Le vendredi 16 octobre 2009, le Président Laurent GBAGBO a déposé sa candidature à l’élection présidentielle prochaine. A cette occasion, le Président Laurent GBAGBO a dit être le candidat de ceux qui aiment la Côte d’Ivoire. Par cet acte le Président Laurent GBAGBO met en mission tous les patriotes pour vaincre les forces du mal. Je voudrais joindre ma voix à celles des milliers d’ivoiriens qui attendaient ce moment, pour démontrer à ceux qui, assis à des milliers de kilomètres se proclament “spécialistes” de la Côte d’Ivoire, que malgré la multitude d’ethnies, la multitude de confessions religieuses, les ivoiriens se reconnaissent en Laurent GBAGBO, parce qu’il connait les ivoiriens. N’est-ce pas lui qui, en 1993 à découvert la chaleureuse population de Tougbo avec qui, il a gardé des relations très privilégiées. C’est pourquoi, Tougbo n’a jamais bégayé dans son choix politique. Je voudrais à la suite de tous les démocrates, demander aux ivoiriens de rester vigilants. Les ennemis de la Côte d’Ivoire sont aux abois. Voyez-vous, au moment où Mme Simone Ehivet GBAGBO annonçait la candidature à l’élection présidentielle du Président Laurent GBAGBO aux populations d’Anyama, la France d’Alain Joyandet fouillait la forêt du Banco à la recherche du corps de Kieffer disparu, le 16 avril 2004 à Abidjan. L’opération “chair à pâté” qui fut le piège de diversion des alliés contre les allemands pendant la 2ème guerre mondiale, est là pour nous dire que tout est possible. L’histoire dit que, pour faire croire à un débarquement des alliés à un point A, ceux-ci ont utilisé un cadavre, qui est devenu un haut gradé de leurs armées et porteur de documents supposés confidentiels contenus dans une mallette “diplomatique” attachée à son poignet. Tout a été ensuite mis en œuvre pour que ce cadavre “haut gradé”, supposé provenir d’un naufrage, échoue sur les côtes tenues par l’armée d’Hitler. Attention ! Soyons vigilants pendant cette compagne présidentielle.
Et si Kieffer n’était qu’un prétexte ? Un piège ?
L’affaire “clearstream” est aussi là pour me conforter dans mon appel à la vigilance. Si Dominique De Villepin et Nicolas Sarkozy ont pu se faire ça, il faut craindre pour nos petits états sans moyen de défense, car ils trouveront toujours des “témoins” pour accabler d’honnêtes citoyens. Les membres du comité central du FPI qui ont assisté à la réunion du Samedi 09 août 1997 savent qu’un certain Legré Michel fut le principal acteur d’un autre complot. En effet, la commission d’enquête mise en place par le FPI, à la suite de cette sordide affaire du “FPI, la renaissance”, avait permis de comprendre la cynique dextérité de ce comploteur. L’histoire est têtue.
Souvenez-vous, en Somalie, deux français kidnappés dans un hôtel de Mogadiscio avaient été présentés dans un premier temps comme des journalistes, pour devenir quelques jours plus tard des agents secrets. Et si Kieffer n’était qu’un trafiquant de cacao au service d’une puissance étrangère ?
Ils sont nombreux les patriotes africains qui ont été victimes des complots des puissances coloniales. Nicolas a porté plainte contre De Villepin. Ici, on dit : “Dieu ne dort pas. Il y a un Dieu pour les faibles”. Mais, devrions-nous, chers amis démocrates, nous contenter d’une lutte par procuration ? Que non ! C’est pourquoi, je vous invite à relire le message de l’écrivain Bernard B. Dadié aux Ivoiriens dans “Notre Voie” du lundi 10 août 2009 et je voudrais m’autoriser à citer quelques passages forts : “Patriotes ivoiriens, nous avons ensemble vécu 14-18 ; 39-45, ensemble nous avons chanté la victoire après avoir prié dans les diverses langues pour nos morts et nous voici toujours victimes de certains Français et de leurs hommes de mains. A Paris, la France fut divisée, la Côte d’Ivoire est divisée, nous continuons d’entretenir des occupants qui nous pillent et s’enrichissent. “Invité à l’exil, à Paris, l’homme neuf, devenu Président, préféra rejoindre son pays qui était en feu à l’heure où beaucoup d’autres pliaient bagages pour rejoindre la capitale et leurs Maîtres. Ils oubliaient même de prendre leurs enfants, dit le peuple. Qui nous fallait-il suivre sinon celui qui croyait en son pays ? Des canons français, nuits et jours, furent à l’œuvre pour vider les patriotes des rues et des ponts. Les vrais ivoiriens résistent”. Fin de citation.
Plus haut Bernard B. Dadié écrit : “Tout cela parce qu’un homme neuf à obstrué dans son palais un tunnel par lequel un Président en exercice et aux ordres pouvait prendre la fuite en cas de difficulté avec le peuple”. Fin de citation. Ce dernier passage qui peut être intitulé : “Le tunnel de la trahison du peuple”, doit nous interpeller tous, à quelque niveau qu’on se place. Cette image nous renvoie au rat de la savane qui, lorsqu’il creuse son terrier, prévoit toujours une échappatoire à quelques mètres de l’entrée principale. Pauvre Afrique ! Pensez-vous, chers frères ivoiriens qu’il y a un tunnel à l’Elysée ? Il n’y a pas longtemps les jeunes français brûlaient et caillassaient des milliers de voitures dans les banlieues de Paris. Cette violence n’a pas conduit le Président français à l’exil. Ici, le Président Laurent GBAGBO préféra rester au milieu de son peuple pour trouver les solutions aux problèmes sans les déplacer. Le Président Laurent GBAGBO a compris qu’autant le “tunnel de la trahison du peuple” sert d’échappatoire aux Présidents aux ordres, autant il est une arme contre les Présidents du peuple Ivoirien. Restons vigilants.
Une contribution de Ouattara Soumana
DLC de Tougbo
07 75 21 98
01 86 04 74
Et si Kieffer n’était qu’un prétexte ? Un piège ?
L’affaire “clearstream” est aussi là pour me conforter dans mon appel à la vigilance. Si Dominique De Villepin et Nicolas Sarkozy ont pu se faire ça, il faut craindre pour nos petits états sans moyen de défense, car ils trouveront toujours des “témoins” pour accabler d’honnêtes citoyens. Les membres du comité central du FPI qui ont assisté à la réunion du Samedi 09 août 1997 savent qu’un certain Legré Michel fut le principal acteur d’un autre complot. En effet, la commission d’enquête mise en place par le FPI, à la suite de cette sordide affaire du “FPI, la renaissance”, avait permis de comprendre la cynique dextérité de ce comploteur. L’histoire est têtue.
Souvenez-vous, en Somalie, deux français kidnappés dans un hôtel de Mogadiscio avaient été présentés dans un premier temps comme des journalistes, pour devenir quelques jours plus tard des agents secrets. Et si Kieffer n’était qu’un trafiquant de cacao au service d’une puissance étrangère ?
Ils sont nombreux les patriotes africains qui ont été victimes des complots des puissances coloniales. Nicolas a porté plainte contre De Villepin. Ici, on dit : “Dieu ne dort pas. Il y a un Dieu pour les faibles”. Mais, devrions-nous, chers amis démocrates, nous contenter d’une lutte par procuration ? Que non ! C’est pourquoi, je vous invite à relire le message de l’écrivain Bernard B. Dadié aux Ivoiriens dans “Notre Voie” du lundi 10 août 2009 et je voudrais m’autoriser à citer quelques passages forts : “Patriotes ivoiriens, nous avons ensemble vécu 14-18 ; 39-45, ensemble nous avons chanté la victoire après avoir prié dans les diverses langues pour nos morts et nous voici toujours victimes de certains Français et de leurs hommes de mains. A Paris, la France fut divisée, la Côte d’Ivoire est divisée, nous continuons d’entretenir des occupants qui nous pillent et s’enrichissent. “Invité à l’exil, à Paris, l’homme neuf, devenu Président, préféra rejoindre son pays qui était en feu à l’heure où beaucoup d’autres pliaient bagages pour rejoindre la capitale et leurs Maîtres. Ils oubliaient même de prendre leurs enfants, dit le peuple. Qui nous fallait-il suivre sinon celui qui croyait en son pays ? Des canons français, nuits et jours, furent à l’œuvre pour vider les patriotes des rues et des ponts. Les vrais ivoiriens résistent”. Fin de citation.
Plus haut Bernard B. Dadié écrit : “Tout cela parce qu’un homme neuf à obstrué dans son palais un tunnel par lequel un Président en exercice et aux ordres pouvait prendre la fuite en cas de difficulté avec le peuple”. Fin de citation. Ce dernier passage qui peut être intitulé : “Le tunnel de la trahison du peuple”, doit nous interpeller tous, à quelque niveau qu’on se place. Cette image nous renvoie au rat de la savane qui, lorsqu’il creuse son terrier, prévoit toujours une échappatoire à quelques mètres de l’entrée principale. Pauvre Afrique ! Pensez-vous, chers frères ivoiriens qu’il y a un tunnel à l’Elysée ? Il n’y a pas longtemps les jeunes français brûlaient et caillassaient des milliers de voitures dans les banlieues de Paris. Cette violence n’a pas conduit le Président français à l’exil. Ici, le Président Laurent GBAGBO préféra rester au milieu de son peuple pour trouver les solutions aux problèmes sans les déplacer. Le Président Laurent GBAGBO a compris qu’autant le “tunnel de la trahison du peuple” sert d’échappatoire aux Présidents aux ordres, autant il est une arme contre les Présidents du peuple Ivoirien. Restons vigilants.
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