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Politique Publié le samedi 19 décembre 2009 | Notre Voie

Ettien Amoakon, DDCA de Gbagbo à Abengourou : “La CEI locale s’oppose aux réclamations sur la fraude’’

Ettien Amoakon, directeur départemental adjoint de campagne de Laurent Gbagbo à Abengourou, donne les chances réelles du candidat de la majorité présidentielle et parle du constat fait sur le terrain pendant cette période d'affichage de la liste électorale provisoire et des réclamations.

Notre Voie : Laurent Gbagbo n'appartient plus au FPI seulement. Il est le candidat de La Majorité présidentielle. Comment vos militants ont-ils accueilli cette nouvelle donne ?

Ettien Amoakon : C'est avec joie parce que, psychologiquement, nous avons préparé la base. A chacune de nos rencontres au sommet du parti, au niveau du secrétariat général ou au comité central, une analyse se faisait sur la situation socio-politique en indiquant le nouveau contexte. Certes, la crise que nous avons connue a visé le FPI au départ. Mais très rapidement, les ivoiriens de tous bords se sont mobilisés autour du président de la République pour défendre les institutions avec l'appui de certains partis politiques. Pour cela, aux élections à venir, Laurent Gbagbo a désigné Issa Malik Coulibaly comme son directeur national de campagne. Il est logique que nous prenions en compte cette nouvelle donne. Nous l'avons expliquée à la base, il n'y a pas eu d'opposition de la part de nos militants. Bien au contraire ils ont exprimé leur joie.


N.V. : Quelles sont les chances réelles du candidat Laurent Gbagbo dans le département d'Abengourou ?

E. A. : Les chances du candidat de La Majorité présidentielle sont grandes. Nous disons que le FPI a fait un bond important dans notre région. Sur le terrain, nous constatons cela. Aux dernières élections, sur trois postes de député, le FPI a eu deux et si nous y ajoutons la majorité présidentielle, nous avons trois sur quatre. Aux élections municipales et au conseil général, notre parti a perdu 350 voix. Autres données qui nous rassurent, c'est que Gbagbo a beaucoup fait pour l'Indénié. Hier, Abengourou comptait trois sous-préfectures. Grâce au président de la République, nous en avons huit. Hier également, on comptait trois communes, aujourd'hui nous en dénombrons une vingtaine. Au vue de tout ce qui précède, les chances du candidat Laurent Gbagbo sont vraiment réelles. Nous sommes convaincus que Gbagbo vaincra ses adversaires politiques à la présidentielle prochaine. Par ailleurs, il faut signaler qu'en 2000, le président Gbagbo a battu ses adversaires de très loin. Nous sommes également bien partis pour que notre candidat récidive.

N.V : Cela fait plus de deux semaines que la liste électorale provisoire a été affichée dans tous les centres de collecte d'Abengourou. Quel constat faites-vous sur le terrain ?

E.A. : D'abord, nous voulons féliciter toutes les personnes impliquées dans la gestion de ce contentieux et tous nos amis qui sont dans la direction de campagne. Ils ont fait un travail important. Mais ce n'est pas fini. Nous avons fait un bilan partiel qui a relevé quelques insuffisances. Le constat de façon générale est que nous avons pu détecter des fraudeurs dont les réclamations en vue de leur radiation ont été déposées. Il y a encore sur la liste électorale provisoire d'autres fraudeurs. Pour cela nous avons une fois encore demandé à nos camarades de ne pas garder par devers eux les renseignements concernant ces cas de fraude. Une fois qu'ils les détectent, rapidement que les réclamations soient déposées. A Amélékia, il nous a été rapporté que , de façon systématique, les membres de la CEI locale s'opposent au dépôt des réclamations relatives à la fraude. Très prochainement, nous les rencontrerons pour les interpeller tout en sachant qu'ils sont des arbitres malgré leurs convictions politiques.


N.V. : Et si vous aviez des conseils à donner ?

E.A. : A nos militants et à tous nos camarades de la majorité présidentielle, nous demandons d'être efficaces sur le terrain et ouverts aux autres membres des partis politiques qui soutiennent le président de la République. Aujourd'hui, le candidat de la majorité présidentielle appartient à toute la Côte d'Ivoire. Il y a certains qui sont des partis adverses, mais ayant compris qui peut défendre notre pays et qui ne peut pas le défendre, ces personnes-là sont prêtes à voter pour notre candidat. Mais de façon discrète. Donc, c'est à nous d'aller vers elles. Aux populations de l'Indénié, nous demandons de faire confiance au président Laurent Gbagbo. Il a défendu hier le pays qui était en feu. Il a réussi à faire tomber cette tension. La guerre est finie et nous devons aller aux élections. Donc nous demandons aux populations de l'Indénié de porter leur choix sur le président Gbagbo qui, une fois réélu, remettra la Côte d'Ivoire sur la voie du développement.

Entretien réalisé par Jean Goudalé
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