La crise à l’Africa Sport d’Abidjan vient de prendre une autre tournure
Le Comité National des Supporters (CNS) piloté par Antoine Bahi, a adressé hier, un courrier à la FIF et au ministère des sports pour leur expliquer la crise qui secoue l’Africa Sport d’Abidjan.
Pendant que le président Kuyo Téa Narcisse met en place ses hommes pour un Renouveau du club vert et rouge, un groupe de supporters (CNS) a saisi la fédération ivoirienne de football et le ministère des sports pour dénoncer les attitudes qu’il qualifie d’illégales. Depuis hier, la FIF et la tutelle ont reçu des courriers émanant du CNS et signés par Antoine Bahi, le patron de cette structure de supporters (MAM). Dans ces courriers, les responsables du CNS a expliqué les motivations qui ont conduit les MAM à coopter Kuyo Téa Narcisse comme le président du club. « En premier lieu, relativement à monsieur Kuyo Téa Narcisse, il est bon de savoir que, pendant la saison sportive 2005-2006, devant les difficultés financières rencontrées par le club, il s’est proposé d’assurer la présidence dudit club afin de l’aider à surmonter ces difficultés, tant au niveau de son fonctionnement que de l’apurement de son passif. Le président du comité national des supporters, l’urgence, a dû accepter cette offre et l’a présentée aux membres du conseil d’honneur pour les formalités d’usage », écrit Bahi Antoine dans le courrier parvenu à la FIF hier. En outre, il dira qu’à l’issue de l’AG ordinaire, il a été demandé à Kuyo Téa Narcisse de ‘’composer dans les quinze (15) jours pour tout délai, et ce, conformément aux statuts, un Comité exécutif. « En dépit des diverses relances, Mr Kuyo Téa n’a jamais cru bon de mettre en place un comité exécutif, de faire confectionner et adopter en assemblée générale extraordinaire des statuts répondant aux exigences modernes et faire preuve de transparence dans la réception et la gestion des dons et legs faits au club », ajoutera Bahi Antoine, sans toutefois manquer de parler de l’AG ordinaire du club tenue le dimanche 13 décembre 2009 sous la houlette de Kuyo Téa. « Cette assemblée générale est irrégulière tant en la forme qu’au fond et ne mérite qu’aucun égard ne lui soit accordée », a-t-il dit. Dans la mesure où, a en croire ses propres termes, s’il n’y a pas de Comité exécutif, il ne peut y avoir de convocation d’AG ordinaire. « Prétendre que les membres du comité directeur n’étaient pas présents à cette AG, c’est ne pas reconnaître qu’ils sont inexistants. Ni les membres du comité d’honneur, ni les présidents des Comités de base ou Comité d’entreprise, encore moins le président du CNS n’étaient présents à cette AG », explique-t-il pour dénoncer la mascarade d’AG qui s’est déroulée le week-end écoulé. Au final, le CNS par la voix de Bahi Antoine demande à la FIF et au ministère de n’avoir aucun égard de droit pour cette AG du club. Pendant que nous mettions sous presse, Kuyo Téa Narcisse, lui était face à la presse. Affaire à suivre.
Dablemon Tasman
Légende : Le patron du CNS Bahi Antoine a sollicité la FIF et la tutelle au sujet de la crise qui secoue l’Africa Sport d’Abidjan.
Le Comité National des Supporters (CNS) piloté par Antoine Bahi, a adressé hier, un courrier à la FIF et au ministère des sports pour leur expliquer la crise qui secoue l’Africa Sport d’Abidjan.
Pendant que le président Kuyo Téa Narcisse met en place ses hommes pour un Renouveau du club vert et rouge, un groupe de supporters (CNS) a saisi la fédération ivoirienne de football et le ministère des sports pour dénoncer les attitudes qu’il qualifie d’illégales. Depuis hier, la FIF et la tutelle ont reçu des courriers émanant du CNS et signés par Antoine Bahi, le patron de cette structure de supporters (MAM). Dans ces courriers, les responsables du CNS a expliqué les motivations qui ont conduit les MAM à coopter Kuyo Téa Narcisse comme le président du club. « En premier lieu, relativement à monsieur Kuyo Téa Narcisse, il est bon de savoir que, pendant la saison sportive 2005-2006, devant les difficultés financières rencontrées par le club, il s’est proposé d’assurer la présidence dudit club afin de l’aider à surmonter ces difficultés, tant au niveau de son fonctionnement que de l’apurement de son passif. Le président du comité national des supporters, l’urgence, a dû accepter cette offre et l’a présentée aux membres du conseil d’honneur pour les formalités d’usage », écrit Bahi Antoine dans le courrier parvenu à la FIF hier. En outre, il dira qu’à l’issue de l’AG ordinaire, il a été demandé à Kuyo Téa Narcisse de ‘’composer dans les quinze (15) jours pour tout délai, et ce, conformément aux statuts, un Comité exécutif. « En dépit des diverses relances, Mr Kuyo Téa n’a jamais cru bon de mettre en place un comité exécutif, de faire confectionner et adopter en assemblée générale extraordinaire des statuts répondant aux exigences modernes et faire preuve de transparence dans la réception et la gestion des dons et legs faits au club », ajoutera Bahi Antoine, sans toutefois manquer de parler de l’AG ordinaire du club tenue le dimanche 13 décembre 2009 sous la houlette de Kuyo Téa. « Cette assemblée générale est irrégulière tant en la forme qu’au fond et ne mérite qu’aucun égard ne lui soit accordée », a-t-il dit. Dans la mesure où, a en croire ses propres termes, s’il n’y a pas de Comité exécutif, il ne peut y avoir de convocation d’AG ordinaire. « Prétendre que les membres du comité directeur n’étaient pas présents à cette AG, c’est ne pas reconnaître qu’ils sont inexistants. Ni les membres du comité d’honneur, ni les présidents des Comités de base ou Comité d’entreprise, encore moins le président du CNS n’étaient présents à cette AG », explique-t-il pour dénoncer la mascarade d’AG qui s’est déroulée le week-end écoulé. Au final, le CNS par la voix de Bahi Antoine demande à la FIF et au ministère de n’avoir aucun égard de droit pour cette AG du club. Pendant que nous mettions sous presse, Kuyo Téa Narcisse, lui était face à la presse. Affaire à suivre.
Dablemon Tasman
Légende : Le patron du CNS Bahi Antoine a sollicité la FIF et la tutelle au sujet de la crise qui secoue l’Africa Sport d’Abidjan.
