L’assurance a été donnée à la délégation de campagne du Dr Alassane Dramane Ouattara, que conduisait Mme Jeanne Peuhmond à Sinfra, auprès des communautés baoulés. Le chef central, nanan Loukou Kouadio et Kouassi Kouadio Pierre, président de la fédération des différentes communautés baoulés de la zone cacaoyère du département de la Marahoué, ont publiquement donné l’assurance au chef de délégation, que le RDR est désormais autorisé à mener la campagne de son leader charismatique, auprès de toutes leurs populations.
Une fructueuse rencontre préparée par le colonel Houga Bi Goorey Jacques, DDC, maire de Sinfra et son collaborateur, le maire résident Kader Baradji. Elle avait pour objectif, d’apporter des précisions claires sur l’image du président Alassane Ouattara, qui a été longtemps ternie auprès des communautés baoulés par des oiseaux de mauvais augure et d’autres adversaires politiques pas toujours honnêtes. Aussi, s’agit-il d’apporter des précisions sur sa candidature qui a également fait l’objet de rejet et qui désormais ne souffre d’aucune irrégularité.
Avec ADO la souffrance des ivoiriens va prendre fin.
Pour une campagne de proximité bien civilisée et citoyenne, le président lui-même, a choisi de mettre en mission auprès de leurs populations, les filles et fils de leurs différentes régions. C’est à ce titre, qu’en dehors de la région des Lacs où Mme la ministre est directrice régionale de campagne, elle s’est vue confiée, bien sûr avec tous les cadres baoulés du parti, la mission de sillonner les zones forestières où le peuple baoulé est fortement représenté.
Après Bonon et Bouaflé, Mme Peuhmond s’est rendue samedi dernier à Sinfra où sa délégation et elle ont pu être accueillies en fanfare. A l’issue des échanges, elle a dit à ses parents qu’elle est bel et bien baoulé de la Cour royale Walébo de Sakassou. Elle est militante du RDR et si aujourd’hui, elle est devenue ministre de la République, c’est grâce au Dr Alassane Ouattara. «Ne croyez plus en tous ces menteurs sans scrupule qui viendront vers vous pour dire, qu’ADO n’est pas Ivoirien, ou n’est pas candidat.» Aussi, dira-t-elle avec insistance, si Houphouët l’a fait venir, c’est en raison de sa compétence et parce qu’il est fils de ce pays. En clair, pour le chef de délégation, «ADO est la solution » à tous les maux qui minent la Côte d’Ivoire.
Emboîtant le pas à Mme Peuhmond, le C onseiller spécial du président Ouattara, Aka Boni Léon, est monté au créneau. «Nous, vos fils et filles cadres ici présents, sommes tous baoulés et descendants d’Houphouët-Boigny.» Avec conviction, il a rassuré la communauté baoulé en affirmant qu’Houphouët ne choisissait pas de façon hasardeuse. Avant de préciser toutes ses filiations avec la famille Houphouët dont il est l’un des neveux.
Le RDR est autorisé dans tous nos campements.
«Je serai le premier à vous accompagner dans les villages et campements baoulé du département de Sinfra,» a rassuré le chef central nanan Loukou Kouakou. Comparant le RDR aux cacaoyer et caféier qui, une fois les branches coupées, repoussent sans difficultés.
Quant au maire Houga Bi, il s’est dit heureux pour avoir permis et réussi cette mission. Peuhmond était en compagnie de ses collaborateurs, dont son adjoint, M. Aka Boni Léon, par ailleurs conseiller spécial du président Alassane Ouattara. Des directeurs départementaux de campagne de Sakassou, Brou Kouamé, Kouadio Yao pour Béoumi.
Jacquelin Mintoh (Correspondant)
A propos des élections présidentielles
Alassane Dramane Ouattara: " Les trois défis à relever".
Le Président du RDR, le Dr. Alassane Dramane Ouattara a reçu hier en fin de soirée en sa résidence, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU. Après une demi-heure d’entretien avec le diplomate onusien, ADO s’est soumis aux questions des journalistes.
L. P Vous avez reçu le représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu. De quoi avez-vous parlé ?
ADO: Nous avons fait le point du processus électoral et de sécurisation des élections. M. Choi nous a donné son point de vu sur l’évolution des choses. Nous lui avons dit que la décision importante, c’est que le nouveau chronogramme devrait être respecté à tout prix. Même s’il y avait du retard, il est important que nous puissions arrêter le processus pour aller aux élections. Nous avons un fichier de 5.300.000 Nous espérons que le contentieux nous permettra d’atteindre un chiffre plus élevé. En tout état de cause, la période de fin février début mars doit être respectée impérativement.
Au cours de votre tournée dans les régions du Denguélé et Bafing, quel constat avez-vous fait sur le contentieux sur la liste électorale ?
ADO : Le contentieux se déroule lentement dans ces régions. On se comprend car le démarrage a été lent. Quelque fois, les moyens sont insuffisants. Nous avons encouragé les populations à participer à cette opération. Nous avons insisté pour que ceci se fasse dans la paix. Nous voulons des élections apaisées. Nous voulons que cette élection permette aux Ivoiriens de se rassembler, de se réconcilier et de sortir de la crise. Je crois que ce message de réconciliation et de paix a été bien attendu.
Quels sont selon vous, les défis à relever pour l’organisation d’élections libres et transparentes ?
ADO : Le principal défi, c’est d’avoir une liste électorale consensuelle et crédible. Nous pensons que la base de 5.300.000 inscrits est une base équitable. La répartition est bonne. Il n’y a pas de problème que ce soit au plan géographique ou au plan politique. Par conséquent, nous estimons que la base première d’avoir un fichier électoral crédible est déjà obtenue. Il faut maintenant l’améliorer avec le contentieux. Le deuxième défi à relever, c’est la sécurisation. Il faut tous les électeurs qui souhaitent voter puissent le faire dans de bonnes conditions. Le troisième défi, c’est que ceux qui vont perdre cette élection présidentielle, accepte leur défaite, et déclarent qu’ils ont perdu et qu’ils reconnaissent le vainqueur.
Propos recueillis par
Ibrahima B. Kamagaté
Une fructueuse rencontre préparée par le colonel Houga Bi Goorey Jacques, DDC, maire de Sinfra et son collaborateur, le maire résident Kader Baradji. Elle avait pour objectif, d’apporter des précisions claires sur l’image du président Alassane Ouattara, qui a été longtemps ternie auprès des communautés baoulés par des oiseaux de mauvais augure et d’autres adversaires politiques pas toujours honnêtes. Aussi, s’agit-il d’apporter des précisions sur sa candidature qui a également fait l’objet de rejet et qui désormais ne souffre d’aucune irrégularité.
Avec ADO la souffrance des ivoiriens va prendre fin.
Pour une campagne de proximité bien civilisée et citoyenne, le président lui-même, a choisi de mettre en mission auprès de leurs populations, les filles et fils de leurs différentes régions. C’est à ce titre, qu’en dehors de la région des Lacs où Mme la ministre est directrice régionale de campagne, elle s’est vue confiée, bien sûr avec tous les cadres baoulés du parti, la mission de sillonner les zones forestières où le peuple baoulé est fortement représenté.
Après Bonon et Bouaflé, Mme Peuhmond s’est rendue samedi dernier à Sinfra où sa délégation et elle ont pu être accueillies en fanfare. A l’issue des échanges, elle a dit à ses parents qu’elle est bel et bien baoulé de la Cour royale Walébo de Sakassou. Elle est militante du RDR et si aujourd’hui, elle est devenue ministre de la République, c’est grâce au Dr Alassane Ouattara. «Ne croyez plus en tous ces menteurs sans scrupule qui viendront vers vous pour dire, qu’ADO n’est pas Ivoirien, ou n’est pas candidat.» Aussi, dira-t-elle avec insistance, si Houphouët l’a fait venir, c’est en raison de sa compétence et parce qu’il est fils de ce pays. En clair, pour le chef de délégation, «ADO est la solution » à tous les maux qui minent la Côte d’Ivoire.
Emboîtant le pas à Mme Peuhmond, le C onseiller spécial du président Ouattara, Aka Boni Léon, est monté au créneau. «Nous, vos fils et filles cadres ici présents, sommes tous baoulés et descendants d’Houphouët-Boigny.» Avec conviction, il a rassuré la communauté baoulé en affirmant qu’Houphouët ne choisissait pas de façon hasardeuse. Avant de préciser toutes ses filiations avec la famille Houphouët dont il est l’un des neveux.
Le RDR est autorisé dans tous nos campements.
«Je serai le premier à vous accompagner dans les villages et campements baoulé du département de Sinfra,» a rassuré le chef central nanan Loukou Kouakou. Comparant le RDR aux cacaoyer et caféier qui, une fois les branches coupées, repoussent sans difficultés.
Quant au maire Houga Bi, il s’est dit heureux pour avoir permis et réussi cette mission. Peuhmond était en compagnie de ses collaborateurs, dont son adjoint, M. Aka Boni Léon, par ailleurs conseiller spécial du président Alassane Ouattara. Des directeurs départementaux de campagne de Sakassou, Brou Kouamé, Kouadio Yao pour Béoumi.
Jacquelin Mintoh (Correspondant)
A propos des élections présidentielles
Alassane Dramane Ouattara: " Les trois défis à relever".
Le Président du RDR, le Dr. Alassane Dramane Ouattara a reçu hier en fin de soirée en sa résidence, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU. Après une demi-heure d’entretien avec le diplomate onusien, ADO s’est soumis aux questions des journalistes.
L. P Vous avez reçu le représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu. De quoi avez-vous parlé ?
ADO: Nous avons fait le point du processus électoral et de sécurisation des élections. M. Choi nous a donné son point de vu sur l’évolution des choses. Nous lui avons dit que la décision importante, c’est que le nouveau chronogramme devrait être respecté à tout prix. Même s’il y avait du retard, il est important que nous puissions arrêter le processus pour aller aux élections. Nous avons un fichier de 5.300.000 Nous espérons que le contentieux nous permettra d’atteindre un chiffre plus élevé. En tout état de cause, la période de fin février début mars doit être respectée impérativement.
Au cours de votre tournée dans les régions du Denguélé et Bafing, quel constat avez-vous fait sur le contentieux sur la liste électorale ?
ADO : Le contentieux se déroule lentement dans ces régions. On se comprend car le démarrage a été lent. Quelque fois, les moyens sont insuffisants. Nous avons encouragé les populations à participer à cette opération. Nous avons insisté pour que ceci se fasse dans la paix. Nous voulons des élections apaisées. Nous voulons que cette élection permette aux Ivoiriens de se rassembler, de se réconcilier et de sortir de la crise. Je crois que ce message de réconciliation et de paix a été bien attendu.
Quels sont selon vous, les défis à relever pour l’organisation d’élections libres et transparentes ?
ADO : Le principal défi, c’est d’avoir une liste électorale consensuelle et crédible. Nous pensons que la base de 5.300.000 inscrits est une base équitable. La répartition est bonne. Il n’y a pas de problème que ce soit au plan géographique ou au plan politique. Par conséquent, nous estimons que la base première d’avoir un fichier électoral crédible est déjà obtenue. Il faut maintenant l’améliorer avec le contentieux. Le deuxième défi à relever, c’est la sécurisation. Il faut tous les électeurs qui souhaitent voter puissent le faire dans de bonnes conditions. Le troisième défi, c’est que ceux qui vont perdre cette élection présidentielle, accepte leur défaite, et déclarent qu’ils ont perdu et qu’ils reconnaissent le vainqueur.
Propos recueillis par
Ibrahima B. Kamagaté