Sentant le climat social s'alourdir du fait de l'insouciance du pouvoir FPI, le PDCI-RDA est monté au créneau pour non seulement exprimer le soutien qu'il apporte aux travailleurs, mais aussi et surtout conseiller la voie à suivre au régime. La sortie du Parti de Henri Konan Bédié trouble aujourd'hui encore le sommeil du Chef de l'Etat. Voici cette déclaration du PDCI-RDA.
Le Pdci-Rda constate que depuis bientôt un mois, les travailleurs de plusieurs secteurs d'activités observent des mots d'ordre de grève illimitée ou reconductible dégradant ainsi gravement un climat social déjà précaire.
Dans l'enseignement supérieur, en 2007, suite aux négociations menées avec le gouvernement, le Président de la République a signé deux décrets relatifs à la revalorisation des salaires des enseignants et à la bi-appartenance des enseignants des unités de formation et de recherches des Sciences médicales et pharmaceutiques. A ce jour, ces promesses sont restées lettre morte. Aussi les enseignants du Supérieur ont-ils décidé l'arrêt de toutes activités pédagogiques et administratives jusqu'au paiement intégral de ce qui leur est dû.
Cette situation a entraîné le blocage complet de toutes nos universités, hypothéquant ainsi l'année universitaire et l'avenir de nos étudiants.
Dans les enseignements secondaires et primaires, suite à l'adoption des nouveaux profils de carrières, des décrets d'application avaient prévu la revalorisation des salaires avec effet financier. Cette promesse n'a pas non plus été tenue.
Le corps médical et paramédical connaît la même situation malgré un échéancier de décaissements validé.
On note également que tout le front social est en ébullition. On peut notamment rappeler la grève des agents des sous-préfectures, des collectivités décentralisées, des greffiers et des planteurs de café-caco.
Au total, la situation sociale ainsi créée découle des promesses démagogiques à des fins purement électoralistes, et empreintes de populisme de Laurent Gbagbo. Le pouvoir Fpi s'est avéré incapable d'honorer les différents engagements pris démontrant ainsi sa gestion hasardeuse et aventureuse de la Côte d'Ivoire.
En conséquence, sensible aux difficultés des travailleurs et indigné par le mépris affiché par le pouvoir Fpi et Laurent Ggagbo face aux revendications légitimes de ces corps de métier, le Pdci-Rda exprime aux travailleurs concernés son soutien et sa solidarité.
Le Pdci-Rda demande au Chef de l'Etat et au Gouvernement d'honorer, dans les plus brefs délais, leurs engagements pour permettre à la Côte d'Ivoire de retrouver un climat de quiétude sociale indispensable à une sortie pacifique de la crise.
Fait à Abidjan, le 25 novembre 2009
Le Secrétaire Général
Professeur Alphonse
DJEDJE MADY
NB: le titre et le surtitre sont de la rédaction
Le Pdci-Rda constate que depuis bientôt un mois, les travailleurs de plusieurs secteurs d'activités observent des mots d'ordre de grève illimitée ou reconductible dégradant ainsi gravement un climat social déjà précaire.
Dans l'enseignement supérieur, en 2007, suite aux négociations menées avec le gouvernement, le Président de la République a signé deux décrets relatifs à la revalorisation des salaires des enseignants et à la bi-appartenance des enseignants des unités de formation et de recherches des Sciences médicales et pharmaceutiques. A ce jour, ces promesses sont restées lettre morte. Aussi les enseignants du Supérieur ont-ils décidé l'arrêt de toutes activités pédagogiques et administratives jusqu'au paiement intégral de ce qui leur est dû.
Cette situation a entraîné le blocage complet de toutes nos universités, hypothéquant ainsi l'année universitaire et l'avenir de nos étudiants.
Dans les enseignements secondaires et primaires, suite à l'adoption des nouveaux profils de carrières, des décrets d'application avaient prévu la revalorisation des salaires avec effet financier. Cette promesse n'a pas non plus été tenue.
Le corps médical et paramédical connaît la même situation malgré un échéancier de décaissements validé.
On note également que tout le front social est en ébullition. On peut notamment rappeler la grève des agents des sous-préfectures, des collectivités décentralisées, des greffiers et des planteurs de café-caco.
Au total, la situation sociale ainsi créée découle des promesses démagogiques à des fins purement électoralistes, et empreintes de populisme de Laurent Gbagbo. Le pouvoir Fpi s'est avéré incapable d'honorer les différents engagements pris démontrant ainsi sa gestion hasardeuse et aventureuse de la Côte d'Ivoire.
En conséquence, sensible aux difficultés des travailleurs et indigné par le mépris affiché par le pouvoir Fpi et Laurent Ggagbo face aux revendications légitimes de ces corps de métier, le Pdci-Rda exprime aux travailleurs concernés son soutien et sa solidarité.
Le Pdci-Rda demande au Chef de l'Etat et au Gouvernement d'honorer, dans les plus brefs délais, leurs engagements pour permettre à la Côte d'Ivoire de retrouver un climat de quiétude sociale indispensable à une sortie pacifique de la crise.
Fait à Abidjan, le 25 novembre 2009
Le Secrétaire Général
Professeur Alphonse
DJEDJE MADY
NB: le titre et le surtitre sont de la rédaction