développement des Rédactions et Conseiller du Dg de Fraternité Matin) :
"Ce n`est pas toujours qu`un Président de la République arrive dans une entreprise de presse, même si celle-là fait partie des médias d`Etat. Il faut donc se réjouir qu`il soit venu célébrer les 45 ans et qu`il ait passé des messages forts ; d`abord en direction des Journalistes, pour leur dire de mériter la suppression de la peine privative de liberté ; ensuite, inviter les uns et les autres au travail. Et enfin, demander à la Nation entière de faire en sorte qu`on puisse sortir définitivement de cette crise et de fort belle manière. Je pense que c`est une journée que nous prendrons le temps de lire et de relire. Les ivoiriens et les amis de la Côte d`Ivoire prendront le temps de la lire et de la relire, parce que chargée de messages, chargée de significations".
cotedivoirepr.ci
"Il est important que la Presse, dans sa recherche de crédibilité, puisse organiser ce type d`évènements. Si vous avez remarqué, très souvent, lorsque nos chefs d`Etat parlent dans la presse étrangère, nous nous précipitons pour reproduire cela. Il faut donc les amener à parler dans nos journaux. Si les chefs d`Etat ne parlent pas dans nos journaux, c`est parce qu`ils ne se sentent pas toujours en confiance. Je pense que la rencontre d`aujourd`hui, a été une bonne occasion pour tous les hommes de la presse de se retrouver.
La Côte d`Ivoire a 50 ans, Fraternité Matin, 45, c`est dire à quel point la naissance et l`existence de ce journal sont corollées à celles de la naissance de la Côte d`Ivoire. Peut-on dire que Fraternité Matin a entièrement joué son rôle en 45 ans ? Je pense plutôt que c`est un journal qui a évolué avec la Côte d`Ivoire. Lorsqu`on part du parti unique jusqu`au pluralisme, il est clair que les aléas de la vie font qu`on ne peut pas avoir une position définitive.
Je dirais cependant qu`il reste quelques défis à relever pour Fraternité Matin. Il y a le défi de la survie économique dans un univers très concurrentiel où il y a toutes sortes de bouleversements technologiques. Il y a aussi le défi du pluralisme qui n`est jamais achevé. Lorsqu`on est un journal d`Etat, il y a toujours la tentation à devancer les désirs de l`Etat.
Mais, d`un autre côté, il faut absolument qu`étant un journal d`Etat, Fraternité Matin puisse rendre compte de ce que l`Etat fait. C`est donc un double défi ; survie économique, avec les lecteurs qui sont l`instance ultime de décision ; et survie par le pluralisme aussi, parce qu`il faut que la majorité des Ivoiriens se retrouvent dans Fraternité Matin".
M. Ahoua Don Mello (Directeur général du Bureau national d`Etudes techniques et de Développement) :
"Fraternité Matin est le témoin de tous les évènements qui se sont passés en Côte d`ivoire. Et, comme le passé est dans le présent, il était important que l`homme qui a marqué la Côte d`Ivoire de son combat ; combat qu`il a prolongé à la tête de la République de Côte d`Ivoire, puisse faire le bilan de son action qui nous a permis de montrer que la Côte d`Ivoire est véritablement devenue un pays indépendant dans le sens plein du terme, aussi bien sur le plan politique, économique que sur le plan de la conception du développement. Après la crise, je crois que ce sera le grand bon en avant".
M. Alfred Dan Moussa (Directeur du Développement des Rédactions et Conseiller du Dg de Fraternité Matin) :
"Ce n`est pas toujours qu`un Président de la République arrive dans une entreprise de presse, même si celle-là fait partie des médias d`Etat. Il faut donc se réjouir qu`il soit venu célébrer les 45 ans et qu`il ait passé des messages forts ; d`abord en direction des Journalistes, pour leur dire de mériter la suppression de la peine privative de liberté ; ensuite, inviter les uns et les autres au travail. Et enfin, demander à la Nation entière de faire en sorte qu`on puisse sortir définitivement de cette crise et de fort belle manière. Je pense que c`est une journée que nous prendrons le temps de lire et de relire. Les ivoiriens et les amis de la Côte d`Ivoire prendront le temps de la lire et de la relire, parce que chargée de messages, chargée de significations".
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