Décidément, le "candidat des Ivoiriens" est en panne de créativité pour prolonger sa présence au sommet de l'État. Pour cela, il invente de nouveaux stratagèmes chaque jour. Désespérément, il tente par tous les moyens de s'accrocher au pouvoir en faisant prendre aux Ivoiriens, des vessies pour des lanternes. Depuis cinq ans, il rame à contre-courant et déploie toute sa stratégie politique pour éviter le jugement du peuple à travers des élections libres et transparentes. Tout est bon pour obtenir un report du rendez-vous fatidique avec les électeurs souverains. A ce jeu, le pays est déjà à son sixième report avec une option de probabilité pour un septième si l'opposition lui en laisse les moyens, et, surtout le temps.
Après les sondages falsifiés, c'est autour d'une fantomatique majorité présidentielle dont les Ivoiriens sont régulièrement servis depuis l'arrivée de quelques fugitifs du Pdci et du Rdr dans le groupe des refondateurs désormais en perte de vitesse.
Ainsi, pour une poignée de renégats, la propagande officielle veut faire croire à l'invraisemblable. C'est-à-dire transformer par extrapolation sémantique, une minorité en majorité présidentielle. Mais comme un mensonge mille fois répété devient vérité (du mensonge), je pense et beaucoup de personnes avec moi, qu'il est temps de remettre les pendules à l'heure et rétablir les faits tels qu'ils sont.
Avant tout, il n'y a pas de majorité présidentielle en Côte d'Ivoire. Puisque les refondateurs ne le savent pas, entre majorité et mouvance, il y a un fossé. Faut-il le rappeler, toutes les élections qui ont eu lieu depuis Robert Guéi, se sont déroulées avec des partis, lorsqu'ils ne sont pas arbitrairement exclus, se présentant aux électeurs avec leurs propres bannières. Le Fpi a toujours fait cavalier seul, sans aucune alliance. Naturellement, il a perdu toutes les élections, hormis l'élection calamiteuse de son candidat au dernier trimestre 2000.
Faut-il le savoir, le Pdci a obtenu le plus grand nombre d'élus au Parlement alors que le Fpi, malgré son accaparement du pouvoir exécutif n'a eu que 96 représentants sur 225. Aux municipales, le score du Pdci va du simple au double en sa faveur alors que pour les Conseils généraux le parti au pouvoir se limite à 18 Conseils sur 58.
Partant de ces réalités mathématiques, on comprend que pour survivre, le Fpi a dû se livrer à l'achat de consciences pour disposer d'une petite majorité à l'Assemblée nationale. Si au Parlement, le Fpi a compensé sa faiblesse représentative en achetant des transfuges du ventre venus principalement du Pdci, par contre, il est largement majoritaire dans le détournement des deniers publics. Il est aussi majoritaire dans la partition tribale de l'armée, de la police, de la gendarmerie, au gouvernement, dans tous les secteurs juteux de l'économie nationale, dans la diffusion de spots propagandistes à la radio et à la télévision d'État, mais minoritaire dans la population. Ses cadres sont majoritairement incompétents, tout jouisseurs qu'ils sont. Leur majorité présidentielle, c'est du faux, mais ils ne savent pas.
Sur le plan politique, les refondateurs n'ont bénéficié d'aucune alliance avec d'autres partis justifiant la dénomination de majorité présidentielle. Or, on voit, on entend et on lit à longueur de journée dans les médias d'État et dans leurs journaux, des soi-disant partisans du pouvoir Fpi s'autoproclamer comme majorité présidentielle. Une grande mystification qui marque le désarroi de tous ceux qui pensaient jusqu'au dépôt des candidatures, pouvoir se soustraire au verdict populaire qui doit marquer la fin de leur règne par le rétablissement d'un exécutif légitime. Hélas pour eux, le glas a sonné et a rendu irréversible le processus de sortie de crise. Leurs imprécations ne servent plus à rien.
Il faut comprendre les refondateurs: ils ne connaissent pas la différence entre mouvance et majorité. Comme d'habitude, ils ont travesti la réalité en confondant par ignorance, une mouvance avec une majorité afin de semer le doute dans la tête des électeurs et, surtout, intoxiquer la communauté internationale en mentant une fois de plus. Autour du candidat autoproclamé "candidat des Ivoiriens", il n'y a que des groupuscules qui n'existent que pour les besoins du ventre. Les partis qui ont adhéré à cette mouvance, une quinzaine sur plus d'une centaine, ne sont pas représentés au Parlement, excepté l'Udcy. D'où la question: d'où ces partis tirent-ils leur légitimité du point de vue électoral pour se proclamer majorité? Sur quel nombre d'élus s'appuient-ils, ou est-ce tout simplement un bluff destiné à camoufler l'impopularité du régime Fpi, honni et dépourvu de toute crédibilité pour conduire son candidat Laurent Gbagbo à une quelconque victoire?
Comme tout est bon pour le candidat autoproclamé "candidat des Ivoiriens" pour s'accrocher au pouvoir, les Ivoiriens doivent s'attendre à d'autres inventions d'ici la tenue du scrutin. Car la seule majorité que connait le pays, c'est l'opposition qui l'incarne à travers le Rhdp. Tout le reste n'est que mensonge et tentative maladroite de diversion. En tous cas, les Ivoiriens sont avertis. L'usage de majorité présidentielle par les refondateurs anticipe leurs intentions de truquer le scrutin. Sachant qu'ils perdront lamentablement l'élection présidentielle et toutes celles qui suivront, ils essaient de faire croire à l'opinion internationale que le candidat autoproclamé "candidat des Ivoiriens" jouit d'une majorité présidentielle qui, en fait, n'existe que dans la propagande. Ils pensent pouvoir s'en servir pour voler les électeurs qui les sanctionneront sans appel. Un plan diabolique destiné à forcer la communauté internationale à avaliser le hold-up projeté si l'opposition et les observateurs de l'Onuci ne sont pas vigilants.
En effet, sachant que les protestations de la communauté internationale durent l'espace d'une journée, les refondateurs ont cherché délibérément la confusion entre mouvance et majorité afin d'abuser des observateurs et leur imposer le fait accompli. Si le candidat de la refondation s'autoproclamait élu au sortir des urnes avec un score minable, ces mêmes observateurs se plieraient à la logique d'une majorité présidentielle confirmée par les urnes, quand bien même ce résultat s'avérerait truqué et en net déphasage avec le vrai résultat.
Que les refondateurs se calment. Leur plan machiavélique a échoué; qu'ils s'en fassent une raison. Au lieu de parler de bilan du géant Bédié, le bâtisseur qui a construit la Côte d'Ivoire moderne au côté de l'incomparable Félix Houphouët-Boigny pour dissimuler leur échec cuisant, pourquoi refusent-ils de présenter leur propre bilan? Ont-ils honte de leurs sinistres exploits, des larmes et du sang versés? Qu'ils arrêtent de parler de surendettement du pays alors qu'ils en sont les principaux bénéficiaires. Qu'ils sortent leurs chiffres et nous sortirons les nôtres. Qu'ils ordonnent l'audit qu'ils veulent et nous ordonnerons le nôtre. Le peuple jugera. Mais de grâce, que le Fpi déshérité par son fondateur, trouve d'autres arguments plus convaincants plutôt que d'inventer une fausse majorité qui n'existe que dans sa volonté d'achat de conscience.
Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, Député
Délégué Départemental du Pdci-Rda de Tanda I
Après les sondages falsifiés, c'est autour d'une fantomatique majorité présidentielle dont les Ivoiriens sont régulièrement servis depuis l'arrivée de quelques fugitifs du Pdci et du Rdr dans le groupe des refondateurs désormais en perte de vitesse.
Ainsi, pour une poignée de renégats, la propagande officielle veut faire croire à l'invraisemblable. C'est-à-dire transformer par extrapolation sémantique, une minorité en majorité présidentielle. Mais comme un mensonge mille fois répété devient vérité (du mensonge), je pense et beaucoup de personnes avec moi, qu'il est temps de remettre les pendules à l'heure et rétablir les faits tels qu'ils sont.
Avant tout, il n'y a pas de majorité présidentielle en Côte d'Ivoire. Puisque les refondateurs ne le savent pas, entre majorité et mouvance, il y a un fossé. Faut-il le rappeler, toutes les élections qui ont eu lieu depuis Robert Guéi, se sont déroulées avec des partis, lorsqu'ils ne sont pas arbitrairement exclus, se présentant aux électeurs avec leurs propres bannières. Le Fpi a toujours fait cavalier seul, sans aucune alliance. Naturellement, il a perdu toutes les élections, hormis l'élection calamiteuse de son candidat au dernier trimestre 2000.
Faut-il le savoir, le Pdci a obtenu le plus grand nombre d'élus au Parlement alors que le Fpi, malgré son accaparement du pouvoir exécutif n'a eu que 96 représentants sur 225. Aux municipales, le score du Pdci va du simple au double en sa faveur alors que pour les Conseils généraux le parti au pouvoir se limite à 18 Conseils sur 58.
Partant de ces réalités mathématiques, on comprend que pour survivre, le Fpi a dû se livrer à l'achat de consciences pour disposer d'une petite majorité à l'Assemblée nationale. Si au Parlement, le Fpi a compensé sa faiblesse représentative en achetant des transfuges du ventre venus principalement du Pdci, par contre, il est largement majoritaire dans le détournement des deniers publics. Il est aussi majoritaire dans la partition tribale de l'armée, de la police, de la gendarmerie, au gouvernement, dans tous les secteurs juteux de l'économie nationale, dans la diffusion de spots propagandistes à la radio et à la télévision d'État, mais minoritaire dans la population. Ses cadres sont majoritairement incompétents, tout jouisseurs qu'ils sont. Leur majorité présidentielle, c'est du faux, mais ils ne savent pas.
Sur le plan politique, les refondateurs n'ont bénéficié d'aucune alliance avec d'autres partis justifiant la dénomination de majorité présidentielle. Or, on voit, on entend et on lit à longueur de journée dans les médias d'État et dans leurs journaux, des soi-disant partisans du pouvoir Fpi s'autoproclamer comme majorité présidentielle. Une grande mystification qui marque le désarroi de tous ceux qui pensaient jusqu'au dépôt des candidatures, pouvoir se soustraire au verdict populaire qui doit marquer la fin de leur règne par le rétablissement d'un exécutif légitime. Hélas pour eux, le glas a sonné et a rendu irréversible le processus de sortie de crise. Leurs imprécations ne servent plus à rien.
Il faut comprendre les refondateurs: ils ne connaissent pas la différence entre mouvance et majorité. Comme d'habitude, ils ont travesti la réalité en confondant par ignorance, une mouvance avec une majorité afin de semer le doute dans la tête des électeurs et, surtout, intoxiquer la communauté internationale en mentant une fois de plus. Autour du candidat autoproclamé "candidat des Ivoiriens", il n'y a que des groupuscules qui n'existent que pour les besoins du ventre. Les partis qui ont adhéré à cette mouvance, une quinzaine sur plus d'une centaine, ne sont pas représentés au Parlement, excepté l'Udcy. D'où la question: d'où ces partis tirent-ils leur légitimité du point de vue électoral pour se proclamer majorité? Sur quel nombre d'élus s'appuient-ils, ou est-ce tout simplement un bluff destiné à camoufler l'impopularité du régime Fpi, honni et dépourvu de toute crédibilité pour conduire son candidat Laurent Gbagbo à une quelconque victoire?
Comme tout est bon pour le candidat autoproclamé "candidat des Ivoiriens" pour s'accrocher au pouvoir, les Ivoiriens doivent s'attendre à d'autres inventions d'ici la tenue du scrutin. Car la seule majorité que connait le pays, c'est l'opposition qui l'incarne à travers le Rhdp. Tout le reste n'est que mensonge et tentative maladroite de diversion. En tous cas, les Ivoiriens sont avertis. L'usage de majorité présidentielle par les refondateurs anticipe leurs intentions de truquer le scrutin. Sachant qu'ils perdront lamentablement l'élection présidentielle et toutes celles qui suivront, ils essaient de faire croire à l'opinion internationale que le candidat autoproclamé "candidat des Ivoiriens" jouit d'une majorité présidentielle qui, en fait, n'existe que dans la propagande. Ils pensent pouvoir s'en servir pour voler les électeurs qui les sanctionneront sans appel. Un plan diabolique destiné à forcer la communauté internationale à avaliser le hold-up projeté si l'opposition et les observateurs de l'Onuci ne sont pas vigilants.
En effet, sachant que les protestations de la communauté internationale durent l'espace d'une journée, les refondateurs ont cherché délibérément la confusion entre mouvance et majorité afin d'abuser des observateurs et leur imposer le fait accompli. Si le candidat de la refondation s'autoproclamait élu au sortir des urnes avec un score minable, ces mêmes observateurs se plieraient à la logique d'une majorité présidentielle confirmée par les urnes, quand bien même ce résultat s'avérerait truqué et en net déphasage avec le vrai résultat.
Que les refondateurs se calment. Leur plan machiavélique a échoué; qu'ils s'en fassent une raison. Au lieu de parler de bilan du géant Bédié, le bâtisseur qui a construit la Côte d'Ivoire moderne au côté de l'incomparable Félix Houphouët-Boigny pour dissimuler leur échec cuisant, pourquoi refusent-ils de présenter leur propre bilan? Ont-ils honte de leurs sinistres exploits, des larmes et du sang versés? Qu'ils arrêtent de parler de surendettement du pays alors qu'ils en sont les principaux bénéficiaires. Qu'ils sortent leurs chiffres et nous sortirons les nôtres. Qu'ils ordonnent l'audit qu'ils veulent et nous ordonnerons le nôtre. Le peuple jugera. Mais de grâce, que le Fpi déshérité par son fondateur, trouve d'autres arguments plus convaincants plutôt que d'inventer une fausse majorité qui n'existe que dans sa volonté d'achat de conscience.
Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, Député
Délégué Départemental du Pdci-Rda de Tanda I